Ce colloque a été l'occasion de présenter des recommandations et des conclusions pour renforcer l'arsenal juridique en vue d'une plus grande protection des victimes d'agressions sexuelles avant, pendant et après le procès. Ainsi, pour Aïcha Guella, avocate et présidente de l’AMDV, l’objectif essentiel de cet événement est d’encourager les victimes à déclarer et dénoncer les abus sexuels qu’elles subissent et à encourager la société à accepter de parler des abus sexuels et à défendre les droits des victimes à l’encontre de l’impunité.
Et d’ajouter que « des personnes essaient de défendre les droits des accusés, pour politiser des dossiers parce que les accusés sont des célébrités. Cela ne va servir ni les droits des victimes, ni les droits des accusés, ni le procès équitable ».
Près de 2800 agressions sexuelles par an contre les enfants au Maroc ...
Rappelons que les agressions sexuelles occupent la première place dans le classement des crimes commis contre les enfants marocains, avec près de 2 800 cas d’agressions sexuelles, selon le dernier rapport de la présidence du ministère public. Le nombre d’affaires traitées sont 7 263 en 2018 contre 5 980 en 2017. En 2018, 536 viols de filles mineures et 1 756 attentats à la pudeur avec violence contre 1 422 filles et 334 garçons ont été enregistrés. Prenant conscience de la réalité tragique des victimes d’abus sexuels, que ce soit sur le plan des conditions de jugement, que sur le plan du traitement réservé par les médias et les réseaux sociaux, l’AMDV cherche à se déployer pour promouvoir le mot d’ordre « stop au silence », en agissant avec ses partenaires associatifs et institutionnels ouvrant dans la défense des droits humains.
Et d’ajouter que « des personnes essaient de défendre les droits des accusés, pour politiser des dossiers parce que les accusés sont des célébrités. Cela ne va servir ni les droits des victimes, ni les droits des accusés, ni le procès équitable ».
Près de 2800 agressions sexuelles par an contre les enfants au Maroc ...
Rappelons que les agressions sexuelles occupent la première place dans le classement des crimes commis contre les enfants marocains, avec près de 2 800 cas d’agressions sexuelles, selon le dernier rapport de la présidence du ministère public. Le nombre d’affaires traitées sont 7 263 en 2018 contre 5 980 en 2017. En 2018, 536 viols de filles mineures et 1 756 attentats à la pudeur avec violence contre 1 422 filles et 334 garçons ont été enregistrés. Prenant conscience de la réalité tragique des victimes d’abus sexuels, que ce soit sur le plan des conditions de jugement, que sur le plan du traitement réservé par les médias et les réseaux sociaux, l’AMDV cherche à se déployer pour promouvoir le mot d’ordre « stop au silence », en agissant avec ses partenaires associatifs et institutionnels ouvrant dans la défense des droits humains.