Le département d'État américain a annoncé que la réponse iranienne à ses observations sur le projet d'accord nucléaire « ne (les) a pas mis sur la voie d'une relance de l'accord ».
Washington avait dit avoir reçu, par l'intermédiaire de l'Union européenne, la réponse iranienne à ses commentaires sur le projet d'accord nucléaire, la qualifiant de "non constructive", réitérant leur rejet de la réponse iranienne.
Le porte-parole du département d'État, Vidant Patel, a déclaré que « la réponse iranienne ne nous a pas mis sur la voie d'une relance de l'accord nucléaire, et les lacunes existent toujours ».
En août dernier, l'Union Européenne a soumis une proposition de règlement « définitive », appelant Téhéran et Washington à y répondre, espérant que les pourparlers seraient couronnés de succès.
Il y a une semaine, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a annoncé que Téhéran avait envoyé son point de vue à propos de la réponse américaine au texte de l’éventuel projet d'accord pour relancer l'accord nucléaire.
« Une approche constructive »
Kanaani a déclaré dans un communiqué, rendu public jeudi soir, qu'après la réception de la réponse américaine, une équipe d'experts iraniens l'a soigneusement étudiée, et les réponses de l'Iran ont été compilées, après évaluation à différents niveaux, et remises au coordinateur des négociations.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a estimé que "le texte envoyé a une approche constructive" visant à conclure les négociations.
Le 24 août dernier, le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé qu'il avait reçu la réponse des États-Unis à ses propositions visant à résoudre les questions en suspens, dans le cadre des négociations sur le nucléaire.
Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a déclaré, lundi, qu'il était "moins confiant" quant au succès d'un compromis visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien.
Borrell a déclaré aux journalistes que le succès des négociations menées par l'UE entre l'Iran et les États-Unis sur la réactivation de l'accord nucléaire est "compromis" et que les parties ne seront pas en mesure de conclure l'accord rapidement.
Le chef de la diplomatie européenne a expliqué que les différentes réactions qu'il a reçues récemment, qu'il a qualifiées de "très inquiétantes", montrent que les positions "sont divergentes".
"Je suis moins confiant aujourd'hui qu'il y a 28 heures quant au déroulement du processus de négociation et à la perspective de conclure l'accord", a-t-il déclaré.
Les négociations sur le nucléaire iranien ont repris le 5 août dans la capitale autrichienne, Vienne, après une interruption de cinq mois, afin de relancer l'accord en trouvant un compromis entre Washington et Téhéran.
Des réactions positives mais des positions non convergentes
En tant que coordinateur de l'accord, Borrell a présenté une proposition visant à lever les sanctions américaines et à garantir le respect par l'Iran des exigences nucléaires.
Il a déclaré aux journalistes qu'il s'agissait du "texte le plus équilibré que je puisse produire, tenant compte de tous les points de vue".
Le projet a reçu "des réactions positives de nos partenaires", mais les positions n'ont pas convergé lors des discussions indirectes menées par l'intermédiaire du coordinateur de l'UE, a-t-il ajouté.
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en 2015 par l'Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'UE.
En vertu de cet accord, Téhéran s'est engagé à limiter son activité nucléaire à des fins civiles et, en contrepartie, les puissances mondiales ont accepté de lever les sanctions économiques qui pèsent sur l'Iran.
Le président américain de l'époque, Donald Trump, a retiré unilatéralement les États-Unis de l'accord en 2018 et a réimposé des sanctions à l'Iran, ce qui a incité Téhéran à ne plus se conformer à l'accord.
Depuis le début de ce différend, la diplomatie de l'UE, en tant que coordinatrice de l'accord, a déployé d'importants efforts pour ramener l'Iran et les États-Unis à la table des négociations.
Washington avait dit avoir reçu, par l'intermédiaire de l'Union européenne, la réponse iranienne à ses commentaires sur le projet d'accord nucléaire, la qualifiant de "non constructive", réitérant leur rejet de la réponse iranienne.
Le porte-parole du département d'État, Vidant Patel, a déclaré que « la réponse iranienne ne nous a pas mis sur la voie d'une relance de l'accord nucléaire, et les lacunes existent toujours ».
En août dernier, l'Union Européenne a soumis une proposition de règlement « définitive », appelant Téhéran et Washington à y répondre, espérant que les pourparlers seraient couronnés de succès.
