L’affaire Pegasus continue de faire couler beaucoup d’encre en Espagne après l’annonce de l’infiltration du téléphone du Premier ministre Pedro Sanchez et celui de sa ministre de la Défense, par le logiciel de NSO. Après une série d'investigations, les têtes ont commencé à tomber au sein des renseignements espagnols, dont l’usage du logiciel a été avéré. Une annonce retentissante a été faite, ce mardi, par Europa Press. La Directrice des services de renseignement, Paz Esteban a été destituée par le gouvernement. Celle-ci avait reconnu, la semaine dernière, que ses services avaient espionné les indépendantistes catalans à l’aide du logiciel israélien. Dix-huit personnes ont été espionnées. Les services secrets espagnols se justifient en avançant l’argument d’une “surveillance légale” autorisée par la Justice.
Paz Esteban a fait cet aveu lors de son audition par la commission parlementaire des « secrets officiels », qui s’est réunie, jeudi 5 mai, à huis clos. La responsable a été interrogée pendant quatre heures où elle a répondu aux questions des députés.
Prenant garde de succomber aux spéculations médiatiques, le gouvernement de Pedro Sanchez a évité de suspecter un Etat étranger pour lui imputer la responsabilité des écoutes téléphoniques. La porte-parole du gouvernement de Pedro Sanchez, Isabel Rodríguez, a indiqué, ce mardi, à l’issue du Conseil des ministres que l’Exécutif ne se prononcera pas sur cette question, désormais entre les mains de la Justice.
Par ailleurs, le Parquet espagnol a classé l’enquête de l’écoute du journaliste Ignacio Cembrero, spécialiste du Maghreb, pour manque de preuves. Selon la même source, le Parquet s’est déclaré en incapacité de relever l’usage du logiciel israélien.
Rappelons que l'affaire Pegasus a éclaté mi-avril, le gouvernement espagnol a annoncé que les analyses des téléphones de tous les ministres ont montré leur infiltration par le logiciel. En plus de Pedro Sanchez et sa ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur aurait été également espionné.
Paz Esteban a fait cet aveu lors de son audition par la commission parlementaire des « secrets officiels », qui s’est réunie, jeudi 5 mai, à huis clos. La responsable a été interrogée pendant quatre heures où elle a répondu aux questions des députés.
Prenant garde de succomber aux spéculations médiatiques, le gouvernement de Pedro Sanchez a évité de suspecter un Etat étranger pour lui imputer la responsabilité des écoutes téléphoniques. La porte-parole du gouvernement de Pedro Sanchez, Isabel Rodríguez, a indiqué, ce mardi, à l’issue du Conseil des ministres que l’Exécutif ne se prononcera pas sur cette question, désormais entre les mains de la Justice.
Par ailleurs, le Parquet espagnol a classé l’enquête de l’écoute du journaliste Ignacio Cembrero, spécialiste du Maghreb, pour manque de preuves. Selon la même source, le Parquet s’est déclaré en incapacité de relever l’usage du logiciel israélien.
Rappelons que l'affaire Pegasus a éclaté mi-avril, le gouvernement espagnol a annoncé que les analyses des téléphones de tous les ministres ont montré leur infiltration par le logiciel. En plus de Pedro Sanchez et sa ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur aurait été également espionné.