Les caricaturistes et dessinateurs de presse algériens traversent aujourd'hui une conjoncture difficile. La plus difficile peut-être depuis la «décennie noire», où il leur fallait apporter un zest d'humour et toujours trouver mots d'esprit et sarcasmes pour commenter une actualité des plus dramatiques.
Et pour contourner l'autocensure et l'imprimatur, d'aucuns choisissent de publier leurs croquis dans des blogs personnels ou, comme c'est le cas le plus souvent, sur les réseaux sociaux, permettant ainsi un accès gratuit au public. Ce qui ne manque pas de les exposer aux pressions, voire à des poursuites.
Le jeune caricaturiste Ghilas Aïnouche, 34 ans, en fait l’amer l’expérience. Cet ancien collaborateur de Charlie Hebdo, vient d'être convoqué par la justice algérienne, selon une source proche du dessinateur, pour ses caricatures jugées diffamantes, ce qui inclut notamment celles évoquant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Résidant en France, Ghilas doit faire l'objet d'un mandat d'arrêt international s'il ne se présente pas devant la juridiction qui a lancé la procédure. Il risque d'être condamné à une lourde peine pour atteinte aux «symboles de l'État».
Un exemple, parmi tant d’autres, qui rappelle la situation de la liberté de la presse en Algérie où les journalistes redoutent un retour à la pénalisation des délits de presse, alors que, officiellement, cette mesure est levée depuis 2012. Les premiers à en avoir fait les frais sont les journalistes et contributeurs de la presse satirique.
Et pour contourner l'autocensure et l'imprimatur, d'aucuns choisissent de publier leurs croquis dans des blogs personnels ou, comme c'est le cas le plus souvent, sur les réseaux sociaux, permettant ainsi un accès gratuit au public. Ce qui ne manque pas de les exposer aux pressions, voire à des poursuites.
Le jeune caricaturiste Ghilas Aïnouche, 34 ans, en fait l’amer l’expérience. Cet ancien collaborateur de Charlie Hebdo, vient d'être convoqué par la justice algérienne, selon une source proche du dessinateur, pour ses caricatures jugées diffamantes, ce qui inclut notamment celles évoquant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Résidant en France, Ghilas doit faire l'objet d'un mandat d'arrêt international s'il ne se présente pas devant la juridiction qui a lancé la procédure. Il risque d'être condamné à une lourde peine pour atteinte aux «symboles de l'État».
Un exemple, parmi tant d’autres, qui rappelle la situation de la liberté de la presse en Algérie où les journalistes redoutent un retour à la pénalisation des délits de presse, alors que, officiellement, cette mesure est levée depuis 2012. Les premiers à en avoir fait les frais sont les journalistes et contributeurs de la presse satirique.