Le 25 avril 2019, l’accord tripartite sur le dialogue social était signé, in extrémis, à la veille d’un 1er mai qui promettait d’être chaud. Conclu à mi-chemin de la fin d’une législature cahoteuse, ce pacte s’apparentait davantage à une action de déminage de dernière chance.
Passablement apaisée par ce signe insuffisant de bonne volonté, la rue n’en continuera pas moins de gronder et les dossiers délicats à s’amasser, jusqu’à ce qu’un large remaniement ministériel soit opéré en octobre de la même année, suivi d’une batterie d’annonces Royales sur le lancement de chantiers sociaux tout aussi prometteurs les uns que les autres : Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD), Programme national prioritaire d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 et, surtout, Programme intégré d’appui et de financement des entreprises avec comme fleuron le projet Intelaka essentiellement dédié aux jeunes.
La pandémie du Coronavirus viendra ensuite ralentir, sans freiner, cet élan salvateur porté par le Roi qui venait encore une fois à la rescousse d’un Exécutif timoré, hésitant et défaillant. Le Maroc, comme le reste du monde, se retrouve alors confronté à une situation inédite qui l’oblige à aiguiller ses ressources et son énergie vers le colmatage des brèches béantes générées par plusieurs années de gestion sociale inefficiente.
Le 1er mai que nous fêtons pour la deuxième année consécutive sous cloche, aurait pu être celui de la célébration d’une cohésion sociale retrouvée. Il n’en sera rien, puisque la plupart des clauses de l’accord tripartite sur le dialogue social restent en suspens, tandis que les manifestations et les attroupements sont bannis sous couvert de mesures sanitaires. En parallèle, plusieurs secteurs parmi les plus vitaux, dont la Santé et l’Education, sont traversés par une lame de fond de protestations marquée par la multiplication des grèves.
Entre temps, dans le Nord, des jeunes, « désespérément inconscients », inventent une nouvelle forme de protestation sociale en mettant en scène une opération de Hrig groupé à la nage, en plein jour et dans une mer démontée, qui a coûté la mort et la disparition inutiles de plusieurs d’entre eux.
Le 1er mai 2022 sera-t-il célébré en maillots de bain sur les vagues de l’océan ?
Passablement apaisée par ce signe insuffisant de bonne volonté, la rue n’en continuera pas moins de gronder et les dossiers délicats à s’amasser, jusqu’à ce qu’un large remaniement ministériel soit opéré en octobre de la même année, suivi d’une batterie d’annonces Royales sur le lancement de chantiers sociaux tout aussi prometteurs les uns que les autres : Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD), Programme national prioritaire d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 et, surtout, Programme intégré d’appui et de financement des entreprises avec comme fleuron le projet Intelaka essentiellement dédié aux jeunes.
La pandémie du Coronavirus viendra ensuite ralentir, sans freiner, cet élan salvateur porté par le Roi qui venait encore une fois à la rescousse d’un Exécutif timoré, hésitant et défaillant. Le Maroc, comme le reste du monde, se retrouve alors confronté à une situation inédite qui l’oblige à aiguiller ses ressources et son énergie vers le colmatage des brèches béantes générées par plusieurs années de gestion sociale inefficiente.
Le 1er mai que nous fêtons pour la deuxième année consécutive sous cloche, aurait pu être celui de la célébration d’une cohésion sociale retrouvée. Il n’en sera rien, puisque la plupart des clauses de l’accord tripartite sur le dialogue social restent en suspens, tandis que les manifestations et les attroupements sont bannis sous couvert de mesures sanitaires. En parallèle, plusieurs secteurs parmi les plus vitaux, dont la Santé et l’Education, sont traversés par une lame de fond de protestations marquée par la multiplication des grèves.
Entre temps, dans le Nord, des jeunes, « désespérément inconscients », inventent une nouvelle forme de protestation sociale en mettant en scène une opération de Hrig groupé à la nage, en plein jour et dans une mer démontée, qui a coûté la mort et la disparition inutiles de plusieurs d’entre eux.
Le 1er mai 2022 sera-t-il célébré en maillots de bain sur les vagues de l’océan ?