Alors que le mois sacré de Ramadan approche à pas de géant, les Marocains se retrouvent, une fois de plus, noyés dans l’incertitude, suite à une communication gouvernementale loin d’être à point.
Car oui, à part l’annonce officielle relative à la reconduction des mesures restrictives ou semi-confinement jusqu’à la mi-avril, l’Exécutif continue de botter en touche, laissant planer les rumeurs et les spéculations sur les réseaux sociaux, où les internautes multiplient les appels au Chef du gouvernement et autres départements ministériels pour qu’ils sortent de leur coquille et répondent à «la question du mois» : on se reconfinera ou pas ?
Durant ce prochain mois de jeûne, qui est, traditionnellement, une période de partage, de rassemblements et de convivialité, les Marocains veulent savoir si, en plus de l’abstention de manger et de boire du lever au coucher du soleil, ils devraient s’abstenir de sortir comme ce fut le cas l’année dernière.
Personne n’aimerait revivre le même scénario morose du Ramadan confiné, avec les grandes artères, avenues et rues, de toutes les villes, désertes et sans vie. Personne n’aimerait revoir les universités et écoles en vacances prématurées, les restaurants et cafés fermés et les sociétés et établissements, privés et publics, en congés forcés, les manifestations sportivo-culturelles suspendues...Mais, surtout, personne n’aimerait être pris de court, une fois de plus, par une décision arbitraire concoctée à la dernière minute au sein du Conseil de gouvernement, comme ce fut le cas depuis le début de la crise sanitaire.
On l’aura bien compris, la communication de crise et la planification stratégique sont loin d’être les points forts de l’Exécutif...Mais, ce flou qui plane sous nos cieux suscite la psychose au sein d’une population déjà au bord du gouffre. L’attentisme devient ainsi une épreuve supplémentaire imposée à la population.
Car oui, à part l’annonce officielle relative à la reconduction des mesures restrictives ou semi-confinement jusqu’à la mi-avril, l’Exécutif continue de botter en touche, laissant planer les rumeurs et les spéculations sur les réseaux sociaux, où les internautes multiplient les appels au Chef du gouvernement et autres départements ministériels pour qu’ils sortent de leur coquille et répondent à «la question du mois» : on se reconfinera ou pas ?
Durant ce prochain mois de jeûne, qui est, traditionnellement, une période de partage, de rassemblements et de convivialité, les Marocains veulent savoir si, en plus de l’abstention de manger et de boire du lever au coucher du soleil, ils devraient s’abstenir de sortir comme ce fut le cas l’année dernière.
Personne n’aimerait revivre le même scénario morose du Ramadan confiné, avec les grandes artères, avenues et rues, de toutes les villes, désertes et sans vie. Personne n’aimerait revoir les universités et écoles en vacances prématurées, les restaurants et cafés fermés et les sociétés et établissements, privés et publics, en congés forcés, les manifestations sportivo-culturelles suspendues...Mais, surtout, personne n’aimerait être pris de court, une fois de plus, par une décision arbitraire concoctée à la dernière minute au sein du Conseil de gouvernement, comme ce fut le cas depuis le début de la crise sanitaire.
On l’aura bien compris, la communication de crise et la planification stratégique sont loin d’être les points forts de l’Exécutif...Mais, ce flou qui plane sous nos cieux suscite la psychose au sein d’une population déjà au bord du gouffre. L’attentisme devient ainsi une épreuve supplémentaire imposée à la population.
Hamid YAHYA