E n réaction à la plainte initiale déposée par l’Association Sahraouie de Défense des Droits de l’Homme (ASADEDH), le juge espagnol Pedraz interrogera, ce mardi à 10h45, Ahmed Tarouzi, en vue d’apporter de nouveaux éléments dans l’affaire de Brahim Ghali. Le magistrat du tribunal central d’instruction n°5 a jugé opportun de l’auditionner, après avoir transmis le 29 juin la demande de l’ASADEDH au parquet, selon Europa Press.
Un autre témoin est convoqué. Il s’agit d’un homme qui aurait été détenu dans la même prison que l’activiste sahraoui, de nationalité espagnole, Fadel Breica, qui a lui aussi déposé une plainte contre Brahim Ghali.
Leur point commun : ils ont été victimes de la torture, qui est monnaie courante du Front Polisario envers les populations des camps de Tindouf, souligne Europa Press.
Après le temps de l’agitation, voici venu celui de la temporisation ?
En parallèle, l’enquête sur les conditions ayant permis l’entrée de Brahim Ghali en Espagne sans subir de contrôle aux frontières continue sa progression et la responsabilité de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, se confirme de jour en jour.
La substitution de la ministre des Affaires étrangères par José Manuel Albares semble ne rien changer, alors que les échos en provenance de Madrid évoquaient une prochaine visite du nouveau ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Albares au Maroc.
Après plus de deux semaines de l’investiture du nouveau ministre espagnol des AE, lequel n’a pas manqué d’afficher ouvertement ses ambitions de résoudre la crise avec Rabat, la crise diplomatique entre les deux royaumes semble être intacte. Encore pour les prochaines semaines puisqu’il part en congé, selon les échos en provenance de Madrid.
Le PP invite Sanchez à reprendre la coopération avec le Maroc
Si Jose Manuel Albares semble être encouragé par le laisser-faire du gouvernement de son pays, le Parti Populaire (PP) reste ferme et décidé.
En effet, la porte-parole du PP, Valentina Martinez, a demandé au gouvernement de Pedro Sanchez, lors d’une réunion du Congrès tenue la semaine dernière, de rétablir le plus rapidement possible les relations avec le Maroc, un pays voisin « stratégique » en matière de sécurité et de lutte contre l’immigration.
Selon Martinez, le nouveau ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, n’a fait aucun effort pour tenter de rétablir les relations avec Rabat depuis deux semaines qu’il a pris la tête du Département. Pourtant, lors de sa prise de fonction, il a déclaré que le Maroc est un pays ami et que le rétablissement des relations sera l’une de ses priorités. « Nous espérions qu’il se mettrait au travail dès la première semaine », a regretté la députée du PP.
Par la même occasion, la députée avait proposé à la commission des Affaires étrangères du Congrès de convoquer une session extraordinaire afin que le nouveau ministre Albares explique comment il entend concrètement rétablir les relations avec le Maroc.
Un autre témoin est convoqué. Il s’agit d’un homme qui aurait été détenu dans la même prison que l’activiste sahraoui, de nationalité espagnole, Fadel Breica, qui a lui aussi déposé une plainte contre Brahim Ghali.
Leur point commun : ils ont été victimes de la torture, qui est monnaie courante du Front Polisario envers les populations des camps de Tindouf, souligne Europa Press.
Après le temps de l’agitation, voici venu celui de la temporisation ?
En parallèle, l’enquête sur les conditions ayant permis l’entrée de Brahim Ghali en Espagne sans subir de contrôle aux frontières continue sa progression et la responsabilité de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, se confirme de jour en jour.
La substitution de la ministre des Affaires étrangères par José Manuel Albares semble ne rien changer, alors que les échos en provenance de Madrid évoquaient une prochaine visite du nouveau ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Albares au Maroc.
Après plus de deux semaines de l’investiture du nouveau ministre espagnol des AE, lequel n’a pas manqué d’afficher ouvertement ses ambitions de résoudre la crise avec Rabat, la crise diplomatique entre les deux royaumes semble être intacte. Encore pour les prochaines semaines puisqu’il part en congé, selon les échos en provenance de Madrid.
Le PP invite Sanchez à reprendre la coopération avec le Maroc
Si Jose Manuel Albares semble être encouragé par le laisser-faire du gouvernement de son pays, le Parti Populaire (PP) reste ferme et décidé.
En effet, la porte-parole du PP, Valentina Martinez, a demandé au gouvernement de Pedro Sanchez, lors d’une réunion du Congrès tenue la semaine dernière, de rétablir le plus rapidement possible les relations avec le Maroc, un pays voisin « stratégique » en matière de sécurité et de lutte contre l’immigration.
Selon Martinez, le nouveau ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, n’a fait aucun effort pour tenter de rétablir les relations avec Rabat depuis deux semaines qu’il a pris la tête du Département. Pourtant, lors de sa prise de fonction, il a déclaré que le Maroc est un pays ami et que le rétablissement des relations sera l’une de ses priorités. « Nous espérions qu’il se mettrait au travail dès la première semaine », a regretté la députée du PP.
Par la même occasion, la députée avait proposé à la commission des Affaires étrangères du Congrès de convoquer une session extraordinaire afin que le nouveau ministre Albares explique comment il entend concrètement rétablir les relations avec le Maroc.