A la clôture du sommet mardi, 58 pays, dont la Chine, la France et l'Inde (les co-organisateurs), ainsi que l'Union européenne et la Commission de l'Union africaine, se sont prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l'IA et ont appelé à éviter "une concentration du marché" afin que cette technologie soit plus accessible.
Une vision très éloignée de celle défendue par les Etats-Unis qui, comme le Royaume-Uni, ne figurent pas parmi les signataires de cette déclaration, rassemblant des principes partagés de régulation, un thème maintes fois abordé lors de ce sommet.
Le gouvernement britannique a fait savoir qu'il ne souhaitait adhérer "qu'à des initiatives qui sont dans l'intérêt national du Royaume-Uni".
Pendant deux jours, dirigeants politiques et patrons de la "tech" se sont réunis dans l'enceinte du Grand Palais. La journée de mardi a été marquée par le discours offensif du vice-président américain J.D. Vance, dont c'est le premier déplacement à l'international depuis la prise de fonctions de Donald Trump fin janvier et l'annonce de "Stargate", un plan d'investissements dans l'IA américaine à hauteur de 500 milliards de dollars.
A rebours d'une Europe voulant aller plus vite tout en définissant un cadre à l'essor de l'IA, il a souhaité faire "tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance" en la matière.
"Les Etats-Unis sont les leaders dans l'IA et notre administration entend qu'ils le restent", a-t-il souligné, quelques heures après la publication d'informations sur une offre non sollicitée d'Elon Musk, sur la start-up OpenAI, à l'origine de ChatGPT.
Une vision très éloignée de celle défendue par les Etats-Unis qui, comme le Royaume-Uni, ne figurent pas parmi les signataires de cette déclaration, rassemblant des principes partagés de régulation, un thème maintes fois abordé lors de ce sommet.
Le gouvernement britannique a fait savoir qu'il ne souhaitait adhérer "qu'à des initiatives qui sont dans l'intérêt national du Royaume-Uni".
Pendant deux jours, dirigeants politiques et patrons de la "tech" se sont réunis dans l'enceinte du Grand Palais. La journée de mardi a été marquée par le discours offensif du vice-président américain J.D. Vance, dont c'est le premier déplacement à l'international depuis la prise de fonctions de Donald Trump fin janvier et l'annonce de "Stargate", un plan d'investissements dans l'IA américaine à hauteur de 500 milliards de dollars.
A rebours d'une Europe voulant aller plus vite tout en définissant un cadre à l'essor de l'IA, il a souhaité faire "tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance" en la matière.
"Les Etats-Unis sont les leaders dans l'IA et notre administration entend qu'ils le restent", a-t-il souligné, quelques heures après la publication d'informations sur une offre non sollicitée d'Elon Musk, sur la start-up OpenAI, à l'origine de ChatGPT.
Mise en garde US contre les partenariats avec les "régimes autoritaires"
Selon le Wall Street Journal, le milliardaire proche de Trump (qui dispose déjà de sa propre start-up d'IA générative, xAI, lancée en 2023) veut, avec un groupe d'investisseurs, racheter l'organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI pour 97,4 milliards de dollars.
"Il essaie probablement de nous ralentir. C'est évidemment un concurrent", a déclaré à Bloomberg TV Sam Altman, le patron d'OpenAI qui avait adressé une fin de non-recevoir lundi soir à Elon Musk.
"J'aimerais qu'il se contente de créer un meilleur produit", a-t-il ajouté, critiquant les "tactiques" de celui qui fut par ailleurs co-fondateur d'OpenAI.
L'entreprise "n'est pas à vendre", a martelé Chris Lehane, le vice-président en charge des affaires publiques d'OpenAI, présent à un événement "business" à Station F, l'incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel, où s'est également rendu le président Macron dans l'après-midi.
Avant de déjeuner à l'Elysée, J.D. Vance avait également mis en garde contre les partenariats avec les "régimes autoritaires", dans une référence à peine voilée à la Chine. "S'associer avec eux revient à enchaîner votre nation à un maître autoritaire qui cherche à infiltrer, s'installer et s'emparer de votre infrastructure d'information".
En réponse aux ambitions américaines, Emmanuel Macron a insisté sur le "besoin de règles" et d'un "cadre de confiance" pour accompagner le développement de l'IA, en clôture du sommet qui s'est traduit pour la France par un plan d'investissements privés à hauteur de 109 milliards d'euros.