
Chaque année, le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, offre l’occasion de dresser un bilan des avancées réalisées en matière d’égalité des sexes et de rappeler les défis persistants. Sur cette question, notre pays a parcouru un long chemin depuis l’avènement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a placé les droits des femmes et leur intégration dans le monde socio-professionnel comme une condition sine qua non pour le développement du pays.
C’est dans cette optique qu’Il a initié plusieurs réformes visant à promouvoir le rôle des femmes dans la société marocaine et à les libérer du carcan juridique, économique et culturel qui freine leur épanouissement. L’objectif est de leur permettre de mobiliser pleinement leur énergie, leurs compétences et leur créativité au service de la construction d’un Maroc moderne et inclusif.
En 2004, soit à peine cinq ans après Son accession au Trône, le Souverain engage une réforme profonde de la Moudawana afin de rééquilibrer les rapports entre les femmes et les hommes face à la loi et de garantir une meilleure protection des droits des femmes dans le cadre familial et sociétal. Ainsi, en dépit de la résistance des courants conservateurs au sein du paysage politique marocain, ce Code verra le jour et amorcera une révolution dans les rapports familiaux. Ces avancées se sont notamment concrétisées par l’accès des femmes au droit de divorce, la possibilité pour les mères de transmettre leur nationalité et le durcissement des conditions encadrant la polygamie. Si ces progrès étaient révolutionnaires à l’époque, ils montrent aujourd’hui leurs limites, vingt ans plus tard. C’est dans ce contexte que, par une lettre adressée au Chef du gouvernement début octobre 2023, le Souverain a appelé à l’activation du chantier de la seconde réforme de la Moudawana sous son règne.
Le projet de loi, rédigé par une commission spéciale puis soumis par Sa Majesté le Roi au Conseil supérieur des oulémas pour validation, s’apprête désormais à entrer dans le circuit législatif. Le débat sera, comme pour la précédente réforme, houleux au sein du Parlement et dans la société, mais la réussite de ce rendez-vous est essentielle pour garantir une véritable libération de la femme marocaine et instaurer une égalité effective entre les sexes, tant sur le plan juridique que dans le monde socio-professionnel.
C’est dans cette optique qu’Il a initié plusieurs réformes visant à promouvoir le rôle des femmes dans la société marocaine et à les libérer du carcan juridique, économique et culturel qui freine leur épanouissement. L’objectif est de leur permettre de mobiliser pleinement leur énergie, leurs compétences et leur créativité au service de la construction d’un Maroc moderne et inclusif.
En 2004, soit à peine cinq ans après Son accession au Trône, le Souverain engage une réforme profonde de la Moudawana afin de rééquilibrer les rapports entre les femmes et les hommes face à la loi et de garantir une meilleure protection des droits des femmes dans le cadre familial et sociétal. Ainsi, en dépit de la résistance des courants conservateurs au sein du paysage politique marocain, ce Code verra le jour et amorcera une révolution dans les rapports familiaux. Ces avancées se sont notamment concrétisées par l’accès des femmes au droit de divorce, la possibilité pour les mères de transmettre leur nationalité et le durcissement des conditions encadrant la polygamie. Si ces progrès étaient révolutionnaires à l’époque, ils montrent aujourd’hui leurs limites, vingt ans plus tard. C’est dans ce contexte que, par une lettre adressée au Chef du gouvernement début octobre 2023, le Souverain a appelé à l’activation du chantier de la seconde réforme de la Moudawana sous son règne.
Le projet de loi, rédigé par une commission spéciale puis soumis par Sa Majesté le Roi au Conseil supérieur des oulémas pour validation, s’apprête désormais à entrer dans le circuit législatif. Le débat sera, comme pour la précédente réforme, houleux au sein du Parlement et dans la société, mais la réussite de ce rendez-vous est essentielle pour garantir une véritable libération de la femme marocaine et instaurer une égalité effective entre les sexes, tant sur le plan juridique que dans le monde socio-professionnel.