La déclaration est faite à la journaliste algérienne Khadidja Benguenna dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Al-Jazeera, qui sera diffusée dans les prochaines heures et dans lequel le MAE algérien a été interrogé sur les relations algéro-marocaines marquée par une vive tension depuis l’arrivée du duo Tebboune-Chengriha aux commandes de l’Algérie. Un duo qui avait pris l’initiative de fermer l’espace aérien algérien à l’aviation marocaine, interdisant les vols d’avions algériens vers le Maroc et rompant les relations diplomatiques entre les deux pays, sans qu’aucune explication probante quant à la démesure de ces mesures unilatérales n’ait été donnée à ce jour, suscitant par la même un grand mécontentement notamment auprès des populations marocaines et algériennes qui vivent dans les zones frontalières.
Refusant toutes les médiations qui se sont proposées, Alger ne laisse entrevoir aucune lueur d’espoir de voir un retour à la normale entre deux pays que tout unit et que seule la bêtise sépare. De surcroît, le régime algérien a choisi d’opposer une méprisante et tout aussi absurde indifférence aux messages conciliants du souverain marocain et à sa main tendue à plusieurs reprises. Même l’occasion de la tenue du sommet arabe à Alger en novembre 2022 a été ratée sciemment par les autorités algériennes.
Subitement, un entretien avec Al-Jazeera révèle une métamorphose dans la position algérienne par la voix de son ministre des Affaires étrangères. « Nous sommes conscients, ainsi que les autres États, (de l’importance) de l’édification du Maghreb arabe et de la fraternité » dit-il. Et d’ajouter « le rêve demeure toujours. Il ne pourra jamais être anéanti ». Et le chef de la diplomatie d’aller plus loin « J’attends avec impatience le jour où nous tenterons de nouveau de relancer cette édification ».
Et cerise sur le gâteau, Ahmed Attaf lâche: «On peut considérer l’Algérie comme étant plus portée sur la recherche d’une solution rapide » avec le Maroc, bien entendu. Qu’est-ce qui serait derrière ce changement tant espéré par les millions d’Algériens et de Marocains ? L’observateur averti ne pourrait ignorer le rôle américain et les tournées des officiels américains dans la région. Notamment la récente visite du Sous-Secrétaire d’État Adjoint Joshua Harris à Alger, le 9 décembre dernier. Le diplomate avait annoncé peu avant son arrivée dans la capitale algérienne qu’il se rendait en Algérie et au Maroc pour régler le vieux conflit entre les deux pays qui devait maintenant être résolu «sans délais». Dans ce sens, la sortie de Attaf pourrait être interprétée comme une manœuvre à destination des américains en vue de faire bonne figure et gérer leur pression grandissante pour un retour à la normale dans la région. Mais quelles que soient ses motivations, cette sortie est de bon augure.
Refusant toutes les médiations qui se sont proposées, Alger ne laisse entrevoir aucune lueur d’espoir de voir un retour à la normale entre deux pays que tout unit et que seule la bêtise sépare. De surcroît, le régime algérien a choisi d’opposer une méprisante et tout aussi absurde indifférence aux messages conciliants du souverain marocain et à sa main tendue à plusieurs reprises. Même l’occasion de la tenue du sommet arabe à Alger en novembre 2022 a été ratée sciemment par les autorités algériennes.
Subitement, un entretien avec Al-Jazeera révèle une métamorphose dans la position algérienne par la voix de son ministre des Affaires étrangères. « Nous sommes conscients, ainsi que les autres États, (de l’importance) de l’édification du Maghreb arabe et de la fraternité » dit-il. Et d’ajouter « le rêve demeure toujours. Il ne pourra jamais être anéanti ». Et le chef de la diplomatie d’aller plus loin « J’attends avec impatience le jour où nous tenterons de nouveau de relancer cette édification ».
Et cerise sur le gâteau, Ahmed Attaf lâche: «On peut considérer l’Algérie comme étant plus portée sur la recherche d’une solution rapide » avec le Maroc, bien entendu. Qu’est-ce qui serait derrière ce changement tant espéré par les millions d’Algériens et de Marocains ? L’observateur averti ne pourrait ignorer le rôle américain et les tournées des officiels américains dans la région. Notamment la récente visite du Sous-Secrétaire d’État Adjoint Joshua Harris à Alger, le 9 décembre dernier. Le diplomate avait annoncé peu avant son arrivée dans la capitale algérienne qu’il se rendait en Algérie et au Maroc pour régler le vieux conflit entre les deux pays qui devait maintenant être résolu «sans délais». Dans ce sens, la sortie de Attaf pourrait être interprétée comme une manœuvre à destination des américains en vue de faire bonne figure et gérer leur pression grandissante pour un retour à la normale dans la région. Mais quelles que soient ses motivations, cette sortie est de bon augure.