L’entreprise néerlandaise d’ingénierie industrielle Proton Venture qui a été choisi comme étant l’adjudicataire du projet pilote de production de l’ammoniac à Jorf Lasfar, vient de décrocher un prêt du Fonds d’investissement néerlandais «Invest international» en vue de mettre en œuvre le projet lancé conjointement par l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P) et l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN).
Le projet comprend une installation qui crée de l’hydrogène pour produire de l’ammoniac, et ce tout en stimulant l’énergie renouvelable comme source d’énergie. L’objectif est de produire de l’ammoniac vert en utilisant cette source d’hydrogène issue de l’énergie propre, et non des sources fossiles telles que le gaz et le pétrole.
Joost Oorthuizen, directeur général d’Invest International a déclaré « Nous sommes ravis d’octroyer ce prêt, car il favorisera la croissance économique du Maroc et fera du pays un hub continental pour la future production d’hydrogène vert. A l’avenir, l’Europe devra s’approvisionner en énergie à l’étranger. Le Maroc est un bon endroit pour la production d’hydrogène à grande échelle, car il y a beaucoup de vent, de soleil et du foncier. Une combinaison que nous n’avons pas à cette échelle en Europe du Nord ».
Ceci intervient dans un contexte où la demande pour l’ammoniac va crescendo, car il est utilisé dans la production de fertilisants, de même que le Royaume qui est un grand producteur d’engrais, importe de l’ammoniac vert. Ce projet devra permettre à notre pays de produire de l’ammoniac localement pour l’usage local et pour l’exportation.
Selon les experts en la matière, l’ammoniac vert aurait un potentiel énergétique environ neuf fois supérieur à celui d’une batterie lithium-ion et, du fait de sa nature plus dense, serait plus facile à transporter que l’hydrogène liquide (GNL). En outre, un mètre cube d’ammoniac liquide fournirait au moins 50% d’énergie de plus que la même quantité de GNL.
«Sans ammoniac vert, il n’y aura pas de transition», cette citation est devenue le leitmotiv des experts. Désormais, le monde ne peut pas se passer d’ammoniac. La moitié de la production mondiale de nourriture en dépend puisqu’il s’agit de l’élément clé des engrais azotés. Il est aussi employé pour traiter l’alimentation animale. Rendre économiquement viable la production d’ammoniac vert permettra de contribuer fortement à la décarbonisation de l’agriculture.
La production de l’ammoniac au Maroc
On obtient de l’ammoniac (NH3) à base d’un procédé Haber-Bosh qui a besoin comme intrants de l’hydrogène (H2) et de l’azote (N2). En d’autres termes, l’équation de l’ammoniac peut se résumer ainsi : électricité + eau (électrolyse) = hydrogène + azote = ammoniac. Si pour fabriquer l’hydrogène, le gaz naturel, aujourd’hui utilisé massivement, est remplacé par de l’électricité décarbonée (hydraulique, solaire, éolienne, nucléaire, géothermique…), cela permet de produire de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert. Au Maroc, l’IRESEN développe avec ses partenaires le projet «Green Ammonia Pilot plant (GAPP)» avec une production de 4 tonnes /jour de l’ammoniac vert, donc il s’agit d’une production qui dépasse les 1200 tonnes par an.
Quant à la production de l’Hydrogène Vert, le pilote préindustriel est doté de deux électrolyseurs PEM & Alcalin d’une capacité de 2 MW chacun. Cette unité sera également équipée d’un émulateur pouvant simuler différents profils de charges électrique, en particulier l’hybridation d’énergie photovoltaïque (PV) et éolienne (Wind), dans différents sites géographiques au Maroc et dans le monde.
Installée à Jorf Lasfar, cette unité de référence mondiale par sa taille et sa configuration innovante permettra de préparer des projets industriels de plus grande taille, en capitalisant sur le savoir et le savoir-faire généré lors de la phase de l’exploitation qui démarrera au premier trimestre 2024.
Le projet comprend une installation qui crée de l’hydrogène pour produire de l’ammoniac, et ce tout en stimulant l’énergie renouvelable comme source d’énergie. L’objectif est de produire de l’ammoniac vert en utilisant cette source d’hydrogène issue de l’énergie propre, et non des sources fossiles telles que le gaz et le pétrole.
Joost Oorthuizen, directeur général d’Invest International a déclaré « Nous sommes ravis d’octroyer ce prêt, car il favorisera la croissance économique du Maroc et fera du pays un hub continental pour la future production d’hydrogène vert. A l’avenir, l’Europe devra s’approvisionner en énergie à l’étranger. Le Maroc est un bon endroit pour la production d’hydrogène à grande échelle, car il y a beaucoup de vent, de soleil et du foncier. Une combinaison que nous n’avons pas à cette échelle en Europe du Nord ».
Ceci intervient dans un contexte où la demande pour l’ammoniac va crescendo, car il est utilisé dans la production de fertilisants, de même que le Royaume qui est un grand producteur d’engrais, importe de l’ammoniac vert. Ce projet devra permettre à notre pays de produire de l’ammoniac localement pour l’usage local et pour l’exportation.
Selon les experts en la matière, l’ammoniac vert aurait un potentiel énergétique environ neuf fois supérieur à celui d’une batterie lithium-ion et, du fait de sa nature plus dense, serait plus facile à transporter que l’hydrogène liquide (GNL). En outre, un mètre cube d’ammoniac liquide fournirait au moins 50% d’énergie de plus que la même quantité de GNL.
«Sans ammoniac vert, il n’y aura pas de transition», cette citation est devenue le leitmotiv des experts. Désormais, le monde ne peut pas se passer d’ammoniac. La moitié de la production mondiale de nourriture en dépend puisqu’il s’agit de l’élément clé des engrais azotés. Il est aussi employé pour traiter l’alimentation animale. Rendre économiquement viable la production d’ammoniac vert permettra de contribuer fortement à la décarbonisation de l’agriculture.
La production de l’ammoniac au Maroc
On obtient de l’ammoniac (NH3) à base d’un procédé Haber-Bosh qui a besoin comme intrants de l’hydrogène (H2) et de l’azote (N2). En d’autres termes, l’équation de l’ammoniac peut se résumer ainsi : électricité + eau (électrolyse) = hydrogène + azote = ammoniac. Si pour fabriquer l’hydrogène, le gaz naturel, aujourd’hui utilisé massivement, est remplacé par de l’électricité décarbonée (hydraulique, solaire, éolienne, nucléaire, géothermique…), cela permet de produire de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert. Au Maroc, l’IRESEN développe avec ses partenaires le projet «Green Ammonia Pilot plant (GAPP)» avec une production de 4 tonnes /jour de l’ammoniac vert, donc il s’agit d’une production qui dépasse les 1200 tonnes par an.
Quant à la production de l’Hydrogène Vert, le pilote préindustriel est doté de deux électrolyseurs PEM & Alcalin d’une capacité de 2 MW chacun. Cette unité sera également équipée d’un émulateur pouvant simuler différents profils de charges électrique, en particulier l’hybridation d’énergie photovoltaïque (PV) et éolienne (Wind), dans différents sites géographiques au Maroc et dans le monde.
Installée à Jorf Lasfar, cette unité de référence mondiale par sa taille et sa configuration innovante permettra de préparer des projets industriels de plus grande taille, en capitalisant sur le savoir et le savoir-faire généré lors de la phase de l’exploitation qui démarrera au premier trimestre 2024.