Cette manifestation scientifique (9ème édition) a regroupé environ 45 participants (communiquants) venant de plusieurs pays : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Australie, Belgique, Espagne, Ecosse, France, Italie, Maroc, Pologne, Portugal, Serbie et Tunisie.
C’est la première fois qu’une édition de ces rencontres se tient en dehors de l’Europe. C’est au Maroc et à l’Université Chouaib Doukkali à qui revient l’honneur de l’organiser.
Les principales communications de ce colloque international se sont structurées autour de 4 axes :
Le premier axe introduit le discours du corps en termes de dialectique Histoire et Identité. Le corps, lieu de l’expression de soi, s’énonce comme un carrefour de cultures, de représentations antipodiques qui réinterrogent corporalité et corporeité, individu et individualité. Sa représentativité entraine un conflit, un malentendu qui dynamisent et mobilisent les mécanismes du dialogue.
Le deuxième axe porte sur les problèmes inhérents à la dimension représentationnelle du corps conjointement liée au sexe, au genre et à l’animalité. Il met en évidence une phénoménologie du corps féminin mise à l’épreuve de la dégradation, de la désintégration d’où résulte une confrontation, une dissidence, mais aussi une renaissance. Le corps engage sa matérialité tout en étant soumis à de multiples règles et normes sociales. La mise en écriture du corps est conçue comme un moyen que les auteurs utilisent pour transposer la réalité et les changements agissants sur les relations personnelles et interpersonnelles de leur propre société. Le corps représente autant par le scriptural que par l’image une parole qui mène le lecteur dans les vertiges de ses représentations.
Le troisième axe concentre une approche du corps du point de vue langue. La langue du corps traduite par le mot, par le langage, par la sensation est le porte-parole d’une mémoire tatouée partagée entre le sensible et l’intelligible. Le corps écrit sa douleur et s’écrit par la voix, par le dire du silence et ses interdits.
En abyme, il se dissout, se multiplie, met en l’occurrence l’acte de création en abyme ; en conséquence, il réinterroge son interdiscursivité et son intergénéricité.
Le quatrième axe traite de la littérature, du traitement littéraire du corps dans des perceptives plurielles (comparatiste, interculturelle, intermédiale). L’étude du thème du corps en littérature se révèle pertinente en raison de la relation intrinsèque qu’il établit avec le corps texte. Leur fusion occasionne une pluralité de rapports dialogiques mis en vigueur par le texte en contexte.
En somme, le corps est au coeur de la réflexion épistémologique, philosophique, linguistique, littéraire et artistique ; un sujet de choix invitant la communauté de recherche scientifique à envisager de nouvelles pistes de réflexions.
C’est la première fois qu’une édition de ces rencontres se tient en dehors de l’Europe. C’est au Maroc et à l’Université Chouaib Doukkali à qui revient l’honneur de l’organiser.
Les principales communications de ce colloque international se sont structurées autour de 4 axes :
Le premier axe introduit le discours du corps en termes de dialectique Histoire et Identité. Le corps, lieu de l’expression de soi, s’énonce comme un carrefour de cultures, de représentations antipodiques qui réinterrogent corporalité et corporeité, individu et individualité. Sa représentativité entraine un conflit, un malentendu qui dynamisent et mobilisent les mécanismes du dialogue.
Le deuxième axe porte sur les problèmes inhérents à la dimension représentationnelle du corps conjointement liée au sexe, au genre et à l’animalité. Il met en évidence une phénoménologie du corps féminin mise à l’épreuve de la dégradation, de la désintégration d’où résulte une confrontation, une dissidence, mais aussi une renaissance. Le corps engage sa matérialité tout en étant soumis à de multiples règles et normes sociales. La mise en écriture du corps est conçue comme un moyen que les auteurs utilisent pour transposer la réalité et les changements agissants sur les relations personnelles et interpersonnelles de leur propre société. Le corps représente autant par le scriptural que par l’image une parole qui mène le lecteur dans les vertiges de ses représentations.
Le troisième axe concentre une approche du corps du point de vue langue. La langue du corps traduite par le mot, par le langage, par la sensation est le porte-parole d’une mémoire tatouée partagée entre le sensible et l’intelligible. Le corps écrit sa douleur et s’écrit par la voix, par le dire du silence et ses interdits.
En abyme, il se dissout, se multiplie, met en l’occurrence l’acte de création en abyme ; en conséquence, il réinterroge son interdiscursivité et son intergénéricité.
Le quatrième axe traite de la littérature, du traitement littéraire du corps dans des perceptives plurielles (comparatiste, interculturelle, intermédiale). L’étude du thème du corps en littérature se révèle pertinente en raison de la relation intrinsèque qu’il établit avec le corps texte. Leur fusion occasionne une pluralité de rapports dialogiques mis en vigueur par le texte en contexte.
En somme, le corps est au coeur de la réflexion épistémologique, philosophique, linguistique, littéraire et artistique ; un sujet de choix invitant la communauté de recherche scientifique à envisager de nouvelles pistes de réflexions.