En 2022, les importations du Maroc réalisées dans le cadre des accords de libre-échange ont enregistré une hausse de 20,9%, soit près de 35,9Mds DH de plus. Elles se sont chiffrées à 207,8Mds DH contre 171,9Mds DH en 2021.
Malgré la diversification de ses partenaires, l’Union Européenne constitue le principal partenaire commercial du Royaume. D'autant plus que le cadre institutionnel des relations entre les deux parties a été renforcé par l’Accord d’association, conclu en 1996 et entré en vigueur depuis mars 2000.
Ainsi, 66.6% du total des importations ont été réalisés dans le cadre de l'accord avec l'UE. Il en ressort une augmentation de 15.1%, soit près de 18,2Mds DH de plus en 2022. Une évolution portée essentiellement par l'augmentation des importations de l'Espagne (+15,1%), la France (+10,4%), de l’Italie (+16,7%) et de l’Allemagne (+13,4%).
Les principaux produits importés de l'UE se rapportent aux ferraille, débris de cuivre, fonte, fer (+82.7%), à cela s'ajoutent les matières plastiques (+57.7%) ou encore les papiers et les cartons (+55.4%), les produits chimiques (+32.8%).
Avant l’entrée en vigueur de l’accord Maroc/Etats-Unis, en janvier 2006, les échanges commerciaux ont progressé à un rythme plus important. Selon le rapport de l'Office, 57,7% du total des importations ont été effectués avec les Etats-Unis, qui se sont taillé la deuxième place, devançant de cette manière la Turquie. Les importations bénéficiant de cet accord se sont établies à 31,5Mds DH en 2022, en augmentation de 60,8% ou +11,9Mds DH par rapport à 2021.
En effet, la hausse des échanges avec les USA est liée surtout aux importations. Le Maroc importe depuis les USA un groupe de produits tels que les énergétiques et lubrifiants ( +98.4% entre 2020 et 2022), les produits finis d'équipement industriel ( +46.1%) , de même pour les produits d'équipement agricole ( +42.9%).
Par ailleurs, l’entrée en vigueur de l’ALE du Maroc avec la Turquie en 2006 a stimulé les échanges commerciaux entre les deux pays. Les importations effectuées dans le cadre de l’accord de la Turquie ont augmenté de 20,5%, soit près de 4,6Mds DH de plus et se sont établi à 27,1Mds DH en 2022 contre 22,5Mds DH en 2021, explique la source. En 2022, 71,3% des importations originaires de la Turquie sont couvertes par cet accord contre 73,7% une année auparavant. Les principaux produits importés de la Turquie sont les demi-produits en fer et en aciers non alliés.
Malgré la diversification de ses partenaires, l’Union Européenne constitue le principal partenaire commercial du Royaume. D'autant plus que le cadre institutionnel des relations entre les deux parties a été renforcé par l’Accord d’association, conclu en 1996 et entré en vigueur depuis mars 2000.
Ainsi, 66.6% du total des importations ont été réalisés dans le cadre de l'accord avec l'UE. Il en ressort une augmentation de 15.1%, soit près de 18,2Mds DH de plus en 2022. Une évolution portée essentiellement par l'augmentation des importations de l'Espagne (+15,1%), la France (+10,4%), de l’Italie (+16,7%) et de l’Allemagne (+13,4%).
Les principaux produits importés de l'UE se rapportent aux ferraille, débris de cuivre, fonte, fer (+82.7%), à cela s'ajoutent les matières plastiques (+57.7%) ou encore les papiers et les cartons (+55.4%), les produits chimiques (+32.8%).
Avant l’entrée en vigueur de l’accord Maroc/Etats-Unis, en janvier 2006, les échanges commerciaux ont progressé à un rythme plus important. Selon le rapport de l'Office, 57,7% du total des importations ont été effectués avec les Etats-Unis, qui se sont taillé la deuxième place, devançant de cette manière la Turquie. Les importations bénéficiant de cet accord se sont établies à 31,5Mds DH en 2022, en augmentation de 60,8% ou +11,9Mds DH par rapport à 2021.
En effet, la hausse des échanges avec les USA est liée surtout aux importations. Le Maroc importe depuis les USA un groupe de produits tels que les énergétiques et lubrifiants ( +98.4% entre 2020 et 2022), les produits finis d'équipement industriel ( +46.1%) , de même pour les produits d'équipement agricole ( +42.9%).
