Dans sa réponse lors de la séance de questions orales à la Chambre des Conseillers, présentée en son nom par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement Mustapha Baitas, M. Sadiki a précisé qu’il s’agit principalement de la zone d’irrigation de Sidi Rahal connectée à la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca qui, en plus de l’approvisionnement de la métropole en eau potable, fournira de l’eau pour l’irrigation de 8.000 hectares à Sidi Rahal.
Ces zones comprennent également celle d’irrigation de Tan-Tan sur une superficie de 5.000 hectares et celles de l’Oriental, de Guelmim, de Tiznit, d’Essaouira, de Chichaoua, de Oualidia et de Boujdour (environ 70.000 hectares chacune), a-t-il ajouté.
Parallèlement, M. Sadiki a souligné que le secteur agricole «est confronté à un stress hydrique significatif, exacerbé par l’augmentation de la demande en eau, d’une part, et des conséquences du changement climatique et des sécheresses récurrentes, d’autre part». Il a noté que, hormis dans les bassins du Loukkos et du Sebou, les zones d’irrigation ont été soumises à de sévères restrictions et des interruptions d’approvisionnement en eau durant de nombreuses années.
À cette occasion, il a présenté la stratégie de son département pour l’irrigation de 104.000 hectares par le dessalement de l’eau de mer, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie «Génération Green» et du programme national d’approvisionnement en eau potable et irrigation 2020-2027.
Le ministre a, en outre, révélé que son département a mis en place la première station de dessalement d’eau de mer dans la région de Souss-Massa pour protéger la zone de production des primeurs à Chtouka, étendue sur une superficie de 15.000 hectares
Ce projet vise à garantir la durabilité de l’agriculture irriguée dans la région de Chtouka, qui est le principal fournisseur du marché national en légumes, notamment les tomates, et contribue à 90% de ses exportations, a-t-il fait savoir, précisant que cette station, opérationnelle depuis décembre 2022 dans une première phase, approvisionne le Grand Agadir en eau potable, avec une capacité de 150.000 mètres cubes par jour. Par ailleurs, le ministre a mis en exergue l’irrigation de la zone de production des primeurs à haute valeur ajoutée avec une capacité de 125.000 mètres cubes par jour, ajoutant qu’une extension de la capacité de la station à 400.000 mètres cubes par jour dans sa deuxième phase débutera prochainement, afin de répondre aux défis du stress hydrique dans le bassin de Souss-Massa.
Depuis décembre 2022, cette station a été mise en service pour fournir simultanément de l’eau dessalée à des fins d’irrigation et de consommation, a-t-il noté.
Sur un autre registre, M. Sadiki a indiqué que le ministère a également mis en place une station de dessalement d’eau de mer fonctionnant à l’énergie renouvelable dans la commune de Bir Anzarane, située dans la région de Dakhla-Oued EdDahab, en collaboration entre les secteurs public et privé, afin d’irriguer 104.000 hectares avec de l’eau dessalée.
Ce projet, qui adopte une approche innovante, se concentre sur l’irrigation de 5.000 hectares, et sur l’approvisionnement en eau potable de la ville de Dakhla et ses environs, a fait savoir le ministre, soulignant que son coût s’élève à 2,5 milliards de dirhams, dont 1,53 milliard de dirhams sous forme de subvention de l’État.
Selon Sadiki, ce projet contribuera à la préservation de la nappe phréatique et à la production d’environ 500.000 tonnes de primeurs d’une valeur ajoutée estimée à environ 500 millions de dirhams par an, et permettra la création d’environ 10.000 emplois permanents, avec le début de l’exploitation de la station et du réseau d’irrigation prévu pour juin 2025.
Ces zones comprennent également celle d’irrigation de Tan-Tan sur une superficie de 5.000 hectares et celles de l’Oriental, de Guelmim, de Tiznit, d’Essaouira, de Chichaoua, de Oualidia et de Boujdour (environ 70.000 hectares chacune), a-t-il ajouté.
Parallèlement, M. Sadiki a souligné que le secteur agricole «est confronté à un stress hydrique significatif, exacerbé par l’augmentation de la demande en eau, d’une part, et des conséquences du changement climatique et des sécheresses récurrentes, d’autre part». Il a noté que, hormis dans les bassins du Loukkos et du Sebou, les zones d’irrigation ont été soumises à de sévères restrictions et des interruptions d’approvisionnement en eau durant de nombreuses années.
À cette occasion, il a présenté la stratégie de son département pour l’irrigation de 104.000 hectares par le dessalement de l’eau de mer, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie «Génération Green» et du programme national d’approvisionnement en eau potable et irrigation 2020-2027.
