Le 10 septembre 1844, la France et le Maroc sous Moulay Abderrahmane ont signé à Tanger un traité pour la paix. Il intervient suite à la bataille d’Isly près d’Oujda, le bombardement de Tanger le 10 août de la même année et l’occupation de Mogador. Réponse de la France coloniale qui mettra un terme au soutien du Maroc à l’émir Abdelkader.
Le Maroc commémore le 14 août de chaque année le souvenir de la bataille d'Isly qui immortalise le courage des marocains. Ce jour-là en 1844, la France avait attaqué les forces marocaines près d'Oujda, à la frontière nord avec l'Algérie, alors que le sultan marocain refusait d'abandonner son soutien à la résistance de l'Algérie contre l'occupation coloniale.
La bataille d'Isly illustre l'engagement du Royaume envers son voisin maghrébin, malgré la défaite écrasante des forces marocaines.
La bataille s'est déroulée près de la rivière Isly, à environ huit kilomètres de la ville d'Oujda. Le maréchal Thomas Robert Bugeaud a mené environs 11.000 soldats français contre le Maroc.
Bugeaud a été l'instigateur de la bataille d'Isly sans déclaration de guerre officielle dans le but d'achever la conquête de l'Algérie par la France. Il a cherché à forcer le Maroc à renoncer à son soutien au chef de la résistance algérienne Abdelkader qui était un proche allié du sultan marocain Abderrahmane. Le sultan était un fervent partisan de l'Algérie et de son peuple pendant l'occupation française, qui a officiellement commencé en 1830.
Alors que l'Algérie luttait contre les forces d'invasion perdant bataille après bataille et largement dépassé en nombre, le chef de la résistance Abdelkader a cherché refuge auprès du sultan Abderrahmane en 1841. Le soutien du Maroc à l'Algérie s'est poursuivi au fil des années.
L'alliance maroco-algérienne a attisé la colère de la France coloniale, qui a commencé à menacer en 1843 d'envahir le Maroc à moins qu'elle n'abandonne son soutien à Abdelkader.
Le ferme soutien du Maroc à son voisin a eu des conséquences désastreuses, déclenchant la première bataille franco-marocaine. La campagne militaire de la France contre le Maroc a commencé par une attaque navale sur Tanger le 6 août 1844, suivie de la bataille d'Isly le 14 août.
Le sultan Abderrahmane a été ainsi contraint d'accepter les conditions françaises et de signer le traité de Tanger qui a mis fin à la guerre franco-marocaine le 10 septembre 1844.
En signant ce Traité, le Maroc a accepté de reconnaître l'Algérie comme faisant partie de l'Empire français, de réduire la taille de sa garnison à Oujda et d'établir une commission pour délimiter la frontière. La frontière, qui est essentiellement la frontière moderne entre le Maroc et l'Algérie, a été acceptée dans le traité de Lalla Maghnia.
Le Maroc commémore le 14 août de chaque année le souvenir de la bataille d'Isly qui immortalise le courage des marocains. Ce jour-là en 1844, la France avait attaqué les forces marocaines près d'Oujda, à la frontière nord avec l'Algérie, alors que le sultan marocain refusait d'abandonner son soutien à la résistance de l'Algérie contre l'occupation coloniale.
La bataille d'Isly illustre l'engagement du Royaume envers son voisin maghrébin, malgré la défaite écrasante des forces marocaines.
La bataille s'est déroulée près de la rivière Isly, à environ huit kilomètres de la ville d'Oujda. Le maréchal Thomas Robert Bugeaud a mené environs 11.000 soldats français contre le Maroc.
Bugeaud a été l'instigateur de la bataille d'Isly sans déclaration de guerre officielle dans le but d'achever la conquête de l'Algérie par la France. Il a cherché à forcer le Maroc à renoncer à son soutien au chef de la résistance algérienne Abdelkader qui était un proche allié du sultan marocain Abderrahmane. Le sultan était un fervent partisan de l'Algérie et de son peuple pendant l'occupation française, qui a officiellement commencé en 1830.
Alors que l'Algérie luttait contre les forces d'invasion perdant bataille après bataille et largement dépassé en nombre, le chef de la résistance Abdelkader a cherché refuge auprès du sultan Abderrahmane en 1841. Le soutien du Maroc à l'Algérie s'est poursuivi au fil des années.
L'alliance maroco-algérienne a attisé la colère de la France coloniale, qui a commencé à menacer en 1843 d'envahir le Maroc à moins qu'elle n'abandonne son soutien à Abdelkader.
Le ferme soutien du Maroc à son voisin a eu des conséquences désastreuses, déclenchant la première bataille franco-marocaine. La campagne militaire de la France contre le Maroc a commencé par une attaque navale sur Tanger le 6 août 1844, suivie de la bataille d'Isly le 14 août.
Le sultan Abderrahmane a été ainsi contraint d'accepter les conditions françaises et de signer le traité de Tanger qui a mis fin à la guerre franco-marocaine le 10 septembre 1844.
En signant ce Traité, le Maroc a accepté de reconnaître l'Algérie comme faisant partie de l'Empire français, de réduire la taille de sa garnison à Oujda et d'établir une commission pour délimiter la frontière. La frontière, qui est essentiellement la frontière moderne entre le Maroc et l'Algérie, a été acceptée dans le traité de Lalla Maghnia.