
Saïd Temsamani, analyste politique
En recevant les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger — membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) — Sa Majesté le Roi Mohammed VI a confirmé ce que beaucoup observent depuis des années : le Maroc n’est pas un spectateur de l’histoire africaine, il en est l’un des architectes lucides.
Dans un contexte de bouleversement géopolitique, alors que certains multiplient les pressions ou les ingérences, Rabat propose un autre chemin : celui de la souveraineté, de l’intégration régionale et du co-développement solidaire. L’initiative visionnaire du Souverain, visant à connecter les pays du Sahel à l’océan Atlantique, n’est pas une simple offre d’infrastructure. C’est une stratégie de libération économique pour trois nations historiquement marginalisées des circuits mondiaux.
Il ne s’agit pas d’assistanat ni d’annexions déguisées. Il s’agit de rendre aux États sahéliens les moyens matériels de leur indépendance, en leur ouvrant de nouveaux horizons logistiques et commerciaux. À ceux qui parlaient du Sahel comme d’une périphérie instable, le Maroc répond en proposant d’en faire un centre de gravité régional.
Les ministres sahéliens l’ont d’ailleurs exprimé sans ambiguïté : leur adhésion à l’initiative royale est totale. Car derrière ce projet, il y a un pari commun : croire en une Afrique forte par elle-même, et non téléguidée par d’autres puissances. En soutenant l’AES, le Maroc s’aligne sur la trajectoire de peuples qui refusent désormais que leur avenir soit dicté de l’extérieur.
Dans les faits, cette convergence entre Rabat et l’AES annonce une recomposition profonde des équilibres africains. C’est la naissance d’une nouvelle alliance Sud-Sud authentique, non idéologique, portée par des intérêts partagés et une vision claire : celle d’une Afrique maîtresse de ses ressources, de ses routes, de ses choix stratégiques.
Le Maroc prend ainsi date avec l’Histoire. Il confirme que son engagement africain n’est pas conjoncturel, mais fondateur. Et dans un monde fragmenté, où l’autonomie devient la clé de la survie, cette posture est non seulement courageuse, elle est aussi exemplaire.
Face aux défis du siècle — économiques, sécuritaires, climatiques — une certitude s’impose : l’Afrique n’a pas besoin de tuteurs, elle a besoin de partenaires. Le Maroc l’a compris avant beaucoup d’autres. Et aujourd’hui, c’est au Sahel tout entier qu’il tend la main — pour bâtir ensemble une Afrique forte, solidaire et souveraine.
Dans un contexte de bouleversement géopolitique, alors que certains multiplient les pressions ou les ingérences, Rabat propose un autre chemin : celui de la souveraineté, de l’intégration régionale et du co-développement solidaire. L’initiative visionnaire du Souverain, visant à connecter les pays du Sahel à l’océan Atlantique, n’est pas une simple offre d’infrastructure. C’est une stratégie de libération économique pour trois nations historiquement marginalisées des circuits mondiaux.
Il ne s’agit pas d’assistanat ni d’annexions déguisées. Il s’agit de rendre aux États sahéliens les moyens matériels de leur indépendance, en leur ouvrant de nouveaux horizons logistiques et commerciaux. À ceux qui parlaient du Sahel comme d’une périphérie instable, le Maroc répond en proposant d’en faire un centre de gravité régional.
Les ministres sahéliens l’ont d’ailleurs exprimé sans ambiguïté : leur adhésion à l’initiative royale est totale. Car derrière ce projet, il y a un pari commun : croire en une Afrique forte par elle-même, et non téléguidée par d’autres puissances. En soutenant l’AES, le Maroc s’aligne sur la trajectoire de peuples qui refusent désormais que leur avenir soit dicté de l’extérieur.
Dans les faits, cette convergence entre Rabat et l’AES annonce une recomposition profonde des équilibres africains. C’est la naissance d’une nouvelle alliance Sud-Sud authentique, non idéologique, portée par des intérêts partagés et une vision claire : celle d’une Afrique maîtresse de ses ressources, de ses routes, de ses choix stratégiques.
Le Maroc prend ainsi date avec l’Histoire. Il confirme que son engagement africain n’est pas conjoncturel, mais fondateur. Et dans un monde fragmenté, où l’autonomie devient la clé de la survie, cette posture est non seulement courageuse, elle est aussi exemplaire.
Face aux défis du siècle — économiques, sécuritaires, climatiques — une certitude s’impose : l’Afrique n’a pas besoin de tuteurs, elle a besoin de partenaires. Le Maroc l’a compris avant beaucoup d’autres. Et aujourd’hui, c’est au Sahel tout entier qu’il tend la main — pour bâtir ensemble une Afrique forte, solidaire et souveraine.