Le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, a précisé que « trois études publiées hier apportent un certain optimisme quant au variant Omicron, trois sur les taux d’hospitalisations qui seraient moindres avec Omicron, et un constat sur la durée de la vague Omicron en Afrique du Sud qui aurait déjà commencé à s’essouffler et serait plus courte ».
En effet, l’étude sud-africaine, suggère que les hospitalisations et les cas graves seraient 80% moins graves par rapport à Delta. En Afrique du Sud, la population infectée est estimée à 60 – 70%. Une infection antérieure qui ne protège pas beaucoup contre Omicron mais qui protègerait contre les formes sévères. Une autre étude, écossaise cette fois-ci, stipule que les hospitalisations seraient réduites des deux tiers. Le rapport de l’Impérial Collège London fait état de 40 à 45% moins d’hospitalisations.
« En attendant ces données, impossible de prévoir le degré de virulence et de menace sur les systèmes de santé après la propagation du variant parmi les populations non vaccinées ou non complètement vaccinées et n’ayant jamais contracté le coronavirus », précise Dr Hamdi, ajoutant que « la deuxième bonne nouvelle est qu’en Afrique du sud, la vague omicron commence déjà à s’essouffler. Un vrai orage mais d’une courte durée ».
L’expert a également souligné que « sur le volet de la durée courte de la vague Omicron qui n’aura duré que quelques semaines en Afrique du Sud -si ça se confirme dans les jours et semaines à venir- on ne connait pas quel rôle aura joué la saison d’été que vit l’Afrique du Sud sur l’apaisement de la vague contrairement aux pays qui connaissent la saison hivernale et une vie sociale plutôt en intramuros ». Hamdi a saisi l’occasion pour insister sur le respect des mesures barrières et l’accélération de la vaccination afin de « nous protéger, protéger les autres et mettre fin à la pandémie. Ceci reste encore plus vrai avec la propagation fulgurante d’Omicron dans le monde », précise-t-il.
Il est à rappeler que l’OMS a qualifié Omicron de « variant préoccupant » pour la première fois le 26 novembre. Alors que l’Afrique du sud a annoncé avoir retrouvé ce nouveau variant sur son sol, en l’espace de quelques heures, plusieurs pays ont annoncé la fermeture de leur espace aérien aux vols en provenance de ce pays ainsi que d’autres d’Afrique australe.
D’une manière générale, Omicron se propage plus rapidement que le variant Delta et provoque des infections chez des personnes déjà vaccinées ou qui se sont remises de la maladie Covid-19, précise l’Organisation. Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, le variant Omicron s’est répandu dans 106 pays.
Par ailleurs, le membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi, a mis en garde contre la propagation du nouveau variant sud-africain Omicron, précisant que ce dernier sera plus dominant que le variant Delta dans les quatre à cinq semaines à venir.
Le professeur a estimé que la forte baisse du nombre de personnes vaccinées, spécialement celles concernées par la dose de rappel, expose le Royaume à des risques inédits de propagation, notant malgré quelques chiffres préliminaires en Afrique du Sud qui témoignent de la virulence de ce nouveau variant, les informations disponibles jusqu'aujourd'hui demeurent insuffisantes pour en tirer les bonnes conclusions.
En effet, l’étude sud-africaine, suggère que les hospitalisations et les cas graves seraient 80% moins graves par rapport à Delta. En Afrique du Sud, la population infectée est estimée à 60 – 70%. Une infection antérieure qui ne protège pas beaucoup contre Omicron mais qui protègerait contre les formes sévères. Une autre étude, écossaise cette fois-ci, stipule que les hospitalisations seraient réduites des deux tiers. Le rapport de l’Impérial Collège London fait état de 40 à 45% moins d’hospitalisations.
« En attendant ces données, impossible de prévoir le degré de virulence et de menace sur les systèmes de santé après la propagation du variant parmi les populations non vaccinées ou non complètement vaccinées et n’ayant jamais contracté le coronavirus », précise Dr Hamdi, ajoutant que « la deuxième bonne nouvelle est qu’en Afrique du sud, la vague omicron commence déjà à s’essouffler. Un vrai orage mais d’une courte durée ».
L’expert a également souligné que « sur le volet de la durée courte de la vague Omicron qui n’aura duré que quelques semaines en Afrique du Sud -si ça se confirme dans les jours et semaines à venir- on ne connait pas quel rôle aura joué la saison d’été que vit l’Afrique du Sud sur l’apaisement de la vague contrairement aux pays qui connaissent la saison hivernale et une vie sociale plutôt en intramuros ». Hamdi a saisi l’occasion pour insister sur le respect des mesures barrières et l’accélération de la vaccination afin de « nous protéger, protéger les autres et mettre fin à la pandémie. Ceci reste encore plus vrai avec la propagation fulgurante d’Omicron dans le monde », précise-t-il.
Il est à rappeler que l’OMS a qualifié Omicron de « variant préoccupant » pour la première fois le 26 novembre. Alors que l’Afrique du sud a annoncé avoir retrouvé ce nouveau variant sur son sol, en l’espace de quelques heures, plusieurs pays ont annoncé la fermeture de leur espace aérien aux vols en provenance de ce pays ainsi que d’autres d’Afrique australe.
D’une manière générale, Omicron se propage plus rapidement que le variant Delta et provoque des infections chez des personnes déjà vaccinées ou qui se sont remises de la maladie Covid-19, précise l’Organisation. Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, le variant Omicron s’est répandu dans 106 pays.
Par ailleurs, le membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi, a mis en garde contre la propagation du nouveau variant sud-africain Omicron, précisant que ce dernier sera plus dominant que le variant Delta dans les quatre à cinq semaines à venir.
Le professeur a estimé que la forte baisse du nombre de personnes vaccinées, spécialement celles concernées par la dose de rappel, expose le Royaume à des risques inédits de propagation, notant malgré quelques chiffres préliminaires en Afrique du Sud qui témoignent de la virulence de ce nouveau variant, les informations disponibles jusqu'aujourd'hui demeurent insuffisantes pour en tirer les bonnes conclusions.