Google vient d’enrichir son application Messages, sur Android, d’un chiffrement de bout en bout, une mesure qui doit rendre plus difficile la lecture des textos par des tiers et d’empêcher quiconque d’accéder aux données personnelles. «Le chiffrement de bout en bout garantit que personne, y compris Google et des tiers, ne puisse lire le contenu de vos messages pendant qu’ils voyagent de votre téléphone au téléphone de la personne à laquelle vous écrivez», a indiqué le géant des technologies jeudi dans un communiqué.
«Nous reconnaissons que vos conversations sont privées et qu’il est de notre responsabilité de protéger vos informations personnelles », a-t-il ajouté.
Le groupe californien a également annoncé la mise à jour du standard technique pour textos : il passe du SMS (short message service) au RCS (rich communication services), qui comporte plus de fonctionnalités pour inclure des images et vidéos.
Il sied de noter que le chiffrement de bout en bout sera, en effet, déployé pour les bêta-testeurs à partir de ce mois et se poursuivra l’année prochaine.
Protection de la confidentialité
Les messageries cryptées apportent de meilleures garanties de confidentialité et de sécurité aux utilisateurs, qui ont largement adopté WhatsApp, iMessage, Telegram ou d’autres applications. Mais, elles sont dans le collimateur de certaines autorités de régulation, y compris dans des pays démocratiques. De nombreux responsables politiques dans le monde souhaitent que la justice de leur pays puisse récupérer les courriels, messages instantanés et photos échangés par texto ou sur les réseaux et stockés sur des serveurs, essentiels dans le cadre d’enquêtes criminelles. Facebook a ainsi fait face à une levée de boucliers quand il a fait savoir son intention de crypter toutes ses plateformes.
Quand un gouvernement s’oppose au chiffrement
En octobre 2019, les ministres américains de la Justice et de l’Intérieur ainsi que leurs homologues britanniques et australiens ont écrit à Facebook pour lui demander de renoncer à crypter l’ensemble de ses plateformes de messagerie.
Tous trois souhaitaient que Facebook inclue «un moyen pour accéder légalement aux contenus des communications de manière à protéger nos citoyens».
Ils veulent des sortes de portes dérobées appelées aussi «backdoors» pour permettre aux forces de l’ordre d’accéder aux données. Or, selon Facebook, ce serait «un cadeau pour les criminels, les pirates et les régimes répressifs (...), qui rendraient nos plateformes plus vulnérables, avec de potentielles conséquences délétères dans la vie réelle», ajoutant qu’«il est tout simplement impossible de créer un tel accès en s’imaginant que d’autres ne vont pas essayer de s’en servir aussi».
Déterminée à ne pas faire de pas en arrière, la firme de Mark Zuckerberg a indiqué également que «nous nous opposons fermement aux tentatives de gouvernement visant à construire des backdoors, car cela peut mettre en péril la vie privée et la sécurité des personnes partout dans le monde».
«Nous reconnaissons que vos conversations sont privées et qu’il est de notre responsabilité de protéger vos informations personnelles », a-t-il ajouté.
Le groupe californien a également annoncé la mise à jour du standard technique pour textos : il passe du SMS (short message service) au RCS (rich communication services), qui comporte plus de fonctionnalités pour inclure des images et vidéos.
Il sied de noter que le chiffrement de bout en bout sera, en effet, déployé pour les bêta-testeurs à partir de ce mois et se poursuivra l’année prochaine.
Protection de la confidentialité
Les messageries cryptées apportent de meilleures garanties de confidentialité et de sécurité aux utilisateurs, qui ont largement adopté WhatsApp, iMessage, Telegram ou d’autres applications. Mais, elles sont dans le collimateur de certaines autorités de régulation, y compris dans des pays démocratiques. De nombreux responsables politiques dans le monde souhaitent que la justice de leur pays puisse récupérer les courriels, messages instantanés et photos échangés par texto ou sur les réseaux et stockés sur des serveurs, essentiels dans le cadre d’enquêtes criminelles. Facebook a ainsi fait face à une levée de boucliers quand il a fait savoir son intention de crypter toutes ses plateformes.
Quand un gouvernement s’oppose au chiffrement
En octobre 2019, les ministres américains de la Justice et de l’Intérieur ainsi que leurs homologues britanniques et australiens ont écrit à Facebook pour lui demander de renoncer à crypter l’ensemble de ses plateformes de messagerie.
Tous trois souhaitaient que Facebook inclue «un moyen pour accéder légalement aux contenus des communications de manière à protéger nos citoyens».
Ils veulent des sortes de portes dérobées appelées aussi «backdoors» pour permettre aux forces de l’ordre d’accéder aux données. Or, selon Facebook, ce serait «un cadeau pour les criminels, les pirates et les régimes répressifs (...), qui rendraient nos plateformes plus vulnérables, avec de potentielles conséquences délétères dans la vie réelle», ajoutant qu’«il est tout simplement impossible de créer un tel accès en s’imaginant que d’autres ne vont pas essayer de s’en servir aussi».
Déterminée à ne pas faire de pas en arrière, la firme de Mark Zuckerberg a indiqué également que «nous nous opposons fermement aux tentatives de gouvernement visant à construire des backdoors, car cela peut mettre en péril la vie privée et la sécurité des personnes partout dans le monde».
Siham MDIJI