Depuis des mois, nous vivons dans la crainte que la situation épidémiologique se dégrade au point d’affoler les compteurs du nombre de contaminations. Et ce qu’on redoutait est arrivé ! En seulement une semaine, le Royaume a comptabilisé plus de 21.000 infections, remettant sur la table la probabilité d’un reconfinement dans les prochaines semaines, prolongeant le climat de sinistrose pour une économie qui commence à peine à tirer son épingle du jeu.
Mais loin des perspectives économiques, cette nouvelle flambée épidémique, alimentée par le très virulent variant Delta, est accompagnée d’une vague d’incertitudes et d’infox sur un éventuel « lockdown », suscitant l’angoisse des Marocains, particulièrement ceux souhaitant profiter de leurs vacances d’été et qui ont d’ores et déjà réservé leurs séjours.
La recrudescence épidémiologique est également accompagnée par une hausse des tests anti-Covid, qui explique, selon certains spécialistes, la montée en flèche des cas positifs. Toutefois, il faut se rendre à l’évidence que l’envolée des PCR est loin de suffire pour expliquer l’explosion des contaminations de cette vague, bien plus forte et rapide que les précédentes. Il suffit de faire un tour sur la corniche de Aïn Diab à Casablanca, sur la rive de Bouregreg à Rabat, ou encore sur la grande plage d’Agadir, pour s’apercevoir du relâchement total de la population, créant un terrain propice pour la propagation du virus.
À cela, s’ajoute le non-respect des quotas fixés par les autorités publiques pour les cafés et restaurants, sans oublier les transports en commun où la promiscuité est devenue monnaie courante, les souks où la désinfection des lieux est devenue un mythe, les entreprises où le respect des gestes barrières se fait de plus en plus rare…Et la liste n’est pas exhaustive.
Mais malgré ce tableau sanitaire sinistré, le Maroc reste relativement résilient comparé à plusieurs pays voisins, avec un taux de létalité modéré par rapport au nombre de contaminations, et ce, grâce au bon déroulement de la campagne de vaccination. Une tendance que l’on espère pérenne et qui atteste de la pertinence de la stratégie engagée par l’Etat sous la conduite du Roi. L’adhésion à cet effort s’impose à tous.
Mais loin des perspectives économiques, cette nouvelle flambée épidémique, alimentée par le très virulent variant Delta, est accompagnée d’une vague d’incertitudes et d’infox sur un éventuel « lockdown », suscitant l’angoisse des Marocains, particulièrement ceux souhaitant profiter de leurs vacances d’été et qui ont d’ores et déjà réservé leurs séjours.
La recrudescence épidémiologique est également accompagnée par une hausse des tests anti-Covid, qui explique, selon certains spécialistes, la montée en flèche des cas positifs. Toutefois, il faut se rendre à l’évidence que l’envolée des PCR est loin de suffire pour expliquer l’explosion des contaminations de cette vague, bien plus forte et rapide que les précédentes. Il suffit de faire un tour sur la corniche de Aïn Diab à Casablanca, sur la rive de Bouregreg à Rabat, ou encore sur la grande plage d’Agadir, pour s’apercevoir du relâchement total de la population, créant un terrain propice pour la propagation du virus.
À cela, s’ajoute le non-respect des quotas fixés par les autorités publiques pour les cafés et restaurants, sans oublier les transports en commun où la promiscuité est devenue monnaie courante, les souks où la désinfection des lieux est devenue un mythe, les entreprises où le respect des gestes barrières se fait de plus en plus rare…Et la liste n’est pas exhaustive.
Mais malgré ce tableau sanitaire sinistré, le Maroc reste relativement résilient comparé à plusieurs pays voisins, avec un taux de létalité modéré par rapport au nombre de contaminations, et ce, grâce au bon déroulement de la campagne de vaccination. Une tendance que l’on espère pérenne et qui atteste de la pertinence de la stratégie engagée par l’Etat sous la conduite du Roi. L’adhésion à cet effort s’impose à tous.
Saâd JAFRI