pour l’année 2024: 33 705 128 kg de produits de la mer, représentant une valeur globale de 214 766 729 DH.
En comparaison, l’année 2023 avait enregistré un volume de 37 573 tonnes, en recul de 10 % par rapport à 2022, où 41 437 tonnes avaient été débarquées. Cette diminution avait été attribuée à des conditions météorologiques défavorables, à la migration des ressources halieutiques vers le sud et à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée. De plus, la hausse des prix du carburant avait impacté de manière significative les professionnels, en particulier les pêcheurs artisanaux, contraints de réduire leurs sorties en mer. Par ailleurs, la collecte estivale des algues marines avait détourné une partie des efforts de pêche, aggravant ainsi le recul des débarquements de poissons.
En 2024, les poissons pélagiques demeurent la principale ressource du port d’El Jadida, avec un volume de 21 008 452 kg, soit 62 % du total des débarquements, pour une valeur de 105 374 728,84 DH, représentant près de 49 % de la valeur globale. La prédominance de ces espèces, notamment les sardines, maquereaux et anchois, s'explique par leur abondance dans les eaux marocaines et leur forte demande, aussi bien sur les marchés nationaux qu'internationaux. Leur utilisation pour la consommation directe, la transformation en conserves ou la production de farine de poisson en fait un pilier économique essentiel. Toutefois, leur contribution à la valeur globale des débarquements reste inférieure à leur volume, soulignant l'importance d'une meilleure valorisation de ces ressources pour accroître leur rentabilité.
Les céphalopodes, qui incluent les poulpes, seiches et calmars, confirment en 2024 leur statut de produits à forte valeur ajoutée, avec un volume de 532 315 kg, générant une valeur de 39 986 859,14 DH, soit 19 % de la valeur totale. Bien que leur volume soit modeste, leur forte demande sur les marchés européens et asiatiques en fait un levier économique clé pour les opérateurs du secteur. Cette performance témoigne du potentiel des espèces à haute valeur commerciale, malgré la nécessité d'une gestion rigoureuse pour prévenir toute surexploitation.
La filière des algues marines poursuit également son essor en 2024, avec un volume de 11 673 880 kg, représentant une valeur de 48 513 425,75 DH, confirmant son rôle croissant dans l’économie locale. Cependant, les quotas de récolte imposés par l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) pour préserver l’équilibre des écosystèmes marins continuent de limiter l’expansion du secteur, après avoir été réduits de 22 000 tonnes à 18 414 tonnes en 2023.
Malgré les résultats encourageants de 2024, des défis majeurs subsistent. Le non-respect des périodes de repos biologique, l’utilisation de filets prohibés et la pression croissante sur certaines espèces nécessitent des mesures plus strictes pour assurer la durabilité des ressources halieutiques. Mohamed Ghezouani, membre de la Fédération des chambres des pêches maritimes (FPM), insiste sur l’urgence d’un encadrement renforcé et d’une sensibilisation accrue des professionnels aux bonnes pratiques de pêche. De plus, les coûts élevés du carburant continuent de peser sur la rentabilité des activités, nécessitant des solutions adaptées pour soutenir les pêcheurs artisanaux, qui représentent une part importante du tissu économique local.
En conclusion, le bilan 2024 reflète une amélioration notable par rapport à l'année précédente, témoignant d’une certaine résilience du secteur face aux défis économiques et environnementaux. Toutefois, la pérennité de cette dynamique repose sur une gestion durable des ressources, un renforcement des dispositifs de contrôle et une meilleure valorisation des produits de la mer afin de garantir une croissance équilibrée et durable du secteur halieutique à El Jadida.
En 2024, les poissons pélagiques demeurent la principale ressource du port d’El Jadida, avec un volume de 21 008 452 kg, soit 62 % du total des débarquements, pour une valeur de 105 374 728,84 DH, représentant près de 49 % de la valeur globale. La prédominance de ces espèces, notamment les sardines, maquereaux et anchois, s'explique par leur abondance dans les eaux marocaines et leur forte demande, aussi bien sur les marchés nationaux qu'internationaux. Leur utilisation pour la consommation directe, la transformation en conserves ou la production de farine de poisson en fait un pilier économique essentiel. Toutefois, leur contribution à la valeur globale des débarquements reste inférieure à leur volume, soulignant l'importance d'une meilleure valorisation de ces ressources pour accroître leur rentabilité.
Les céphalopodes, qui incluent les poulpes, seiches et calmars, confirment en 2024 leur statut de produits à forte valeur ajoutée, avec un volume de 532 315 kg, générant une valeur de 39 986 859,14 DH, soit 19 % de la valeur totale. Bien que leur volume soit modeste, leur forte demande sur les marchés européens et asiatiques en fait un levier économique clé pour les opérateurs du secteur. Cette performance témoigne du potentiel des espèces à haute valeur commerciale, malgré la nécessité d'une gestion rigoureuse pour prévenir toute surexploitation.
La filière des algues marines poursuit également son essor en 2024, avec un volume de 11 673 880 kg, représentant une valeur de 48 513 425,75 DH, confirmant son rôle croissant dans l’économie locale. Cependant, les quotas de récolte imposés par l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) pour préserver l’équilibre des écosystèmes marins continuent de limiter l’expansion du secteur, après avoir été réduits de 22 000 tonnes à 18 414 tonnes en 2023.
Malgré les résultats encourageants de 2024, des défis majeurs subsistent. Le non-respect des périodes de repos biologique, l’utilisation de filets prohibés et la pression croissante sur certaines espèces nécessitent des mesures plus strictes pour assurer la durabilité des ressources halieutiques. Mohamed Ghezouani, membre de la Fédération des chambres des pêches maritimes (FPM), insiste sur l’urgence d’un encadrement renforcé et d’une sensibilisation accrue des professionnels aux bonnes pratiques de pêche. De plus, les coûts élevés du carburant continuent de peser sur la rentabilité des activités, nécessitant des solutions adaptées pour soutenir les pêcheurs artisanaux, qui représentent une part importante du tissu économique local.
En conclusion, le bilan 2024 reflète une amélioration notable par rapport à l'année précédente, témoignant d’une certaine résilience du secteur face aux défis économiques et environnementaux. Toutefois, la pérennité de cette dynamique repose sur une gestion durable des ressources, un renforcement des dispositifs de contrôle et une meilleure valorisation des produits de la mer afin de garantir une croissance équilibrée et durable du secteur halieutique à El Jadida.