Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, sous la menace d'une procédure de destitution, n'a aucune intention de démissionner et va se battre sur le plan politique comme judiciaire, a fait savoir samedi son porte-parole, Vincent Magwenya qui a confirmé qu'il n'allait pas s'écarter du pouvoir "sur la base d'un rapport erroné", faisant référence au texte d'une commission parlementaire, rendu public mercredi, qui accable le président dans l'affaire dite du "Farmgate" ou de "Phala Phala", du nom de l'une de ses propriétés.
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid, prévoit de se réunir une nouvelle fois ce lundi matin pour discuter de l'avenir du président Cyril Ramaphosa, entaché par un scandale.
Le tout-puissant Comité exécutif national (NEC) à la tête du parti s'était déjà très brièvement retrouvé vendredi à Johannesburg, avant d'expliquer à la presse vouloir d'abord examiner de plus près les faits dans l'affaire visant le président.
Depuis juin, Ramaphosa est gêné par le dévoilement d'un cambriolage en février 2020 dans l'une de ses luxueuses propriétés, qui a révélé la présence de 580.000 dollars en liquide camouflés sous les coussins d'un canapé.
La plainte déposée en juin par un opposant politique n'a pas donné lieu à ce jour à des poursuites, mais l'enquête de police se poursuit.
Aussi, une commission parlementaire a estimé mercredi qu'il "a pu commettre" des actes contraires à la loi et à la Constitution, ouvrant la voie à une procédure de destitution qui pourrait être votée mardi au Parlement.
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid, prévoit de se réunir une nouvelle fois ce lundi matin pour discuter de l'avenir du président Cyril Ramaphosa, entaché par un scandale.
Le tout-puissant Comité exécutif national (NEC) à la tête du parti s'était déjà très brièvement retrouvé vendredi à Johannesburg, avant d'expliquer à la presse vouloir d'abord examiner de plus près les faits dans l'affaire visant le président.
Depuis juin, Ramaphosa est gêné par le dévoilement d'un cambriolage en février 2020 dans l'une de ses luxueuses propriétés, qui a révélé la présence de 580.000 dollars en liquide camouflés sous les coussins d'un canapé.
La plainte déposée en juin par un opposant politique n'a pas donné lieu à ce jour à des poursuites, mais l'enquête de police se poursuit.
Aussi, une commission parlementaire a estimé mercredi qu'il "a pu commettre" des actes contraires à la loi et à la Constitution, ouvrant la voie à une procédure de destitution qui pourrait être votée mardi au Parlement.