Le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) a levé le voile ce mardi sur l’identité de son président du jury pour la 21e édition : le réalisateur danois Thomas Vinterberg. Cet événement majeur, qui se tiendra du 29 novembre au 7 décembre 2024, marquera une nouvelle étape dans la quête de la découverte de talents émergents à travers le globe, avec 14 premiers et seconds longs métrages en compétition internationale. Ces films concourront pour l'Étoile d'or, symbole de la reconnaissance du FIFM.
Vinterberg, co-fondateur du mouvement Dogme 95 aux côtés de Lars von Trier, s’est imposé comme une figure incontournable du cinéma d’auteur européen. Son parcours fulgurant et son style inimitable en font un choix judicieux pour diriger le jury de cette édition, qui s’annonce riche en émotions et en découvertes. À travers ses films, le réalisateur a toujours su capturer les zones d’ombre de l'âme humaine, explorant des thèmes complexes et souvent dérangeants avec une rare subtilité.
Dans sa première déclaration en tant que président du jury, Thomas Vinterberg a exprimé son enthousiasme : « Présider le jury du Festival International du Film de Marrakech est un immense privilège et un honneur. Dans un monde en constante mutation, de plus en plus divisé, des festivals tels que celui de Marrakech ouvrent une fenêtre précieuse sur une grande variété de cultures. Les films parviennent à décrire l'inexplicable, à nous faire comprendre l'inacceptable. Et en ce moment, il y a tant de choses que nous avons besoin de comprendre ». Ses mots résonnent particulièrement à une époque où le cinéma joue un rôle primordial dans la réflexion et la compréhension des réalités sociales et humaines.
Vinterberg, co-fondateur du mouvement Dogme 95 aux côtés de Lars von Trier, s’est imposé comme une figure incontournable du cinéma d’auteur européen. Son parcours fulgurant et son style inimitable en font un choix judicieux pour diriger le jury de cette édition, qui s’annonce riche en émotions et en découvertes. À travers ses films, le réalisateur a toujours su capturer les zones d’ombre de l'âme humaine, explorant des thèmes complexes et souvent dérangeants avec une rare subtilité.
Dans sa première déclaration en tant que président du jury, Thomas Vinterberg a exprimé son enthousiasme : « Présider le jury du Festival International du Film de Marrakech est un immense privilège et un honneur. Dans un monde en constante mutation, de plus en plus divisé, des festivals tels que celui de Marrakech ouvrent une fenêtre précieuse sur une grande variété de cultures. Les films parviennent à décrire l'inexplicable, à nous faire comprendre l'inacceptable. Et en ce moment, il y a tant de choses que nous avons besoin de comprendre ». Ses mots résonnent particulièrement à une époque où le cinéma joue un rôle primordial dans la réflexion et la compréhension des réalités sociales et humaines.
Thomas Vinterberg : une carrière marquée par l'audace
Révélé au monde en 1998 avec Festen, une œuvre manifeste du Dogme 95 qui a bouleversé les codes du cinéma classique, Thomas Vinterberg n'a cessé de repousser les limites de la narration cinématographique. Festen lui avait valu le Prix du Jury au Festival de Cannes, alors qu'il n'avait que 28 ans. Depuis lors, Vinterberg s'est imposé comme l'une des voix les plus puissantes et novatrices du cinéma contemporain. Son œuvre explore les failles humaines, les tensions sociales et les dilemmes moraux avec une profondeur psychologique rare.
Le parcours de Vinterberg est également marqué par des succès internationaux, à l'image de *Drunk* (*Another Round*, 2020), un film qui a su toucher le cœur du public et des critiques. Ce drame, qui aborde de manière poignante les hauts et les bas de la vie à travers l'expérience de quatre amis et leur relation à l'alcool, lui a valu l’Oscar du Meilleur film international, en plus de multiples récompenses prestigieuses telles que le BAFTA, le César et quatre European Film Awards.
