Les Nations Unies ont annoncé une interruption majeure de l'aide humanitaire au nord de la bande de Gaza pour une période de 66 jours, laissant entre 65.000 et 75.000 Palestiniens sans nourriture, sans eau et sans soins de santé. Le Haut Coordonnateur humanitaire des Nations Unies affirme que l'entrée de l'aide dans la bande attend une décision politique.
Toujours dans le nord de la bande de Gaza, Israël continue à assiéger Beit Lahia, Beit Hanoun et Jabalia, où les Palestiniens qui résidaient ont été empêchés d'obtenir de l'aide, et environ 5500 personnes ont été déplacées de 3 écoles de Beit Lahia vers la ville de Gaza, révèle le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Outre la crise alimentaire, OCHA a indiqué que seules quatre boulangeries subventionnées par l'ONU fonctionnent actuellement dans toute l’enclave palestinienne, mais toutes se trouvent uniquement dans la seule ville de Gaza.
Sigrid Kaag, la Haute Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies pour la reconstruction à Gaza, a déclaré aux journalistes après un exposé devant le Conseil de sécurité à huis clos mardi que «les civils qui tentent de survivre à Gaza sont confrontés à une situation absolument catastrophique», soulignant «l'effondrement du système juridique et le chaos qui ont aggravé la situation et ont empêché les Nations Unies et de nombreuses organisations humanitaires de fournir de la nourriture et d'autres fournitures humanitaires de base à des centaines de milliers de Palestiniens dans le besoin».
Elle a expliqué que «toutes les mesures internationales ne suffisent pas à elles seules si la volonté politique n'est pas disponible pour sortir de l'impasse et surmonter les nombreux obstacles», ajoutant qu’«il n'y a rien pour compenser la perte ou le manque de volonté politique, car le problème est politique dans tous les sens du terme».
Kaag a ajouté qu’elle et le reste des responsables des Nations Unies continuent d’exiger qu’Israël «autorise l’arrivée de convois d’aide au nord de Gaza et ailleurs, autorise l’entrée de marchandises commerciales et rouvre le passage de Rafah».
Le correspondant d'Al-Mayadeen avait précédemment indiqué que la famine dans la bande de Gaza avait atteint un stade des plus dangereux en raison du siège israélien imposé sur la bande.
Toujours dans le nord de la bande de Gaza, Israël continue à assiéger Beit Lahia, Beit Hanoun et Jabalia, où les Palestiniens qui résidaient ont été empêchés d'obtenir de l'aide, et environ 5500 personnes ont été déplacées de 3 écoles de Beit Lahia vers la ville de Gaza, révèle le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Outre la crise alimentaire, OCHA a indiqué que seules quatre boulangeries subventionnées par l'ONU fonctionnent actuellement dans toute l’enclave palestinienne, mais toutes se trouvent uniquement dans la seule ville de Gaza.
Sigrid Kaag, la Haute Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies pour la reconstruction à Gaza, a déclaré aux journalistes après un exposé devant le Conseil de sécurité à huis clos mardi que «les civils qui tentent de survivre à Gaza sont confrontés à une situation absolument catastrophique», soulignant «l'effondrement du système juridique et le chaos qui ont aggravé la situation et ont empêché les Nations Unies et de nombreuses organisations humanitaires de fournir de la nourriture et d'autres fournitures humanitaires de base à des centaines de milliers de Palestiniens dans le besoin».
Elle a expliqué que «toutes les mesures internationales ne suffisent pas à elles seules si la volonté politique n'est pas disponible pour sortir de l'impasse et surmonter les nombreux obstacles», ajoutant qu’«il n'y a rien pour compenser la perte ou le manque de volonté politique, car le problème est politique dans tous les sens du terme».
Kaag a ajouté qu’elle et le reste des responsables des Nations Unies continuent d’exiger qu’Israël «autorise l’arrivée de convois d’aide au nord de Gaza et ailleurs, autorise l’entrée de marchandises commerciales et rouvre le passage de Rafah».
