Environ 14 millions d'électeurs ont refusé dimanche de départager Emmanuel Macron - qui a été réélu pour un second mandat - et Marine Le Pen, soit un million de plus que les abstentionnistes du premier tour le 10 avril (12,8 millions).
A quoi s'ajoutent les 6,5% des inscrits qui ont refusé de choisir eux aussi en glissant un bulletin blanc ou nul, soit plus 3 millions d'électeurs.
"35% du corps électoral soit n'a pas voté, soit a voté blanc et nul", a résumé sur la chaîne LCI le politologue Jérôme Jaffré.
Jamais une abstention aussi forte n'avait été enregistrée à un second tour d'une présidentielle, à l'exception d'un record en 1969.
"On voit bien qu'il n'y a pas eu de sursaut de mobilisation, finalement un grand nombre d'électeurs ne se sont pas sentis concernés par cette affiche, comme ils ne s'étaient pas sentis concernés par la même affiche en 2017", a abondé Bernard Sananès, du cabinet d'études Elabe.
Petite consolation, le record des bulletins blancs et nuls de 2017 - plus de 3 millions de bulletins blancs et un million de bulletins nuls au second tour - n'est pas égalé.
"C'est une petite surprise que l'on n'ait pas plus d'abstention et de bulletins blancs et nuls qu'en 2017, vu le climat anti-Macron, avec une partie de la gauche qui le déteste vraiment, et le fait qu'il y a eu cinq ans de mandat entretemps", analyse la politiste Anne Jadot, de l'université de Lorraine (est).
"Mais il y a sans doute eu finalement une vraie peur qui a conduit les gens à faire un barrage malgré tout en allant voter", explique-t-elle à propos du choix notamment d'une partie de l'électorat de la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon.
Les plus jeunes ont aussi été plus nombreux à refuser de choisir. "40% des moins de 25 ans se sont abstenus et 80% des plus de 65 ans sont allés voter, c'est-à-dire que nous avons une France âgée qui a massivement voté pour Emmanuel Macron et une France jeune qui s'est en partie détournée du scrutin, c'est un fossé sociologique majeur", met en garde Jérôme Jaffré.
A quoi s'ajoutent les 6,5% des inscrits qui ont refusé de choisir eux aussi en glissant un bulletin blanc ou nul, soit plus 3 millions d'électeurs.
"35% du corps électoral soit n'a pas voté, soit a voté blanc et nul", a résumé sur la chaîne LCI le politologue Jérôme Jaffré.
Jamais une abstention aussi forte n'avait été enregistrée à un second tour d'une présidentielle, à l'exception d'un record en 1969.
"On voit bien qu'il n'y a pas eu de sursaut de mobilisation, finalement un grand nombre d'électeurs ne se sont pas sentis concernés par cette affiche, comme ils ne s'étaient pas sentis concernés par la même affiche en 2017", a abondé Bernard Sananès, du cabinet d'études Elabe.
Petite consolation, le record des bulletins blancs et nuls de 2017 - plus de 3 millions de bulletins blancs et un million de bulletins nuls au second tour - n'est pas égalé.
"C'est une petite surprise que l'on n'ait pas plus d'abstention et de bulletins blancs et nuls qu'en 2017, vu le climat anti-Macron, avec une partie de la gauche qui le déteste vraiment, et le fait qu'il y a eu cinq ans de mandat entretemps", analyse la politiste Anne Jadot, de l'université de Lorraine (est).
"Mais il y a sans doute eu finalement une vraie peur qui a conduit les gens à faire un barrage malgré tout en allant voter", explique-t-elle à propos du choix notamment d'une partie de l'électorat de la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon.
Les plus jeunes ont aussi été plus nombreux à refuser de choisir. "40% des moins de 25 ans se sont abstenus et 80% des plus de 65 ans sont allés voter, c'est-à-dire que nous avons une France âgée qui a massivement voté pour Emmanuel Macron et une France jeune qui s'est en partie détournée du scrutin, c'est un fossé sociologique majeur", met en garde Jérôme Jaffré.