Le gouvernement américain a annoncé le gel des avoirs de Mme Lam, des secrétaires à la Sécurité et à la Justice ou encore du chef de la police, accusés de chercher à restreindre l'autonomie du territoire ainsi que "la liberté d'expression ou de réunion" de ses habitants.
A cet égard, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a indiqué que « les Etats-Unis soutiennent le peuple de Hong Kong et nous utiliserons nos outils et nos autorités pour cibler ceux qui portent atteinte à son autonomie », s'agissant d'une réponse à l'adoption par la Chine, en juin, d'une loi sur la sécurité nationale dans l'ancienne colonie britannique qui, selon ses critiques, entraîne un recul des libertés inédit depuis la rétrocession de Hong Kong à la Chine par le Royaume-Uni en 1997.
Selon la Chine, elle permet d'assurer la stabilité, de mettre fin aux violences ayant émaillé le mouvement de contestation de 2019 à Hong Kong, ainsi que d'y réprimer le courant pro-indépendance.
Concernant les pays occidentaux, ce texte de loi vise à museler l'opposition hongkongaise après les manifestations monstres de l'an dernier, qui dénonçaient l'influence de Pékin dans le territoire.
En outre, Les autorités hongkongaises ont aussi renforcé les craintes occidentales en reportant les prochaines élections au motif de la pandémie.
Rappelons qu’en représailles, Donald Trump avait annoncé à la mi-juillet la fin du régime économique préférentiel accordé par les Etats-Unis au territoire autonome, centre financier international majeur, et avait promulgué une loi prévoyant des sanctions contre des responsables hongkongais et chinois. De son coté la Chine avait promis qu'elle réagirait en imposant à son tour des sanctions contre des "personnes et entités américaines".
Entre-temps, le climat s'est envenimé entre les deux grandes puissances. Accusant la Chine d'espionnage, Washington a fait fermer son consulat à Houston, et la Chine a pris possession du consulat des Etats-Unis à Chengdu (sud-ouest). Les Etats-Unis ont également pris parti contre Pékin dans les différends territoriaux en mer de Chine méridionale et l'ont accusé de violer les droits de la minorité musulmane ouïghoure. Néanmoins, c'est dans la sphère technologique que le durcissement est le plus radical.
(Avec Agences)
A cet égard, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a indiqué que « les Etats-Unis soutiennent le peuple de Hong Kong et nous utiliserons nos outils et nos autorités pour cibler ceux qui portent atteinte à son autonomie », s'agissant d'une réponse à l'adoption par la Chine, en juin, d'une loi sur la sécurité nationale dans l'ancienne colonie britannique qui, selon ses critiques, entraîne un recul des libertés inédit depuis la rétrocession de Hong Kong à la Chine par le Royaume-Uni en 1997.
Selon la Chine, elle permet d'assurer la stabilité, de mettre fin aux violences ayant émaillé le mouvement de contestation de 2019 à Hong Kong, ainsi que d'y réprimer le courant pro-indépendance.
Concernant les pays occidentaux, ce texte de loi vise à museler l'opposition hongkongaise après les manifestations monstres de l'an dernier, qui dénonçaient l'influence de Pékin dans le territoire.
En outre, Les autorités hongkongaises ont aussi renforcé les craintes occidentales en reportant les prochaines élections au motif de la pandémie.
Rappelons qu’en représailles, Donald Trump avait annoncé à la mi-juillet la fin du régime économique préférentiel accordé par les Etats-Unis au territoire autonome, centre financier international majeur, et avait promulgué une loi prévoyant des sanctions contre des responsables hongkongais et chinois. De son coté la Chine avait promis qu'elle réagirait en imposant à son tour des sanctions contre des "personnes et entités américaines".
Entre-temps, le climat s'est envenimé entre les deux grandes puissances. Accusant la Chine d'espionnage, Washington a fait fermer son consulat à Houston, et la Chine a pris possession du consulat des Etats-Unis à Chengdu (sud-ouest). Les Etats-Unis ont également pris parti contre Pékin dans les différends territoriaux en mer de Chine méridionale et l'ont accusé de violer les droits de la minorité musulmane ouïghoure. Néanmoins, c'est dans la sphère technologique que le durcissement est le plus radical.
(Avec Agences)