Comme chaque été, des milliers de familles marocaines se ruent vers les stations balnéaires pour passer leurs vacances. Avec l’afflux des touristes et les millions de MRE qui rentrent au pays, ces quelques stations sont vite bondées. Et comme chaque année, les vacanciers marocains se plaignent du manque de places dans les hôtels et les plages, de l’augmentation des prix et de la baisse de qualité des prestations.
D’un point de vue objectif, cette augmentation des prix est mécanique et prévisible, car une hausse soudaine de la demande entraîne une augmentation générale des prix. De plus, dans certaines villes, ces trois mois de haute saison permettent de générer des revenus suffisants pour rentabiliser l’activité sur toute l’année.
D’un autre côté, ces vacanciers n’ont d’autres choix que de voyager durant cette période. La plupart sont contraints par les vacances scolaires ou les congés obligatoires dans des entreprises ou des administrations publiques. Ne pas profiter de cette seule période de l’année, par manque d’argent, est injuste à leurs yeux. De plus, le tourisme intérieur est un moteur non négligeable de l’activité touristique nationale. Que faire dans ce cas ? En 2020, le groupe istiqlalien à la Chambre des Représentants avait déposé une proposition de loi sur les «chèques-vacances», un mécanisme permettant d’accorder des aides aux familles afin de leur permettre de voyager à l’intérieur du territoire, tout en soutenant leur budget vacances. Une telle initiative gagnerait à être rediscutée, et adaptée pour certaines catégories dans le besoin.
Il faudrait aussi agir sur l’offre, en multipliant le choix des destinations. Il est anormal que, pour un pays avec un littoral de 3.500 km, tout le flux de touristes se dirige vers une dizaine de villes, comme Tanger, Agadir et Essaouira.
D’autres villes moyennes ou même des villages ont toutes les potentialités pour devenir des zones touristiques de premier plan, avec le soutien nécessaire de la part des autorités.
D’un point de vue objectif, cette augmentation des prix est mécanique et prévisible, car une hausse soudaine de la demande entraîne une augmentation générale des prix. De plus, dans certaines villes, ces trois mois de haute saison permettent de générer des revenus suffisants pour rentabiliser l’activité sur toute l’année.
D’un autre côté, ces vacanciers n’ont d’autres choix que de voyager durant cette période. La plupart sont contraints par les vacances scolaires ou les congés obligatoires dans des entreprises ou des administrations publiques. Ne pas profiter de cette seule période de l’année, par manque d’argent, est injuste à leurs yeux. De plus, le tourisme intérieur est un moteur non négligeable de l’activité touristique nationale. Que faire dans ce cas ? En 2020, le groupe istiqlalien à la Chambre des Représentants avait déposé une proposition de loi sur les «chèques-vacances», un mécanisme permettant d’accorder des aides aux familles afin de leur permettre de voyager à l’intérieur du territoire, tout en soutenant leur budget vacances. Une telle initiative gagnerait à être rediscutée, et adaptée pour certaines catégories dans le besoin.
Il faudrait aussi agir sur l’offre, en multipliant le choix des destinations. Il est anormal que, pour un pays avec un littoral de 3.500 km, tout le flux de touristes se dirige vers une dizaine de villes, comme Tanger, Agadir et Essaouira.
D’autres villes moyennes ou même des villages ont toutes les potentialités pour devenir des zones touristiques de premier plan, avec le soutien nécessaire de la part des autorités.