Le correspondant d'Al-Mayadeen avait précédemment indiqué que la famine dans la bande de Gaza avait atteint un stade des plus dangereux en raison du siège israélien imposé sur la bande.
Poursuite des agressions israéliennes contre la bande de Gaza
Par ailleurs, les forces d'occupation israéliennes ont poursuivi leur agression contre la bande de Gaza, faisant des dizaines de morts et de blessés dans le bombardement de deux maisons à Nuseirat et Beit Lahia.
La frappe contre une maison à l'ouest du camp de Nuseirat, au milieu de la bande de Gaza, a laissé sept victimes entre morts, blessés et portés disparus, alors que trente personnes se trouvaient dans une maison à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, détruite par une frappe israélienne.
Les médias palestiniens ont rapporté que 18 personnes ont été tuées, en plus d'autres disparues, dans le bombardement.
L’aviation israélienne a aussi lancé une série de raids sur Tal al-Zaatar, dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.
Selon Al Mayadeen, l'armée d'occupation avait détruit un grand nombre de maisons à l'aide de barils et de robots explosifs, dans le camp de Jabalia.
Les forces d'occupation ont fait exploser plusieurs maisons à Beit Lahia et l'aviation israélienne a lancé une série de raids sur les zones d'Al-Saftawi et d'Al-Karama, au nord-ouest de la ville de Gaza.
Vaste campagne d'arrestations en Cisjordanie occupée
L'armée israélienne a procédé à l’arrestation de plusieurs Palestiniens dans divers régions de la Cisjordanie occupée alors que des affrontements ont éclatét entre la jeunesse palestinienne et les forces israéliennes à Naplouse.
Les forces israéliennes ont pris d’assaut mardi plusieurs zones de la Cisjordanie occupée et lancé une campagne d’arrestation contre plusieurs Palestiniens.
Les forces israéliennes ont arrêté 15 personnes du gouvernorat d'Al Khalil et 17 personnes de la ville de Jéricho. Au nord de la Cisjordanie occupée, les forces israéliennes ont arrêté une personne dans la ville de Silat al-Harithiya, à l'ouest de Jénine, et deux autres de Naplouse.
Lors de l’assaut sur le village de Madama, au sud de Naplouse, des affrontements ont éclaté entre des jeunes palestiniens et les forces israéliennes qui ont tiré des balles lourdes, des fumigènes et des bombes assourdissantes. L’armée israélienne a également pris d’assaut les villes de Barqa, Naplouse, Silwad et Deir, à l'est de Ramallah, ainsi que le village de Marda, dans le district de Salfit, où elle a tiré des bombes assourdissantes.
D’autre part, les médias palestiniens ont rapporté que les forces d’occupation ont saisi 94 dounams de terres agricoles dans la ville de Beit Jala, à l’ouest de Bethléem.
Les forces israéliennes ont pris d’assaut mardi plusieurs zones de la Cisjordanie occupée et lancé une campagne d’arrestation contre plusieurs Palestiniens.
Les forces israéliennes ont arrêté 15 personnes du gouvernorat d'Al Khalil et 17 personnes de la ville de Jéricho. Au nord de la Cisjordanie occupée, les forces israéliennes ont arrêté une personne dans la ville de Silat al-Harithiya, à l'ouest de Jénine, et deux autres de Naplouse.
Lors de l’assaut sur le village de Madama, au sud de Naplouse, des affrontements ont éclaté entre des jeunes palestiniens et les forces israéliennes qui ont tiré des balles lourdes, des fumigènes et des bombes assourdissantes. L’armée israélienne a également pris d’assaut les villes de Barqa, Naplouse, Silwad et Deir, à l'est de Ramallah, ainsi que le village de Marda, dans le district de Salfit, où elle a tiré des bombes assourdissantes.
D’autre part, les médias palestiniens ont rapporté que les forces d’occupation ont saisi 94 dounams de terres agricoles dans la ville de Beit Jala, à l’ouest de Bethléem.
