Selon des sources de sécurité, Pékin, qui considère Taïwan comme un territoire chinois, s'apprête à lancer une nouvelle série d'exercices militaires, affirmant vouloir "défendre fermement" sa souveraineté.
"La Chine défendra fermement sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, décrivant Taïwan comme une partie "inaliénable" de la Chine.
La Chine a mis en place sept "zones réservées temporaires" d'espace aérien à l'est des provinces orientales de Fujian et de Zhejiang, a déclaré le ministère taïwanais de la Défense dans un communiqué. Il a ajouté que ces restrictions seraient en vigueur de lundi à mercredi.
De telles zones sont temporairement réservées et allouées à un utilisateur spécifique pendant une période déterminée, mais elles peuvent être traversées par d'autres vols avec l'autorisation des contrôleurs, conformément aux règles internationales.
Le ministère chinois de la Défense n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire de Reuters.
Une source au sein de la sécurité à Taipei a déclaré à Reuters que la Chine avait actuellement près de 90 navires et des garde-côtes dans les eaux proches de Taïwan, des îles japonaises méridionales et des mers de Chine orientale et méridionale, dont les deux tiers environ relèvent des navires de la marine.
L'armée taïwanaise a dit de son côté avoir déclenché ses "exercices de préparation au combat" dans des lieux stratégiques et que ses navires de la marine et des garde-côtes surveillaient de près les activités militaires chinoises. "Toute action unilatérale, irrationnelle et provocatrice pourrait gravement nuire à la paix et à la stabilité dans la région indo-pacifique, ce que la communauté internationale n'acceptera pas", a prévenu le ministère taïwanais de la Défense.
Dans un communiqué distinct, les garde-côtes taïwanais ont indiqué que sept navires des garde-côtes chinois se livraient à un "harcèlement de zone grise" à l'encontre de l'île depuis le début de la journée.
"La Chine défendra fermement sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, décrivant Taïwan comme une partie "inaliénable" de la Chine.
La Chine a mis en place sept "zones réservées temporaires" d'espace aérien à l'est des provinces orientales de Fujian et de Zhejiang, a déclaré le ministère taïwanais de la Défense dans un communiqué. Il a ajouté que ces restrictions seraient en vigueur de lundi à mercredi.
De telles zones sont temporairement réservées et allouées à un utilisateur spécifique pendant une période déterminée, mais elles peuvent être traversées par d'autres vols avec l'autorisation des contrôleurs, conformément aux règles internationales.
Le ministère chinois de la Défense n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire de Reuters.
Une source au sein de la sécurité à Taipei a déclaré à Reuters que la Chine avait actuellement près de 90 navires et des garde-côtes dans les eaux proches de Taïwan, des îles japonaises méridionales et des mers de Chine orientale et méridionale, dont les deux tiers environ relèvent des navires de la marine.
L'armée taïwanaise a dit de son côté avoir déclenché ses "exercices de préparation au combat" dans des lieux stratégiques et que ses navires de la marine et des garde-côtes surveillaient de près les activités militaires chinoises. "Toute action unilatérale, irrationnelle et provocatrice pourrait gravement nuire à la paix et à la stabilité dans la région indo-pacifique, ce que la communauté internationale n'acceptera pas", a prévenu le ministère taïwanais de la Défense.
Dans un communiqué distinct, les garde-côtes taïwanais ont indiqué que sept navires des garde-côtes chinois se livraient à un "harcèlement de zone grise" à l'encontre de l'île depuis le début de la journée.
Pékin dénonce le passage à Hawaï du président taïwanais
Les manœuvres chinoises s’inscrivent en réponse au récent déplacement du président taïwanais Lai Ching-te dans le Pacifique. Ce dernier a fait escale à Hawaï et Guam, un territoire insulaire américain.
La Chine a indiqué dimanche "condamner fermement" l'autorisation accordée par les Etats-Unis au passage à Hawaï du président taïwanais Lai Ching-te, où il a notamment été accueilli par le gouverneur de cet archipel américain.
Il s'agit de la première étape de la tournée du dirigeant taïwanais dans plusieurs territoires du Pacifique, un voyage qu'il présente comme l'entrée dans une "nouvelle ère démocratique", mais qui suscite l'ire de Pékin.
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle n'exclut pas le recours à la force pour y parvenir.
Opposée à toute initiative donnant aux autorités taïwanaises une légitimité internationale, la Chine est vent debout contre tout contact officiel entre Taïwan et d'autres pays.
A Hawaï, Lai Ching-te a été accueilli par le gouverneur Josh Green ainsi que par Ingrid Larson, la directrice à Washington de la représentation américaine à Taipei (American Institute in Taiwan).
La Chine a indiqué dimanche "condamner fermement" l'autorisation accordée par les Etats-Unis au passage à Hawaï du président taïwanais Lai Ching-te, où il a notamment été accueilli par le gouverneur de cet archipel américain.
Il s'agit de la première étape de la tournée du dirigeant taïwanais dans plusieurs territoires du Pacifique, un voyage qu'il présente comme l'entrée dans une "nouvelle ère démocratique", mais qui suscite l'ire de Pékin.
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle n'exclut pas le recours à la force pour y parvenir.
Opposée à toute initiative donnant aux autorités taïwanaises une légitimité internationale, la Chine est vent debout contre tout contact officiel entre Taïwan et d'autres pays.
A Hawaï, Lai Ching-te a été accueilli par le gouverneur Josh Green ainsi que par Ingrid Larson, la directrice à Washington de la représentation américaine à Taipei (American Institute in Taiwan).