Malgré la crise sanitaire due au Covid-19, le Maroc connaît un cycle de forte croissance économique, mais plus de 60% de la population active exerce dans l’informel, tel qu’indiqué par le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Reda Chami. Un poids inquiétant qui constitue une gangrène et des défis majeurs pour l’économie marocaine.
Face à ce phénomène qui aggrave la précarité sur le marché du travail, ce débat s’est invité à la Chambre des Représentants lors de la séance plénière consacrée aux questions orales au gouvernement, première du genre après l’ouverture de la session d’avril.
Economie informelle : vers le renforcement du contrôle
En réponse à une question orale à la Chambre des Représentants sur « le secteur informel », le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué que les problématiques de l'économie informelle appellent à s'intéresser aux raisons qui amènent certaines personnes à exercer dans ce secteur. Et de noter que les revenus de l’informel ne permettent pas aux travailleurs de faire les déclarations nécessaires, de tenir une comptabilité, et d'adopter le reste des démarches nécessaires à l'exercice d’une activité économique organisée par la loi.
Par ailleurs, le ministre a souligné l’existence d’activités informelles qui génèrent d’importants revenus et que les travailleurs exercent délibérément, d’où la nécessité de renforcer le contrôle, ajoutant à ce titre que le ministère annoncera un programme ambitieux dans le domaine du contrôle de l'emploi.
Pour des domaines d’activité plus larges
A cette occasion, M. Sekkouri a indiqué que l'attention sera portée, entre autres, sur le statut « auto-entrepreneur » comme instrument permettant des domaines d'activité plus larges.
L'Exécutif œuvrera également, selon le ministre, à simplifier les procédures et à augmenter le plafond des avantages financiers accordés, ainsi qu'à fournir un appui aux personnes qui ne sont pas en mesure de déclarer leurs transactions.
Pour leur part, les députés ont soulevé la question de la concurrence déloyale du secteur informel qui pèse lourdement sur les PME.
Le ministre de tutelle, quant à lui, a fait part de sa volonté de renforcer le contrôle dans le cadre de l’inspection de travail afin de lutter plus efficacement contre l’évasion fiscale et la fraude sociale.
L’Etat, rappelons-le, a mis en place la Contribution professionnelle unifiée (CPU) pour intégrer les travailleurs non-salariés et les activités libérales dans le régime de Sécurité sociale, ce qui permettra de facto leur intégration dans l’économie formelle.
Face à ce phénomène qui aggrave la précarité sur le marché du travail, ce débat s’est invité à la Chambre des Représentants lors de la séance plénière consacrée aux questions orales au gouvernement, première du genre après l’ouverture de la session d’avril.
Economie informelle : vers le renforcement du contrôle
En réponse à une question orale à la Chambre des Représentants sur « le secteur informel », le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué que les problématiques de l'économie informelle appellent à s'intéresser aux raisons qui amènent certaines personnes à exercer dans ce secteur. Et de noter que les revenus de l’informel ne permettent pas aux travailleurs de faire les déclarations nécessaires, de tenir une comptabilité, et d'adopter le reste des démarches nécessaires à l'exercice d’une activité économique organisée par la loi.
Par ailleurs, le ministre a souligné l’existence d’activités informelles qui génèrent d’importants revenus et que les travailleurs exercent délibérément, d’où la nécessité de renforcer le contrôle, ajoutant à ce titre que le ministère annoncera un programme ambitieux dans le domaine du contrôle de l'emploi.
Pour des domaines d’activité plus larges
A cette occasion, M. Sekkouri a indiqué que l'attention sera portée, entre autres, sur le statut « auto-entrepreneur » comme instrument permettant des domaines d'activité plus larges.
L'Exécutif œuvrera également, selon le ministre, à simplifier les procédures et à augmenter le plafond des avantages financiers accordés, ainsi qu'à fournir un appui aux personnes qui ne sont pas en mesure de déclarer leurs transactions.
Pour leur part, les députés ont soulevé la question de la concurrence déloyale du secteur informel qui pèse lourdement sur les PME.
Le ministre de tutelle, quant à lui, a fait part de sa volonté de renforcer le contrôle dans le cadre de l’inspection de travail afin de lutter plus efficacement contre l’évasion fiscale et la fraude sociale.
L’Etat, rappelons-le, a mis en place la Contribution professionnelle unifiée (CPU) pour intégrer les travailleurs non-salariés et les activités libérales dans le régime de Sécurité sociale, ce qui permettra de facto leur intégration dans l’économie formelle.