Par ailleurs, l’entrée en vigueur de l’ALE du Maroc avec la Turquie en 2006 a stimulé les échanges commerciaux entre les deux pays. Les importations effectuées dans le cadre de l’accord de la Turquie ont augmenté de 20,5%, soit près de 4,6Mds DH de plus et se sont établi à 27,1Mds DH en 2022 contre 22,5Mds DH en 2021, explique la source. En 2022, 71,3% des importations originaires de la Turquie sont couvertes par cet accord contre 73,7% une année auparavant. Les principaux produits importés de la Turquie sont les demi-produits en fer et en aciers non alliés.
Révision des ALE ?
Outre les accords précités, les importations inscrites dans le cadre de l'accord d'Agadir, entré en vigueur en mars 2007, notamment avec la Jordanie, l'Égypte et la Tunisie, a connu une impulsion de 16% ou +1,1Md DH en 2022.
Néanmoins, celles réalisées dans le cadre de l’Association Européenne de libre-échange (AELE), notamment la Norvège, l'Islande et la Suisse, se sont stabilisées après avoir enregistré une baisse de 4,1% en 2021.
Malgré cette évolution, la part de ces accords dans les importations totales continue de baisser. Cette diminution est estimée, en effet, à 28,2% en 2022 contre près de 32,5% enregistrés en 2021.
D’ailleurs, les ALE ont été remis en question par les députés lors d'une séance plénière tenue en juillet dernier. Pour rappel, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a défendu lors de son passage à la Chambre des Représentants la pertinence des accords de libre-échange, compte tenu de leur impact positif sur l’économie nationale, nonobstant les déficits enregistrés au niveau de la balance commerciale. Notons qu'en 2022, le déficit commercial s'est établi à 308,8Mds contre 199,2Mds DH en 2021 en détérioration de 109,6Mds DH.
Mezzour avait, alors, affirmé que « même si l'ALE avec l'Union Européenne semblerait désavantageux pour le Maroc du point de vue du déficit commercial, celui-ci nous donne accès à un marché de 500 millions de consommateurs. De ce fait, accéder à ce marché nous permet d'attirer des investisseurs qui contribuent à la création d'emplois et, parallèlement, à l'augmentation de nos ventes sur ce marché». «Si ce marché ne nous était pas ouvert, le déficit serait plus important et notre capacité à attirer des investisseurs et à créer des emplois en prendrait un coup», avait-il ajouté.
Le ministre n’a pas manqué, non plus, d’expliquer ainsi que « près de 99% de nos exportations sont destinés aux pays avec lesquels nous entretenons des ALE, pour plus de 400 milliards de dirhams. De ce fait, la révision de ces ALE pourrait bien avoir des conséquences désavantageuses quant à ces 400 milliards de dirhams, ainsi qu’aux 400 milliards de dirhams supplémentaires que nous visons grâce à l'augmentation de nos exportations».
Néanmoins, celles réalisées dans le cadre de l’Association Européenne de libre-échange (AELE), notamment la Norvège, l'Islande et la Suisse, se sont stabilisées après avoir enregistré une baisse de 4,1% en 2021.
Malgré cette évolution, la part de ces accords dans les importations totales continue de baisser. Cette diminution est estimée, en effet, à 28,2% en 2022 contre près de 32,5% enregistrés en 2021.
D’ailleurs, les ALE ont été remis en question par les députés lors d'une séance plénière tenue en juillet dernier. Pour rappel, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a défendu lors de son passage à la Chambre des Représentants la pertinence des accords de libre-échange, compte tenu de leur impact positif sur l’économie nationale, nonobstant les déficits enregistrés au niveau de la balance commerciale. Notons qu'en 2022, le déficit commercial s'est établi à 308,8Mds contre 199,2Mds DH en 2021 en détérioration de 109,6Mds DH.
Mezzour avait, alors, affirmé que « même si l'ALE avec l'Union Européenne semblerait désavantageux pour le Maroc du point de vue du déficit commercial, celui-ci nous donne accès à un marché de 500 millions de consommateurs. De ce fait, accéder à ce marché nous permet d'attirer des investisseurs qui contribuent à la création d'emplois et, parallèlement, à l'augmentation de nos ventes sur ce marché». «Si ce marché ne nous était pas ouvert, le déficit serait plus important et notre capacité à attirer des investisseurs et à créer des emplois en prendrait un coup», avait-il ajouté.
Le ministre n’a pas manqué, non plus, d’expliquer ainsi que « près de 99% de nos exportations sont destinés aux pays avec lesquels nous entretenons des ALE, pour plus de 400 milliards de dirhams. De ce fait, la révision de ces ALE pourrait bien avoir des conséquences désavantageuses quant à ces 400 milliards de dirhams, ainsi qu’aux 400 milliards de dirhams supplémentaires que nous visons grâce à l'augmentation de nos exportations».