Les négociations indirectes qui piétinaient depuis des mois s'étaient accélérées ces derniers jours en vue d'une trêve associée à une libération d'otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Cette attaque a déclenché en riposte une offensive israélienne qui a réduit en ruines une grande partie du territoire et provoqué une crise humanitaire majeure.
Le cessez-le-feu met fin au cauchemar de ses 2,4 millions d'habitants, dont la plupart ont fui leur foyer pour tenter d'échapper aux combats et aux bombardements.
L'accord âprement négocié par les médiateurs internationaux, Qatar, Etats-Unis et Egypte, et conclu à quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, prévoit un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
"Un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération d'otages a été atteint à la suite de la rencontre du Premier ministre qatari (Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani), avec les négociateurs du Hamas et, séparément, avec les négociateurs israéliens, dans son bureau", a annoncé une source proche des discussions.
Dans une première phase, 33 otages devraient être libérés en échange d'un millier de Palestiniens détenus par Israël, selon deux sources proches des négociations. Les otages seraient libérés "par groupes, en commençant par les enfants et les femmes".
La deuxième phase concernera la libération des derniers otages, "les soldats et les hommes en âge d'être mobilisés", ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.
Un responsable israélien a cependant prévenu mardi qu'Israël ne quitterait "pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts".
A mesure que les négociations progressaient, Israël a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.
Mercredi, 27 personnes ont encore été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.
A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'"une trêve soit déclarée".
"Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres", a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants du territoire assiégé, et n'a pas revu sa famille "depuis plus d'un an".
Une seule trêve d'une semaine avait été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l'intransigeance des deux camps.
Mais les pourparlers se sont intensifiés à l'approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le principal allié d'Israël, le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.
Donald Trump a récemment promis "l'enfer" à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour.
Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.
L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.
Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.
Selon l'armée, 408 soldats ont été tués au combat.
Déjà minée avant la guerre par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza sort de la guerre plongée dans le chaos.
Les Nations unies ont estimé que la reconstruction du territoire, dont plus de la moitié du bâti a été détruit, prendrait jusqu'à 15 ans et coûterait plus de 50 milliards d'euros.
Les infrastructures, notamment le réseau de distribution d'eau, ont été très lourdement endommagées.
Famine, froid, et désespoir cernent les installations de fortune où s'abrite en masse la population. La plupart des enfants sont déscolarisés depuis plus d'un an. Seule une poignée d'hôpitaux fonctionne encore, partiellement.
S'il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l'avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, s'était emparé du pouvoir en 2007, chassant l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
Cette attaque a déclenché en riposte une offensive israélienne qui a réduit en ruines une grande partie du territoire et provoqué une crise humanitaire majeure.
Le cessez-le-feu met fin au cauchemar de ses 2,4 millions d'habitants, dont la plupart ont fui leur foyer pour tenter d'échapper aux combats et aux bombardements.
L'accord âprement négocié par les médiateurs internationaux, Qatar, Etats-Unis et Egypte, et conclu à quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, prévoit un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
"Un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération d'otages a été atteint à la suite de la rencontre du Premier ministre qatari (Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani), avec les négociateurs du Hamas et, séparément, avec les négociateurs israéliens, dans son bureau", a annoncé une source proche des discussions.
Dans une première phase, 33 otages devraient être libérés en échange d'un millier de Palestiniens détenus par Israël, selon deux sources proches des négociations. Les otages seraient libérés "par groupes, en commençant par les enfants et les femmes".
La deuxième phase concernera la libération des derniers otages, "les soldats et les hommes en âge d'être mobilisés", ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.
Un responsable israélien a cependant prévenu mardi qu'Israël ne quitterait "pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts".
A mesure que les négociations progressaient, Israël a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.
Mercredi, 27 personnes ont encore été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.
A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'"une trêve soit déclarée".
"Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres", a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants du territoire assiégé, et n'a pas revu sa famille "depuis plus d'un an".
Une seule trêve d'une semaine avait été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l'intransigeance des deux camps.
Mais les pourparlers se sont intensifiés à l'approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le principal allié d'Israël, le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.
Donald Trump a récemment promis "l'enfer" à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour.
Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.
L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.
Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.
Selon l'armée, 408 soldats ont été tués au combat.
Déjà minée avant la guerre par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza sort de la guerre plongée dans le chaos.
Les Nations unies ont estimé que la reconstruction du territoire, dont plus de la moitié du bâti a été détruit, prendrait jusqu'à 15 ans et coûterait plus de 50 milliards d'euros.
Les infrastructures, notamment le réseau de distribution d'eau, ont été très lourdement endommagées.
Famine, froid, et désespoir cernent les installations de fortune où s'abrite en masse la population. La plupart des enfants sont déscolarisés depuis plus d'un an. Seule une poignée d'hôpitaux fonctionne encore, partiellement.
S'il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l'avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, s'était emparé du pouvoir en 2007, chassant l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.