L'affaire Pegasus entame sa phase judiciaire, le tribunal de Paris a examiné la recevabilité des poursuites engagées par l'État marocain contre des ONG et des médias français qui ont relayé les accusations d'espionnage à savoir Le Monde, Radio France, France Media Monde, Mediapart, L'Humanité, Forbidden Stories et Amnesty international. En effet, l'audience sur la recevabilité a été prévue au mois de décembre avant d'être reportée pour le 26 janvier.
Les avocats des organisations et médias de Forbidden Stories ont demandé l'irrecevabilité des poursuites engagées par le Royaume. Les avocats de la presse française se sont opposés à la démarche marocaine sous prétexte qu'elle "vise à asséner de fausses vérités", comme l'a plaidé l'avocat du site d'information Mediapart, François de Cambiaire à l'AFP.
La demandes d'irrecevabilité est appuyée par la Procureure de la République, qui a demandé au tribunal d'appliquer une jurisprudence de la Cour de Cassation qui stipule qu''un Etat, qu'il soit français ou étranger" ne peut poursuivre en diffamation. "C'est une exigence fondamentale de la liberté d'expression de pouvoir critiquer un Etat, qui a d'autres moyens de se défendre", a-t-elle ajouté.
Pour sa part, l'avocat du Maroc, Me Olivier Baratelli, a fustigé, dans une déclaration à Atlasinfo, les manipulations de la partie de la défense qui, selon lui, ne cesse de se prévaloir d'artifices de procédure pour empêcher la recevabilité de la plainte en diffamation. " Les médias concernés tentent d'esquiver le débat et ne veulent pas aborder le fonds du dossier", a t-il martelé, dénonçant les moyens déployés pour faire ce qu'il qualifie, d'"écran de fumée".
"Je trouve ça parfaitement scandaleux et irrespectueux à l'égard du Maroc et des Marocains qui ont droit de savoir la vérité", s'est indigné, appelant la presse de l'Hexagone d'arrêter de salir l'image du Royaume. En effet, selon l'avocat, les médias concernés par la plainte du Maroc risquent des sanctions pénales, raison pour laquelle ils tentent d'avancer les arguments d'irrecevabilité.
Les avocats des organisations et médias de Forbidden Stories ont demandé l'irrecevabilité des poursuites engagées par le Royaume. Les avocats de la presse française se sont opposés à la démarche marocaine sous prétexte qu'elle "vise à asséner de fausses vérités", comme l'a plaidé l'avocat du site d'information Mediapart, François de Cambiaire à l'AFP.
La demandes d'irrecevabilité est appuyée par la Procureure de la République, qui a demandé au tribunal d'appliquer une jurisprudence de la Cour de Cassation qui stipule qu''un Etat, qu'il soit français ou étranger" ne peut poursuivre en diffamation. "C'est une exigence fondamentale de la liberté d'expression de pouvoir critiquer un Etat, qui a d'autres moyens de se défendre", a-t-elle ajouté.
Pour sa part, l'avocat du Maroc, Me Olivier Baratelli, a fustigé, dans une déclaration à Atlasinfo, les manipulations de la partie de la défense qui, selon lui, ne cesse de se prévaloir d'artifices de procédure pour empêcher la recevabilité de la plainte en diffamation. " Les médias concernés tentent d'esquiver le débat et ne veulent pas aborder le fonds du dossier", a t-il martelé, dénonçant les moyens déployés pour faire ce qu'il qualifie, d'"écran de fumée".
"Je trouve ça parfaitement scandaleux et irrespectueux à l'égard du Maroc et des Marocains qui ont droit de savoir la vérité", s'est indigné, appelant la presse de l'Hexagone d'arrêter de salir l'image du Royaume. En effet, selon l'avocat, les médias concernés par la plainte du Maroc risquent des sanctions pénales, raison pour laquelle ils tentent d'avancer les arguments d'irrecevabilité.