A quelques jours de l’Achoura, alors qu’on prévoyait l’incapacité de perpétuer les coutumes et traditions de la fête, en raison du contexte épidémiologique, et des mesures sanitaires qu’il impose, nous entendons quand même depuis une semaine le boucan des pétards dans les rues de nos villes.
De manière illégale à Derb Omar ou chez des vendeurs à la sauvette, tout un chacun peut se procurer des pétards ou autres feux d’artifice, dont nul ne peut nier les dangers. Rappelons qu’en 2018, un jeune garçon avait reçu un fumigène au cou et avait trouvé la mort, au quartier Derb Ghellaf à Casablanca.
D’où proviennent ces produits ?
Pour répondre à cette question, nous avons contacté le département de communication des douanes marocaines, qui nous a expliqué que : “les sociétés qui importent ce type de produits disposent de licences délivrées par le ministère chargé du Commerce extérieur”. Des autorisations dont jouissaient exclusivement trois sociétés en 2019.
Ces produits arriveraient de pays asiatiques, notamment la Chine, le Japon, le Vietnam, et la Corée du Sud, et entreraient au Maroc de manière clandestine par voix terrestre et maritime.
Il s’agit également de la possibilité d’un stock resté invendue depuis les années précédentes. Une éventualité assez troublante quand on se remémore les explosions dans le port de Beyrouth, qui certes ont été amplifié par la présence d’une quantité énorme de nitrate d’ammonium, mais qui avaient commencé dans un entrepôt d'articles pyrothechniques.
De manière illégale à Derb Omar ou chez des vendeurs à la sauvette, tout un chacun peut se procurer des pétards ou autres feux d’artifice, dont nul ne peut nier les dangers. Rappelons qu’en 2018, un jeune garçon avait reçu un fumigène au cou et avait trouvé la mort, au quartier Derb Ghellaf à Casablanca.
D’où proviennent ces produits ?
Pour répondre à cette question, nous avons contacté le département de communication des douanes marocaines, qui nous a expliqué que : “les sociétés qui importent ce type de produits disposent de licences délivrées par le ministère chargé du Commerce extérieur”. Des autorisations dont jouissaient exclusivement trois sociétés en 2019.
Ces produits arriveraient de pays asiatiques, notamment la Chine, le Japon, le Vietnam, et la Corée du Sud, et entreraient au Maroc de manière clandestine par voix terrestre et maritime.
Il s’agit également de la possibilité d’un stock resté invendue depuis les années précédentes. Une éventualité assez troublante quand on se remémore les explosions dans le port de Beyrouth, qui certes ont été amplifié par la présence d’une quantité énorme de nitrate d’ammonium, mais qui avaient commencé dans un entrepôt d'articles pyrothechniques.
Ce que dicte la loi
Sur ces entrefaites où l’importation des produits les plus élémentaires présente des difficultés pour certains, d’autres ne peinent pas à faire entrer ces artifices, qui sont d’ailleurs réglementés par la loi n° 22-16 portant sur la réglementation des produits explosifs à usage civil, des artifices destinés au divertissement et des matériels contenant des substances pyrotechniques, publié au bulletin officiel le 26 juin 2018, mais dont l’application dépend de la publication de décrets, qui n’ont pas encore vu le jour.
En effet, ladite loi indique clairement que les personnes impliquées dans l’importation ou la fabrication clandestine de matériaux pyrotechniques, ou en possession de produits explosifs ou de feux d’artifices, sans y être légalement habilitées, peuvent être sujets d’une peine d’emprisonnement de 2 à 5 ans, en plus d’une amende variant de 50.000 et 500.000 de dirhams.