Il y a une semaine, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a annoncé que Téhéran avait envoyé son point de vue à propos de la réponse américaine au texte de l’éventuel projet d'accord pour relancer l'accord nucléaire.
« Une approche constructive »
Kanaani a déclaré dans un communiqué, rendu public jeudi soir, qu'après la réception de la réponse américaine, une équipe d'experts iraniens l'a soigneusement étudiée, et les réponses de l'Iran ont été compilées, après évaluation à différents niveaux, et remises au coordinateur des négociations.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a estimé que "le texte envoyé a une approche constructive" visant à conclure les négociations.
Le 24 août dernier, le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé qu'il avait reçu la réponse des États-Unis à ses propositions visant à résoudre les questions en suspens, dans le cadre des négociations sur le nucléaire.
Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a déclaré, lundi, qu'il était "moins confiant" quant au succès d'un compromis visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien.
Borrell a déclaré aux journalistes que le succès des négociations menées par l'UE entre l'Iran et les États-Unis sur la réactivation de l'accord nucléaire est "compromis" et que les parties ne seront pas en mesure de conclure l'accord rapidement.
Le chef de la diplomatie européenne a expliqué que les différentes réactions qu'il a reçues récemment, qu'il a qualifiées de "très inquiétantes", montrent que les positions "sont divergentes".
"Je suis moins confiant aujourd'hui qu'il y a 28 heures quant au déroulement du processus de négociation et à la perspective de conclure l'accord", a-t-il déclaré.
Les négociations sur le nucléaire iranien ont repris le 5 août dans la capitale autrichienne, Vienne, après une interruption de cinq mois, afin de relancer l'accord en trouvant un compromis entre Washington et Téhéran.
Des réactions positives mais des positions non convergentes
En tant que coordinateur de l'accord, Borrell a présenté une proposition visant à lever les sanctions américaines et à garantir le respect par l'Iran des exigences nucléaires.
Il a déclaré aux journalistes qu'il s'agissait du "texte le plus équilibré que je puisse produire, tenant compte de tous les points de vue".
Le projet a reçu "des réactions positives de nos partenaires", mais les positions n'ont pas convergé lors des discussions indirectes menées par l'intermédiaire du coordinateur de l'UE, a-t-il ajouté.
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en 2015 par l'Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'UE.
En vertu de cet accord, Téhéran s'est engagé à limiter son activité nucléaire à des fins civiles et, en contrepartie, les puissances mondiales ont accepté de lever les sanctions économiques qui pèsent sur l'Iran.
Le président américain de l'époque, Donald Trump, a retiré unilatéralement les États-Unis de l'accord en 2018 et a réimposé des sanctions à l'Iran, ce qui a incité Téhéran à ne plus se conformer à l'accord.
Depuis le début de ce différend, la diplomatie de l'UE, en tant que coordinatrice de l'accord, a déployé d'importants efforts pour ramener l'Iran et les États-Unis à la table des négociations.
Quatre dossiers pour aboutir à un accord
L’Iran entend boucler « quatre dossiers » dans ses négociations avec les puissances mondiales pour rétablir l’accord sur le nucléaire de 2015 torpillé trois ans plus tard par l’ancien président américain Donald Trump, a déclaré mardi un porte-parole officiel. Les quatre points, abordés par un porte-parole du gouvernement iranien, concernent les assurances américaines qu’un nouvel accord a, l’allégement des sanctions et la surveillance par l’ONU des sites iraniens.
« Comme l’a dit le président iranien, nous avons suivi et suivrons quatre sujets dans les négociations », a déclaré le porte-parole Ali Bahadori-Jahromi lors d’un point de presse. Sur le premier point, il a déclaré que « les garanties doivent être rassurantes », se référant principalement à l’exigence de Téhéran que les futures administrations américaines n’abandonnent plus l’accord, comme l’avait fait Donald Trump en 2018.
Bahadori-Jahromi a également déclaré que « la levée des sanctions devrait être significative et durable », car l’Iran, riche en pétrole, espère vraiment récolter les bénéfices économiques de l’allégement des sanctions. Il a souligné que « les revendications politiques sur les questions de sauvegarde devraient être closes », faisant référence à l’affirmation de l’Iran selon laquelle l’enquête de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur des particules nucléaires inexpliquées trouvées sur divers sites de recherche iraniens est « politique » et doit prendre fin avant qu’un nouvel accord ne soit conclu.