Une peine très "sévère" - le maximum encouru était de vingt ans - pour celui qui a "détruit 17 vies".
Elle se justifie selon l'avocat général Philippe Courroye par le nombre de victimes attirées chez ce photographe d'aujourd'hui 38 ans via des sites de rencontres, et la "dangerosité" de cet "insatiable chasseur égocentrique" qui a contesté tous les faits.
Debout à son pupitre, face à l'accusé, l'avocat général s'est adressé à l'accusé, accoudé au bord du box vitré. Depuis la semaine dernière ce dernier a "vu, entendu" les plaignantes venues avec leurs "plaies encore béantes" à la barre, lui a-t-il dit.
Mais Salim Berrada est resté "inflexible", "bunkérisé dans le béton de ses dénégations": "aucune de ces jeunes filles n'a été violée". Les relations étaient ou consenties, ou n'ont pas existées. "Circulez y a rien à vous. Il est seul contre toutes", lâche le magistrat.
Les plaignantes, à l'époque la petite vingtaine pour la plupart, sont venues nombreuses tous les jours depuis l'ouverture du procès.
Elles étaient serrées les unes contre les autres ce jeudi encore pendant que l'avocat général est revenu sur chacune de leur histoire pour décrire le mode opératoire quasi identique de l'accusé.
Le magistrat a relevé plusieurs éléments "saillants" de ce "dossier exceptionnel": "le mode opératoire très rodé, sournois, compulsif" de l'accusé, la "dangerosité extrême" de ce "chasseur", "addict au sexe et à la prédation".
"Il est dangereux" aussi "car il n'a aucune capacité d'introspection", a ajouté le magistrat, rappelant qu'il était par ailleurs mis en examen dans un autre dossier pour des faits similaires. "Comment pouvez vous espérer un changement de comportement... il ne reconnaît rien".
Salim Berrada aura la parole une dernière vendredi après-midi après les plaidoiries de sa défense, le verdict est attendu vendredi soir.
Elle se justifie selon l'avocat général Philippe Courroye par le nombre de victimes attirées chez ce photographe d'aujourd'hui 38 ans via des sites de rencontres, et la "dangerosité" de cet "insatiable chasseur égocentrique" qui a contesté tous les faits.
Debout à son pupitre, face à l'accusé, l'avocat général s'est adressé à l'accusé, accoudé au bord du box vitré. Depuis la semaine dernière ce dernier a "vu, entendu" les plaignantes venues avec leurs "plaies encore béantes" à la barre, lui a-t-il dit.
Mais Salim Berrada est resté "inflexible", "bunkérisé dans le béton de ses dénégations": "aucune de ces jeunes filles n'a été violée". Les relations étaient ou consenties, ou n'ont pas existées. "Circulez y a rien à vous. Il est seul contre toutes", lâche le magistrat.
Les plaignantes, à l'époque la petite vingtaine pour la plupart, sont venues nombreuses tous les jours depuis l'ouverture du procès.
Elles étaient serrées les unes contre les autres ce jeudi encore pendant que l'avocat général est revenu sur chacune de leur histoire pour décrire le mode opératoire quasi identique de l'accusé.
Le magistrat a relevé plusieurs éléments "saillants" de ce "dossier exceptionnel": "le mode opératoire très rodé, sournois, compulsif" de l'accusé, la "dangerosité extrême" de ce "chasseur", "addict au sexe et à la prédation".
"Il est dangereux" aussi "car il n'a aucune capacité d'introspection", a ajouté le magistrat, rappelant qu'il était par ailleurs mis en examen dans un autre dossier pour des faits similaires. "Comment pouvez vous espérer un changement de comportement... il ne reconnaît rien".
Salim Berrada aura la parole une dernière vendredi après-midi après les plaidoiries de sa défense, le verdict est attendu vendredi soir.