Mercredi matin, un Iliouchine II-96 300 atterrit à Marrakech. À son bord, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui prend part aux travaux de la 6ème édition du Forum arabo-russe. Un forum d’une importance capitale pour la Russie qui veut approfondir ses relations avec le monde arabe dans le cadre d’une stratégie de diversification de ses partenaires pour contourner le blocus occidental. Moscou, qui a définitivement consommé son divorce avec l’Europe après la guerre en Ukraine, se projette désormais vers le “Sud global”, dont le monde arabe est un des piliers. Homme de confiance du président Vladimir Poutine, Sergueï Lavrov vient à Marrakech avec pour objectif d’aboutir à un plan d’action conjoint de nature à propulser la coopération économique entre Moscou et les chancelleries arabes à un niveau supérieur.
Un plan d’action dont l’Algérie s’est auto-exclue pour la simple raison que son clap de départ est donné depuis le Maroc. Cette désertion aux allures de fuite en avant est d’autant plus stérile qu’elle n’impacte nullement le succès de ce forum auquel Moscou a envoyé la crème de sa diplomatie, en dépit des esclandres de son allié algérien qui se voit infligé un deuxième camouflet, tout aussi humiliant que la fin de non-recevoir opposée à sa candidature pour l’adhésion aux BRICS. Cet énième boycott algérien est le reflet de l’immaturité diplomatique d’un régime en cessation de bail qui a fait de l’impulsivité et de l’amateurisme politique sa marque de fabrique.
Évidemment, une telle politique basée sur le ressentiment n’a apporté à l’Algérie qu’une série de revers. Alors qu’en parallèle, le Maroc ne cesse d’élargir le périmètre de ses alliés au sein du monde arabe dont une grande partie soutient son intégrité territoriale, comme en témoignent les rencontres bilatérales menées par Nasser Bourita. Et surtout, le partenariat entre Rabat et Moscou, pourtant allié traditionnel de l’Algérie, est plus que jamais en nette progression étant donné les multiples intérêts que partagent le Maroc et la Russie qui envisagent d’élargir leur coopération à plusieurs domaines, dont le nucléaire civil. Autrement dit, et comme dans l’épisode de la crise maroco-espagnole où l’Algérie avait choisi de jouer au judas pour attiser les flammes de la tension entre les deux Royaumes, avant que la situation ne se retourne contre ses propres intérêts et notamment gaziers, la balance des relations maghrébines de la Russie, autrefois dominée par l’Algérie en sa qualité de premier client mondial de l’armement russe, semble de plus en plus encline à pencher vers le Maroc.
Un plan d’action dont l’Algérie s’est auto-exclue pour la simple raison que son clap de départ est donné depuis le Maroc. Cette désertion aux allures de fuite en avant est d’autant plus stérile qu’elle n’impacte nullement le succès de ce forum auquel Moscou a envoyé la crème de sa diplomatie, en dépit des esclandres de son allié algérien qui se voit infligé un deuxième camouflet, tout aussi humiliant que la fin de non-recevoir opposée à sa candidature pour l’adhésion aux BRICS. Cet énième boycott algérien est le reflet de l’immaturité diplomatique d’un régime en cessation de bail qui a fait de l’impulsivité et de l’amateurisme politique sa marque de fabrique.
Évidemment, une telle politique basée sur le ressentiment n’a apporté à l’Algérie qu’une série de revers. Alors qu’en parallèle, le Maroc ne cesse d’élargir le périmètre de ses alliés au sein du monde arabe dont une grande partie soutient son intégrité territoriale, comme en témoignent les rencontres bilatérales menées par Nasser Bourita. Et surtout, le partenariat entre Rabat et Moscou, pourtant allié traditionnel de l’Algérie, est plus que jamais en nette progression étant donné les multiples intérêts que partagent le Maroc et la Russie qui envisagent d’élargir leur coopération à plusieurs domaines, dont le nucléaire civil. Autrement dit, et comme dans l’épisode de la crise maroco-espagnole où l’Algérie avait choisi de jouer au judas pour attiser les flammes de la tension entre les deux Royaumes, avant que la situation ne se retourne contre ses propres intérêts et notamment gaziers, la balance des relations maghrébines de la Russie, autrefois dominée par l’Algérie en sa qualité de premier client mondial de l’armement russe, semble de plus en plus encline à pencher vers le Maroc.