La présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach, a commencé, dès le 13 mars, à exercer ses fonctions de présidente de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI).
Mme Bouayach prend officiellement ses fonctions après avoir été élue lors de l’assemblée générale de l’Alliance mondiale, organisée mardi à Genève, en marge de la 58e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
A cette occasion, la présidente a tenu une série de réunions avec plusieurs hauts responsables, dont ceux de la commission des droits de l'homme des Nations Unies et des présidents des commission structurelles au sein de l'Alliance mondiale. Durant ces rencontres, elle a souligné l'importance de la complémentarité entre l'action des Conseils des droits de l'hommes des Etats membres et l'Alliance. Une complémentarité qu'elle juge indispensable dans un contexte international mouvementé par les crises et les conflits qui se répercutent négativement sur les droits et libertés à l'échelle internationale.
Après avoir accédé à la présidence de l'alliance, Amina Bouayach a cédé son poste de Secrétaire général à l'irlandaise du nord, Alyson Killpatrick.
Pour rappel, Mme Bouayach a succédé à la Qatarie Maryam Al Attiyah, présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme (NHRC) pour un mandat de trois ans à la tête de cette Alliance mondiale.