Ça se concrétise… petit à petit… mais ça se concrétise ! Depuis des mois, les projets dédiés à la transition vers les énergies vertes et l’économie décarbonée fleurissent tous azimuts au Royaume, dans l’optique d’atteindre une souveraineté énergétique et industrielle «durable».
En septembre, nous avons appris l’installation du premier système de production d’hydrogène vert à Benguerir, en octobre, l’OCP a annoncé la création de ses deux nouvelles filiales : OCP Green Water et OCP Green Energy, en novembre, le Maroc signe un ensemble d’accords «verts» à l’occasion de la COP 27, et aujourd’hui, passage à la vitesse supérieure, avec un investissement de 130 milliards de dirhams (MMDH), dans le développement des énergies propres et les engrais verts.
Le point commun de tous ces accords, c’est l’implication - d’une manière ou d’une autre - du géant phosphatier marocain qui, conscient de la particularité de la crise actuelle, essaie de tirer les bonnes cartes pour consolider son leadership continental et mondial, comme en témoigne son CA établi à près de 89,54 MMDH, tiré principalement par les exportations en hausse exponentielle. Et si le Royaume fait appel à son bras armé de la diplomatie économique dans ses projets de développement des énergies renouvelables, c’est qu’il cherche à éviter les erreurs du passé, surtout en matière de gouvernance.
A cela, bien évidemment, s’ajoute l’impulsion financière, que seuls une poignée d’opérateurs sont capables d’assurer en cette conjoncture morose. C’est dire que l’implication de l’OCP est aussi un appel à la rescousse, d’où le packaging social du projet, prévoyant le soutien et l’accompagnement des entreprises nationales et la consolidation de l’intégration locale.
Madré, le Maroc qui manque d’or noir cherche à décrocher le jackpot vert, objectif pour lequel les grands opérateurs joueront un rôle fondamental et majeur, mais rien n’empêche de développer quelques centaines de petites entreprises locales sur la lancée.
En septembre, nous avons appris l’installation du premier système de production d’hydrogène vert à Benguerir, en octobre, l’OCP a annoncé la création de ses deux nouvelles filiales : OCP Green Water et OCP Green Energy, en novembre, le Maroc signe un ensemble d’accords «verts» à l’occasion de la COP 27, et aujourd’hui, passage à la vitesse supérieure, avec un investissement de 130 milliards de dirhams (MMDH), dans le développement des énergies propres et les engrais verts.
Le point commun de tous ces accords, c’est l’implication - d’une manière ou d’une autre - du géant phosphatier marocain qui, conscient de la particularité de la crise actuelle, essaie de tirer les bonnes cartes pour consolider son leadership continental et mondial, comme en témoigne son CA établi à près de 89,54 MMDH, tiré principalement par les exportations en hausse exponentielle. Et si le Royaume fait appel à son bras armé de la diplomatie économique dans ses projets de développement des énergies renouvelables, c’est qu’il cherche à éviter les erreurs du passé, surtout en matière de gouvernance.
A cela, bien évidemment, s’ajoute l’impulsion financière, que seuls une poignée d’opérateurs sont capables d’assurer en cette conjoncture morose. C’est dire que l’implication de l’OCP est aussi un appel à la rescousse, d’où le packaging social du projet, prévoyant le soutien et l’accompagnement des entreprises nationales et la consolidation de l’intégration locale.
Madré, le Maroc qui manque d’or noir cherche à décrocher le jackpot vert, objectif pour lequel les grands opérateurs joueront un rôle fondamental et majeur, mais rien n’empêche de développer quelques centaines de petites entreprises locales sur la lancée.
Saâd JAFRI