Le ministre a, en outre, révélé que son département a mis en place la première station de dessalement d’eau de mer dans la région de Souss-Massa pour protéger la zone de production des primeurs à Chtouka, étendue sur une superficie de 15.000 hectares
Ce projet vise à garantir la durabilité de l’agriculture irriguée dans la région de Chtouka, qui est le principal fournisseur du marché national en légumes, notamment les tomates, et contribue à 90% de ses exportations, a-t-il fait savoir, précisant que cette station, opérationnelle depuis décembre 2022 dans une première phase, approvisionne le Grand Agadir en eau potable, avec une capacité de 150.000 mètres cubes par jour. Par ailleurs, le ministre a mis en exergue l’irrigation de la zone de production des primeurs à haute valeur ajoutée avec une capacité de 125.000 mètres cubes par jour, ajoutant qu’une extension de la capacité de la station à 400.000 mètres cubes par jour dans sa deuxième phase débutera prochainement, afin de répondre aux défis du stress hydrique dans le bassin de Souss-Massa.
Depuis décembre 2022, cette station a été mise en service pour fournir simultanément de l’eau dessalée à des fins d’irrigation et de consommation, a-t-il noté.
Sur un autre registre, M. Sadiki a indiqué que le ministère a également mis en place une station de dessalement d’eau de mer fonctionnant à l’énergie renouvelable dans la commune de Bir Anzarane, située dans la région de Dakhla-Oued EdDahab, en collaboration entre les secteurs public et privé, afin d’irriguer 104.000 hectares avec de l’eau dessalée.
Ce projet, qui adopte une approche innovante, se concentre sur l’irrigation de 5.000 hectares, et sur l’approvisionnement en eau potable de la ville de Dakhla et ses environs, a fait savoir le ministre, soulignant que son coût s’élève à 2,5 milliards de dirhams, dont 1,53 milliard de dirhams sous forme de subvention de l’État.
Selon Sadiki, ce projet contribuera à la préservation de la nappe phréatique et à la production d’environ 500.000 tonnes de primeurs d’une valeur ajoutée estimée à environ 500 millions de dirhams par an, et permettra la création d’environ 10.000 emplois permanents, avec le début de l’exploitation de la station et du réseau d’irrigation prévu pour juin 2025.
La commercialisation, défi de taille pour la durabilité de l’agriculture
Lors de la session plénière à la Chambre des Représentants, consacrée à l’examen du rapport de la mission exploratoire temporaire chargée de s’enquérir de la distribution et de la commercialisation des produits agricoles, Baitas a mis en avant les efforts déployés pour améliorer la commercialisation de ces produits sur le marché national. Il a, parallèlement, soulevé l’existence «d’obstacles structurels qui ont entravé la réalisation des objectifs escomptés, principalement liés aux problèmes de gestion, au cadre juridique et institutionnel, à la dégradation des infrastructures et à leur non-conformité aux normes d’hygiène et de qualité, ainsi qu’à la multiplicité des intervenants».
L’évaluation du «Plan Maroc Vert» a abouti à la nécessité d’œuvrer en faveur de la modernisation et du développement des canaux de commercialisation, d’après le ministre qui a assuré que la stratégie «Génération Green 2020-2030» vise à valoriser les produits agricoles et améliorer leur qualité à travers l’établissement de canaux de commercialisation modernes et efficaces.
En outre, il s’est félicité dudit rapport pour son examen des différentes facettes liées au sujet, ainsi que la méthodologie de travail des membres de la mission exploratoire temporaire qui a permis d’entendre tous les intervenants dans les chaînes de valeur, d’évaluer les réalisations et de formuler des observations de manière objective.
En réaction aux informations contenues dans le rapport concernant les marchés de gros de fruits et légumes, le ministre a indiqué qu’un ambitieux plan de réforme a été élaboré en harmonie avec le plan national mis en place par le gouvernement pour réformer ces marchés. Cette initiative, a-t-il expliqué, repose sur une couverture équilibrée du territoire national et vise à réduire le nombre de marchés de 38 à 34, dont 25 marchés à caractère de consommation, deux marchés de production et sept marchés mixtes, et ce, dans l’objectif de fournir un meilleur service aux citoyens et de faciliter l’accès aux producteurs.
Le ministre a également précisé qu’à l’horizon 2030, 12 nouveaux marchés de gros régionaux de fruits et légumes seront construits, faisant état de la programmation, jusqu’à présent à Rabat, Meknès, Berkane, Agadir et Marrakech, de cinq marchés qui se caractériseront par leur conformité aux normes de sécurité sanitaire et suivront le circuit des produits agricoles, avec une prévision de l’achèvement de leur création en 2025.
«Les infrastructures actuelles ne sont pas à la hauteur des exigences»
Dans le cadre de leurs discussions du rapport de la Mission exploratoire temporaire chargée de s’enquérir de la distribution et de la commercialisation des produits agricoles, les députés ont relevé que les infrastructures actuelles (marchés de gros, marchés provinciaux, souks hebdomadaires, structures de stockage et de réfrigération, ainsi que les véhicules de transport de marchandises), qui abritent l’opération de commercialisation et de distribution des produits agricoles, «ne sont pas à la hauteur des exigences et ne sont pas modernes». Les députés ont également abordé la multiplicité des facteurs contribuant à l’augmentation des prix des produits agricoles, dont l’impact du circuit de commercialisation sur les crises conjoncturelles que traverse le pays, la hausse du coût des intrants agricoles, la multiplicité des intervenants et l’existence de la spéculation non régulée et non surveillée.