
Alors que Tanger se rapproche de l’accueil de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et de la Coupe du monde 2030, une question centrale se pose quant à la préparation de la ville à accueillir ces événements sportifs majeurs.
Alors que le maire de Tanger, Mounir Limouri, évoque des projets ambitieux visant à améliorer les transports et les infrastructures, dans une récente interview accordée à la presse, de nombreux quartiers populaires tels que Beni Makada, Moujahidine, Mesnana, Moghogha, Aouama et d'autres souffrent de routes négligées et de ruelles non pavées.
Ces quartiers, qui représentent une grande partie du schéma urbain de la ville, présentent un contraste frappant entre l'image « globale » que la communauté veut présenter et la réalité quotidienne vécue par les habitants.
Des rapports antérieurs indiquent que Tanger a englouti un budget énorme dans le cadre du programme « Grand Tanger », mais la mise en œuvre des projets est restée limitée à certaines zones.
Malgré l'installation annoncée d'éclairage intelligent et d'installations améliorées, les accidents de la circulation sont en augmentation, la ville enregistrant une augmentation de 15% des accidents de la circulation par rapport à l'année précédente.
Est-il suffisant de promouvoir des projets ambitieux pour changer la réalité quotidienne de la population ?
Organiser la Coupe du monde n’est pas seulement un honneur sportif, c’est une immense responsabilité qui exige une vision globale. Si l’on ne s’attaque pas aux problèmes fondamentaux de Tanger, comme le manque de services de base et le délabrement des infrastructures, cette opportunité pourrait se transformer en un fardeau.
En parallèle avec les déclarations optimistes du maire, une mauvaise novelle concernant l’organisation Coupe du monde 2030 arrive en direct du siège de la FIFA de Zurich en Suisse. Un vrai cri d’alarme retentit aux portes de la FRMF, de la Wilaya et de la mairie.
Les émissaires chargés du contrôle des infrastructures des candidats à accueillir les rencontres du Mondial ont décidé d’éliminer deux villes en Espagne, une ville au Portugal et au Maroc mais leur nom n’a pas été révélé avec un grand secret.
Selon des rumeurs, Tanger pourrait être la cible pour la mauvaise notation dans l’évaluation surtout dans le domaine du transport, des installations sanitaires et hôtelières.
A vrai die, rien ne va, car d’une part, le manque de moyens de transport urbain donne beaucoup à réfléchir et l’embouteillage de voitures à l’entrée et à la sortie de la ville est pointé du doigt.
A titre d’exemple, le trajet centre ville-Grand Stade est d’une durée d’une heure et il est impensable de trouver une solution au passage rapide d’une ambulance transportant un footballeur blessé ou un spectateur en crise.
Pour l’infrastructure sanitaire, il est regrettable de constater que les hôpitaux de santé publique ne répondent pas aux besoins d’une population en croissance démographique et les services offerts au centre hospitalier Mohammed V et à l’hôpital universitaire donnent beaucoup à réfléchir sans toutefois oublier que les cliniques du secteur privé sont trop cher.
Quant aux hôtels, bien qu’ils constituent l’orgueil du tourisme, bien qu’ils offrent un grand confort, ils ne répondent pas aux nécessités des amateurs du football, venant de l’étranger, qui demandent des hôtels de trois étoiles.
A vrai dire, ces lieux d’hébergement, à Tanger, sont dans un état déplorable et les visiteurs sportifs fuient les quatre et les cinq étoiles qui sont très chers.
Actuellement, les trois étoiles tangéroises sont bien loin de la qualité de celles d’Espagne ou du Portugal.
Alors que le maire de Tanger, Mounir Limouri, évoque des projets ambitieux visant à améliorer les transports et les infrastructures, dans une récente interview accordée à la presse, de nombreux quartiers populaires tels que Beni Makada, Moujahidine, Mesnana, Moghogha, Aouama et d'autres souffrent de routes négligées et de ruelles non pavées.
Ces quartiers, qui représentent une grande partie du schéma urbain de la ville, présentent un contraste frappant entre l'image « globale » que la communauté veut présenter et la réalité quotidienne vécue par les habitants.
Des rapports antérieurs indiquent que Tanger a englouti un budget énorme dans le cadre du programme « Grand Tanger », mais la mise en œuvre des projets est restée limitée à certaines zones.
Malgré l'installation annoncée d'éclairage intelligent et d'installations améliorées, les accidents de la circulation sont en augmentation, la ville enregistrant une augmentation de 15% des accidents de la circulation par rapport à l'année précédente.
Est-il suffisant de promouvoir des projets ambitieux pour changer la réalité quotidienne de la population ?
Organiser la Coupe du monde n’est pas seulement un honneur sportif, c’est une immense responsabilité qui exige une vision globale. Si l’on ne s’attaque pas aux problèmes fondamentaux de Tanger, comme le manque de services de base et le délabrement des infrastructures, cette opportunité pourrait se transformer en un fardeau.
En parallèle avec les déclarations optimistes du maire, une mauvaise novelle concernant l’organisation Coupe du monde 2030 arrive en direct du siège de la FIFA de Zurich en Suisse. Un vrai cri d’alarme retentit aux portes de la FRMF, de la Wilaya et de la mairie.
Les émissaires chargés du contrôle des infrastructures des candidats à accueillir les rencontres du Mondial ont décidé d’éliminer deux villes en Espagne, une ville au Portugal et au Maroc mais leur nom n’a pas été révélé avec un grand secret.
Selon des rumeurs, Tanger pourrait être la cible pour la mauvaise notation dans l’évaluation surtout dans le domaine du transport, des installations sanitaires et hôtelières.
A vrai die, rien ne va, car d’une part, le manque de moyens de transport urbain donne beaucoup à réfléchir et l’embouteillage de voitures à l’entrée et à la sortie de la ville est pointé du doigt.
A titre d’exemple, le trajet centre ville-Grand Stade est d’une durée d’une heure et il est impensable de trouver une solution au passage rapide d’une ambulance transportant un footballeur blessé ou un spectateur en crise.
Pour l’infrastructure sanitaire, il est regrettable de constater que les hôpitaux de santé publique ne répondent pas aux besoins d’une population en croissance démographique et les services offerts au centre hospitalier Mohammed V et à l’hôpital universitaire donnent beaucoup à réfléchir sans toutefois oublier que les cliniques du secteur privé sont trop cher.
Quant aux hôtels, bien qu’ils constituent l’orgueil du tourisme, bien qu’ils offrent un grand confort, ils ne répondent pas aux nécessités des amateurs du football, venant de l’étranger, qui demandent des hôtels de trois étoiles.
A vrai dire, ces lieux d’hébergement, à Tanger, sont dans un état déplorable et les visiteurs sportifs fuient les quatre et les cinq étoiles qui sont très chers.
Actuellement, les trois étoiles tangéroises sont bien loin de la qualité de celles d’Espagne ou du Portugal.