L’intégration des médecins du secteur privé dans le régime de sécurité sociale continue d’opposer cette catégorie au gouvernement. Après avoir organisé une grève nationale le 20 janvier dernier pour protester contre la formule proposée par le ministère de la Santé pour leur adhésion à la CNSS, les syndicats représentatifs du secteur libéral ont annoncé une prochaine rencontre avec les groupes parlementaires afin de discuter de ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre depuis des mois.
Cette annonce a eu lieu lors de l’Assemblée nationale des médecins du secteur libéral, tenue mercredi dernier par visioconférence, en présence du Syndicat national des médecins libéraux (SNML), l'Association nationale des cliniques privées (ANCP), le Syndicat national de la médecine générale (SNMG), la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes.
Les groupes parlementaires à l’écoute
S’exprimant à cette occasion, le Dr Saïd Afif, président du Collège syndical national des médecins spécialistes privés, a indiqué qu’a la suite de la grève du 20 janvier, « nous avons été reçus par les groupes parlementaires à la fois de la majorité, à savoir l’Istiqlal, le RNI et le PAM, et de l’opposition, notamment le Mouvement populaire, l’USFP, le PPS et le PJD ». Un pas vers la concrétisation de leurs revendications, dont la révision de la loi 65-00 qui instaure une révision tous les trois ans du tarif national de référence (TNR).
Ce dernier n’a pas changé depuis 2006, a-t-il dit, appelant à ce que les prix de consultation soient figés à 80 DH chez un généraliste et 150 DH chez un spécialiste, puisqu’avec la tarification actuelle, le citoyen paie plus que 54% de sa poche.
Au cours de la même réunion, M. Afifi a fait savoir qu’une journée d’étude est prévue le 10 mars prochain au parlement, avec pour objectif de discuter de l’engagement des médecins du secteur privé dans la réussite du chantier royal de la couverture sociale.
Il a, ainsi, noté que malgré le silence radio du gouvernement, nous allons nous adresser, cette fois-ci, directement au chef du gouvernement puisqu’il y a plusieurs ministères concernés par nos doléances.
Les libéraux réclament l’équité
De son côté, le président du SNML, Ahmed Benboujida, a plaidé pour l’équité en matière de couverture médico-sociale, avec les autres professions, comme le stipule la loi 98-15. «Les pharmaciens, les notaires ou les médecins souhaitent tous être égaux », a-t-il déclaré.
Les médecins généralistes sont soumis à un taux de cotisation de 6,37%, calculé sur la base d’un revenu forfaitaire de 5,5 fois le SMIG, tandis que les spécialistes sont soumis au même taux, mais appliqué à un revenu inférieur (4 fois le SMIG). Tandis que les autres professions susmentionnées contribuent à hauteur de 6,37% sur la base d’un revenu forfaitaire de 3 fois le SMIG.
A noter que les médecins libéraux espèrent pousser le ministère de la Santé à revenir à la table de négociations, pour revoir le plan qui leur a été proposé pour les intégrer dans le régime de l’assurance-maladie obligatoire (AMO). Les syndicats du secteur libéral ont contesté le projet de décret n°2.21.290 qui fixe le montant de leur cotisation.
Cette annonce a eu lieu lors de l’Assemblée nationale des médecins du secteur libéral, tenue mercredi dernier par visioconférence, en présence du Syndicat national des médecins libéraux (SNML), l'Association nationale des cliniques privées (ANCP), le Syndicat national de la médecine générale (SNMG), la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes.
Les groupes parlementaires à l’écoute
S’exprimant à cette occasion, le Dr Saïd Afif, président du Collège syndical national des médecins spécialistes privés, a indiqué qu’a la suite de la grève du 20 janvier, « nous avons été reçus par les groupes parlementaires à la fois de la majorité, à savoir l’Istiqlal, le RNI et le PAM, et de l’opposition, notamment le Mouvement populaire, l’USFP, le PPS et le PJD ». Un pas vers la concrétisation de leurs revendications, dont la révision de la loi 65-00 qui instaure une révision tous les trois ans du tarif national de référence (TNR).
Ce dernier n’a pas changé depuis 2006, a-t-il dit, appelant à ce que les prix de consultation soient figés à 80 DH chez un généraliste et 150 DH chez un spécialiste, puisqu’avec la tarification actuelle, le citoyen paie plus que 54% de sa poche.
Au cours de la même réunion, M. Afifi a fait savoir qu’une journée d’étude est prévue le 10 mars prochain au parlement, avec pour objectif de discuter de l’engagement des médecins du secteur privé dans la réussite du chantier royal de la couverture sociale.
Il a, ainsi, noté que malgré le silence radio du gouvernement, nous allons nous adresser, cette fois-ci, directement au chef du gouvernement puisqu’il y a plusieurs ministères concernés par nos doléances.
Les libéraux réclament l’équité
De son côté, le président du SNML, Ahmed Benboujida, a plaidé pour l’équité en matière de couverture médico-sociale, avec les autres professions, comme le stipule la loi 98-15. «Les pharmaciens, les notaires ou les médecins souhaitent tous être égaux », a-t-il déclaré.
Les médecins généralistes sont soumis à un taux de cotisation de 6,37%, calculé sur la base d’un revenu forfaitaire de 5,5 fois le SMIG, tandis que les spécialistes sont soumis au même taux, mais appliqué à un revenu inférieur (4 fois le SMIG). Tandis que les autres professions susmentionnées contribuent à hauteur de 6,37% sur la base d’un revenu forfaitaire de 3 fois le SMIG.
A noter que les médecins libéraux espèrent pousser le ministère de la Santé à revenir à la table de négociations, pour revoir le plan qui leur a été proposé pour les intégrer dans le régime de l’assurance-maladie obligatoire (AMO). Les syndicats du secteur libéral ont contesté le projet de décret n°2.21.290 qui fixe le montant de leur cotisation.