Toujours inscrit sur la très redoutée liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), organisme de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Maroc est dans une course contre la montre pour s’adapter aux standards internationaux, de sorte à consolider la confiance des investisseurs étrangers et renforcer leur présence sur le marché national.
A quelques jours de la tenue de la prochaine réunion de la Financial Action Task Force, les perspectives sont prometteuses et laissent présager une sortie imminente du Maroc de ladite liste, comme en témoignent les résultats de l’édition 2022 du «Basel Anti-Money Laundering Index», où le pays a gagné 13 places en l’espace d’une année. Un rebond qui reflète la pertinence des chantiers lancés par le Royaume, qui a besoin d’épurer son image, surtout en ces temps de crise, pour assurer son éligibilité aux lignes de crédits modulables.
Mais bien qu’il ait étoffé son cadre légal et renforcé son dispositif de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC-FT), sans oublier la mise en place d’une Commission nationale pour se conformer aux normes du GAFI et la mise à niveau des magistrats, le Maroc n’est pas encore sorti de l’auberge, du moment que la définition même du délit de blanchiment d’argent y reste lacunaire (voir Fait du Jour). D’autant plus que l’intelligence criminelle évolue à un rythme accéléré, et l’usage de la cryptomonnaie pour blanchir de l’argent en est un exemple saillant.
Aujourd’hui, le blanchiment passe par les plateformes de sociofinancement, le pari en ligne, les transactions des NFT… et la liste est loin d’être exhaustive.
C’est dire qu’au-delà de la mise à niveau de l’élément humain, la création de juridictions spécialisées et les stratégies de lutte contre le blanchiment d’argent dites «classiques », il faut anticiper les nouvelles formes des criminalité et développer une expertise adéquate, avant qu’elle nous soit imposée !
A quelques jours de la tenue de la prochaine réunion de la Financial Action Task Force, les perspectives sont prometteuses et laissent présager une sortie imminente du Maroc de ladite liste, comme en témoignent les résultats de l’édition 2022 du «Basel Anti-Money Laundering Index», où le pays a gagné 13 places en l’espace d’une année. Un rebond qui reflète la pertinence des chantiers lancés par le Royaume, qui a besoin d’épurer son image, surtout en ces temps de crise, pour assurer son éligibilité aux lignes de crédits modulables.
Mais bien qu’il ait étoffé son cadre légal et renforcé son dispositif de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC-FT), sans oublier la mise en place d’une Commission nationale pour se conformer aux normes du GAFI et la mise à niveau des magistrats, le Maroc n’est pas encore sorti de l’auberge, du moment que la définition même du délit de blanchiment d’argent y reste lacunaire (voir Fait du Jour). D’autant plus que l’intelligence criminelle évolue à un rythme accéléré, et l’usage de la cryptomonnaie pour blanchir de l’argent en est un exemple saillant.
Aujourd’hui, le blanchiment passe par les plateformes de sociofinancement, le pari en ligne, les transactions des NFT… et la liste est loin d’être exhaustive.
C’est dire qu’au-delà de la mise à niveau de l’élément humain, la création de juridictions spécialisées et les stratégies de lutte contre le blanchiment d’argent dites «classiques », il faut anticiper les nouvelles formes des criminalité et développer une expertise adéquate, avant qu’elle nous soit imposée !
Saâd JAFRI