Cette opération pionnière, menée par l’Association de gestion intégrée des ressources (AGIR) et ses partenaires institutionnels marocains et étrangers, s’inscrit dans le cadre du projet «ODYSSEA» financé par l’Union européenne (UE), qui propose de lancer un réseau d’observatoires pour développer les systèmes d’observation et de prévision sur tout le bassin méditerranéen, couvrant à la fois la haute mer et la zone côtière.
Le planeur «Glider», construit dans le cadre du projet «ODYSSEA» avec la participation de 28 institutions de 16 pays, a pour objectif de partager les expériences et les expertises de toutes les institutions partenaires pour construire un seul appareil en leur faveur, réduisant ainsi le coût des recherches et études en sciences marines et océaniques.
Cet appareil est le premier du genre à sillonner les eaux du sud de la Méditerranée, et le deuxième dans le bassin méditerranéen, après celui lancé il y a plusieurs mois dans la mer Égée en Grèce.
Le président de l’Association AGIR, Houssine Nibani, a souligné qu’il s’agit d’un dispositif doté d’une technologie de pointe, qui peut être considéré comme un «drone sous-marin», à faible consommation d’énergie et équipé de trois ensembles de capteurs de pointe, conçus pour donner des informations en temps réel sur les changements climatiques, la pollution du micro-plastique et les aspects biologiques, en termes de biomasse, plancton, méduses et cétacés.
Il a précisé que l’appareil est équipé de batteries au lithium qui le dotent d’une autonomie de plusieurs jours, estimant que le dispositif, qui peut cartographier de vastes zones du littoral, à différentes profondeurs dépassant parfois les 500 mètres, aurait parcouru plus de 100.000 hectares depuis son lancement.
Toutes les demi-heures, Glider envoie les données collectées au serveur qui lui est connecté. Lors de la navigation, l’appareil mesure la concentration de chlorophylle, la salinité et la température de l’eau, ce qui permettra d’évaluer l’effet du changement climatique sur cette zone de la Méditerranée.
Selon les premiers résultats de cette expérience scientifique, qui vise à fournir des informations inédites pour combler le vide de données maritimes du sud de la Méditerranée, il a révélé que l’appareil a montré la présence de courants marins forts dans la mer d’Alboran, contrairement à la perception développée par les usagers de la mer dans cette zone.
Contrairement à la méthode traditionnelle de mesure de la concentration de microparticules de plastique dans l’eau de mer, le dispositif «Glider» dispose, pour la première fois au monde, de capteurs de pointe conçus pour connaître en temps réel le niveau de pollution de l’eau de mer par les déchets plastiques.
M. Nibani a souligné que cet appareil fournira une grande quantité d’informations, qui devront être évaluées et analysées, pour être exploitées ultérieurement dans les recherches scientifiques, estimant que ce projet contribuera à combler un grand vide dans le domaine de la recherche en sciences marines pour les pays du Sud.
Le planeur «Glider», construit dans le cadre du projet «ODYSSEA» avec la participation de 28 institutions de 16 pays, a pour objectif de partager les expériences et les expertises de toutes les institutions partenaires pour construire un seul appareil en leur faveur, réduisant ainsi le coût des recherches et études en sciences marines et océaniques.
Cet appareil est le premier du genre à sillonner les eaux du sud de la Méditerranée, et le deuxième dans le bassin méditerranéen, après celui lancé il y a plusieurs mois dans la mer Égée en Grèce.
Le président de l’Association AGIR, Houssine Nibani, a souligné qu’il s’agit d’un dispositif doté d’une technologie de pointe, qui peut être considéré comme un «drone sous-marin», à faible consommation d’énergie et équipé de trois ensembles de capteurs de pointe, conçus pour donner des informations en temps réel sur les changements climatiques, la pollution du micro-plastique et les aspects biologiques, en termes de biomasse, plancton, méduses et cétacés.
Il a précisé que l’appareil est équipé de batteries au lithium qui le dotent d’une autonomie de plusieurs jours, estimant que le dispositif, qui peut cartographier de vastes zones du littoral, à différentes profondeurs dépassant parfois les 500 mètres, aurait parcouru plus de 100.000 hectares depuis son lancement.
Toutes les demi-heures, Glider envoie les données collectées au serveur qui lui est connecté. Lors de la navigation, l’appareil mesure la concentration de chlorophylle, la salinité et la température de l’eau, ce qui permettra d’évaluer l’effet du changement climatique sur cette zone de la Méditerranée.
Selon les premiers résultats de cette expérience scientifique, qui vise à fournir des informations inédites pour combler le vide de données maritimes du sud de la Méditerranée, il a révélé que l’appareil a montré la présence de courants marins forts dans la mer d’Alboran, contrairement à la perception développée par les usagers de la mer dans cette zone.
Contrairement à la méthode traditionnelle de mesure de la concentration de microparticules de plastique dans l’eau de mer, le dispositif «Glider» dispose, pour la première fois au monde, de capteurs de pointe conçus pour connaître en temps réel le niveau de pollution de l’eau de mer par les déchets plastiques.
M. Nibani a souligné que cet appareil fournira une grande quantité d’informations, qui devront être évaluées et analysées, pour être exploitées ultérieurement dans les recherches scientifiques, estimant que ce projet contribuera à combler un grand vide dans le domaine de la recherche en sciences marines pour les pays du Sud.