Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, et après l’annonce d’un premier décès hors d’Afrique, au Brésil, la variole du singe a tué en dehors de l’Afrique. La maladie a engendré deux décès en Espagne cette semaine, comme l’a rapporté le ministère de la Santé espagnol ce samedi 30 juillet. Les décès ont eu lieu à 24h d’intervalle. L’une des victimes était un homme âgé de 31 ans. Selon le ministère régional de la Santé d’Andalousie, il aurait souffert d’une encéphalite potentiellement liée à la variole du singe. L’encéphalite désigneune inflammation du cerveau. Très grave, elle est souvent la complication d’une première infection. « Les échantillons prélevés lors de l’autopsie, qui sont en cours d’étude, permettront de déterminer si la cause du décès est une méningo-encéphalite ou une autre pathologie », a précisé le ministère. Aucun détail n’a pour l’instant été donné sur la seconde victime, sinon qu’elle serait, elle aussi, un jeune homme et que des études sont en cours afin d’avoir plus d’ « informations épidémiologiques ».
L’Espagne particulièrement touchée
Le pays de la Péninsule ibérique est l’un des pays les plus affectés par la variole du singe. En plus des deux décès, le gouvernement espagnol a recensé samedi 30 juillet près de 4300 cas, dont 120 hospitalisations. L’Espagne est précédée par les Etats-Unis (4900 cas) et suivie par le Royaume-Uni (2367). La France, quant à elle, indique avoir détecté 1837 cas à ce jour. Au total, 8 décès ont été enregistrés dans le monde depuis mai. Ce chiffre pourrait continuer à grimper, d’après l’Organisation mondiale de la santé.
« Compte tenu de la poursuite de la propagation de la variole du singe en Europe, nous nous attendons à plus de décès », a déclaré Catherine Smallwood, responsable des situations d’urgence de l’OMS Europe, dans un communiqué. « La notification des décès liés à la variole du singe ne change pas notre évaluation de l’épidémie en Europe. Nous savons que, bien que spontanément résolutive dans la plupart des cas, la variole du singe peut entraîner de graves complications », a-t-elle conclu.
Le 23 juillet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le plus haut niveau d’alerte, l’Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), pour renforcer la lutte contre la variole du singe. Selon l’OMS, plus de 18.000 cas ont été détectés dans le monde depuis début mai, en dehors des zones endémiques en Afrique. La maladie a été signalée dans 78 pays, 70% des cas sont concentrés en Europe et 25% dans les Amériques, a précisé mercredi le directeur de l’Organisation, Tedros Adhan om Ghebreyesus. Ses premiers symptômes comprennent une forte fièvre, des ganglions lymphatiques gonflés et une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle.
Pas de vaccins pour tout le monde
Mais pour l’instant, comme le souligne l’OMS, il n’y a pas de vaccins pour tout le monde et recommande alors d’en administrer en priorité aux personnes les plus à risque, aux malades, ainsi qu’aux soignants et aux chercheurs. L’OMS a déclenché le 23 juillet le plus haut niveau d’alerte, l’urgence de santé publique de portée internationale, pour renforcer la lutte contre la variole du singe.
L’objectif doit être « d’interrompre rapidement la transmission du virus en Europe et mettre un coup d’arrêt à cette épidémie », insiste Mme Smallwood, qui souligne toutefois que dans la plupart des cas la maladie se guérit d’elle-même, sans nécessiter de traitement. « La notification des décès liés à la variole du singe ne change pas notre évaluation de l’épidémie en Europe. Nous savons que, bien que spontanément résolutive dans la plupart des cas, la variole du singe peut entraîner de graves complications », a-t-elle relevé.
L’Espagne particulièrement touchée
Le pays de la Péninsule ibérique est l’un des pays les plus affectés par la variole du singe. En plus des deux décès, le gouvernement espagnol a recensé samedi 30 juillet près de 4300 cas, dont 120 hospitalisations. L’Espagne est précédée par les Etats-Unis (4900 cas) et suivie par le Royaume-Uni (2367). La France, quant à elle, indique avoir détecté 1837 cas à ce jour. Au total, 8 décès ont été enregistrés dans le monde depuis mai. Ce chiffre pourrait continuer à grimper, d’après l’Organisation mondiale de la santé.
« Compte tenu de la poursuite de la propagation de la variole du singe en Europe, nous nous attendons à plus de décès », a déclaré Catherine Smallwood, responsable des situations d’urgence de l’OMS Europe, dans un communiqué. « La notification des décès liés à la variole du singe ne change pas notre évaluation de l’épidémie en Europe. Nous savons que, bien que spontanément résolutive dans la plupart des cas, la variole du singe peut entraîner de graves complications », a-t-elle conclu.
Le 23 juillet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le plus haut niveau d’alerte, l’Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), pour renforcer la lutte contre la variole du singe. Selon l’OMS, plus de 18.000 cas ont été détectés dans le monde depuis début mai, en dehors des zones endémiques en Afrique. La maladie a été signalée dans 78 pays, 70% des cas sont concentrés en Europe et 25% dans les Amériques, a précisé mercredi le directeur de l’Organisation, Tedros Adhan om Ghebreyesus. Ses premiers symptômes comprennent une forte fièvre, des ganglions lymphatiques gonflés et une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle.
Pas de vaccins pour tout le monde
Mais pour l’instant, comme le souligne l’OMS, il n’y a pas de vaccins pour tout le monde et recommande alors d’en administrer en priorité aux personnes les plus à risque, aux malades, ainsi qu’aux soignants et aux chercheurs. L’OMS a déclenché le 23 juillet le plus haut niveau d’alerte, l’urgence de santé publique de portée internationale, pour renforcer la lutte contre la variole du singe.
L’objectif doit être « d’interrompre rapidement la transmission du virus en Europe et mettre un coup d’arrêt à cette épidémie », insiste Mme Smallwood, qui souligne toutefois que dans la plupart des cas la maladie se guérit d’elle-même, sans nécessiter de traitement. « La notification des décès liés à la variole du singe ne change pas notre évaluation de l’épidémie en Europe. Nous savons que, bien que spontanément résolutive dans la plupart des cas, la variole du singe peut entraîner de graves complications », a-t-elle relevé.
L’épidémie risque-t-elle de s’étendre à la population générale ?
La maladie touche pour l’instant essentiellement des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le plus souvent multipartenaires. Le patron de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décidé samedi 23 juillet d’activer le plus haut niveau d’alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe. De quoi laisser entendre que le Monkeypox puisse concerner à l’avenir les près de 8 milliards de Terriens, comme le Sars-CoV-2 avant lui ? « Difficile de le prédire aujourd’hui », glisse l’épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’université de Genève. Et pour répondre à cette question, il faut examiner les patients touchés à ce jour par le virus.
Quelque 18.000 cas de variole du singe ont été détectés dans le monde depuis le début du mois de mai, en dehors des zones endémiques en Afrique. La maladie a été signalée dans près de 80 pays et 70% des cas sont concentrés en Europe. Mais le Monkeypox ne frappe pour l’instant pas indistinctement : l’épidémie concerne essentiellement les hommes, et plus particulièrement ceux qui ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH dits multipartenaires).
Quelque 18.000 cas de variole du singe ont été détectés dans le monde depuis le début du mois de mai, en dehors des zones endémiques en Afrique. La maladie a été signalée dans près de 80 pays et 70% des cas sont concentrés en Europe. Mais le Monkeypox ne frappe pour l’instant pas indistinctement : l’épidémie concerne essentiellement les hommes, et plus particulièrement ceux qui ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH dits multipartenaires).