Si les prévisions des macro-économistes laissent croire à une reprise en ce début d’année, suite aux prémices d’une saison agricole boostée par un ciel généreux et la poursuite de la courbe ascendante des activités du commerce et des services, la carte nationale des taux de chômage durant le premier trimestre de l’année en cours témoigne du contraire.
Le volume de l’emploi a une fois de plus baissé de 202.000 postes, suite à une chute des opportunités dans des secteurs stratégiques et à forte valeur ajoutée pour le pays, tels que l’agriculture, forêt et pêche et l’industrie sans oublier l’artisanat. Ces chiffres, qui ont fait grimper le taux de chômage de 12,5% au niveau national, cachent toutefois de profondes inégalités géographiques et nous montrent également des disparités marquées entre les différentes zones d’emploi. Cinq régions abritent, à elle seules, 72% de l’ensemble des actifs âgés et pas plus de quatre régions affichent des taux d’activité plus élevés que la moyenne nationale. En passant au crible ces données, on s’aperçoit que la proximité d’une métropole, l’intensité des mobilités quotidiennes avec les territoires voisins, sans oublier la diversité productive, jouent un rôle central dans le classement des régions. Si les régions « isolées » n’arrivent toujours pas à afficher une bonne performance en termes d’emploi, c’est que les infrastructures routières, commerciales et industrielles n’y sont pas favorables.
C’est ainsi que le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal a déclaré sans ambages, lors d’un débat organisé par la Fondation Lafqui Titouani : « Il est grand temps d’assurer une répartition équitable des richesses », en misant tout d’abord sur la production nationale, pour créer des opportunités de travail dans toutes les régions du Maroc et non à l’étranger.
Un levier efficace semble donc résider dans un modèle de développement dont la pierre angulaire serait la capitalisation des ressources à disposition, en tablant sur les complémentarités avec les territoires adjacents, en vue d’atteindre une intégration infrarégionale.
Le volume de l’emploi a une fois de plus baissé de 202.000 postes, suite à une chute des opportunités dans des secteurs stratégiques et à forte valeur ajoutée pour le pays, tels que l’agriculture, forêt et pêche et l’industrie sans oublier l’artisanat. Ces chiffres, qui ont fait grimper le taux de chômage de 12,5% au niveau national, cachent toutefois de profondes inégalités géographiques et nous montrent également des disparités marquées entre les différentes zones d’emploi. Cinq régions abritent, à elle seules, 72% de l’ensemble des actifs âgés et pas plus de quatre régions affichent des taux d’activité plus élevés que la moyenne nationale. En passant au crible ces données, on s’aperçoit que la proximité d’une métropole, l’intensité des mobilités quotidiennes avec les territoires voisins, sans oublier la diversité productive, jouent un rôle central dans le classement des régions. Si les régions « isolées » n’arrivent toujours pas à afficher une bonne performance en termes d’emploi, c’est que les infrastructures routières, commerciales et industrielles n’y sont pas favorables.
C’est ainsi que le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal a déclaré sans ambages, lors d’un débat organisé par la Fondation Lafqui Titouani : « Il est grand temps d’assurer une répartition équitable des richesses », en misant tout d’abord sur la production nationale, pour créer des opportunités de travail dans toutes les régions du Maroc et non à l’étranger.
Un levier efficace semble donc résider dans un modèle de développement dont la pierre angulaire serait la capitalisation des ressources à disposition, en tablant sur les complémentarités avec les territoires adjacents, en vue d’atteindre une intégration infrarégionale.