À ce jour, 7 516 hectares ont été contractualisés par 1 936 agriculteurs. Parmi eux, 1 755 ont déjà semé 6 813 hectares, portant le taux d’avancement du programme à 82 %, selon les données communiquées lundi 2 décembre 2024 par l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole des Doukkala (ORMVAD).
Cette campagne repose sur un encadrement technique renforcé par un comité régional associant l’ORMVAD, les autorités locales, Cosumar, et l’Association des Producteurs de Betterave à Sucre de Doukkala (APBD). Ce comité veille au bon déroulement de toutes les opérations, depuis l’approvisionnement en intrants jusqu’aux phases d’usinage, afin d’optimiser la performance de la filière.
Cette campagne repose sur un encadrement technique renforcé par un comité régional associant l’ORMVAD, les autorités locales, Cosumar, et l’Association des Producteurs de Betterave à Sucre de Doukkala (APBD). Ce comité veille au bon déroulement de toutes les opérations, depuis l’approvisionnement en intrants jusqu’aux phases d’usinage, afin d’optimiser la performance de la filière.
Résilience et innovations au cœur de la stratégie
Les efforts déployés lors de la précédente campagne ont permis d’atteindre un rendement moyen de 64 tonnes par hectare, en nette progression par rapport aux 59 tonnes enregistrées en 2022-2023. Cette amélioration s'explique par des mesures incitatives, notamment la revalorisation des prix payés aux producteurs et l’adoption de systèmes d’irrigation innovants.
Pour faire face aux défis hydriques, de nouvelles initiatives, telles que le dessalement et les transferts d’eau, ont été intégrées cette année. Ces dispositifs visent à renforcer la résilience de la filière, un enjeu crucial dans un contexte de rareté des ressources en eau, souligne la direction de la Sucrerie des Doukkala.
Optimisme et mobilisation des acteurs
Malgré les défis, les acteurs de la filière expriment leur optimisme. "Des conditions climatiques plus favorables seront déterminantes pour consolider les acquis et atteindre nos objectifs", a affirmé Abdelkader Kandil, président de l’APBD.
Cette mobilisation collective témoigne d’un engagement fort en faveur d’un développement durable et compétitif de cette filière stratégique, véritable pilier de la production sucrière nationale.