L’appropriation de l’héritage marocain du zellige continue de galvaniser les algériens. Les autorités du voisin de l’est ne manquent pas, à leur tour, de jeter de l’huile sur le feu pour attiser la polémique qu’avait déclenchée l’inscription du zellige marocain sur le maillot officiel de l’équipe nationale d’Algérie.
Le wali d’Oran, Said Sayoud, s’est rendu au salon international de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics, en s’arrêtant ostensiblement au stand d'un producteur algérien où a été dressée une fresque de zellige qui ressemble à celui qui a figuré sur le maillot de l’équipe algérienne. Le gouverneur a fait appel à l’artisan qui a conçu la fresque, qui n’a manqué de vanter “l’héritage” de son pays. “ Nous avons essayé d’illustrer notre culture”, a-t-il dit.
Bien évidemment, le responsable algérien s’est livré à la fanfaronnade prétendant que le zellige est un art algérien. “C’est notre zellige”, a-t-il renchéri, en se réjouissant avec ironie que les Marocains soient lésés de se voir aliénés leur propre patrimoine culturel. En effet, les Marocains ont été unanimes à condamner la tentative d’appropriation du zellige marocain dans la nouvelle collection du nouveau maillot de l’équipe algérienne, dévoilée par Adidas le 23 septembre.
Mandaté par le ministère de la Culture et de la jeunesse et de la communication, le Club des avocats du Maroc a même adressé, le 28 septembre, une lettre de mise en demeure au représentant légal de la marque allemande, lui demandant de retirer la collection.
En effet, selon Adidas, la collection en question est censée être inspirée des designs du palais d'El Mechouar à Tlemcen. Mais l'ex-président, Abdelaziz Bouteflika, lui-même, a reconnu, lorsqu’il avait visité ce palais en 2011, que les Marocains ont su préserver un patrimoine qui a été perdu en Algérie”, selon son expression. Même les responsables du monument lui ont confié que plusieurs pièces ont été ramenées du Maroc pour sa reconstruction.
Le wali d’Oran, Said Sayoud, s’est rendu au salon international de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics, en s’arrêtant ostensiblement au stand d'un producteur algérien où a été dressée une fresque de zellige qui ressemble à celui qui a figuré sur le maillot de l’équipe algérienne. Le gouverneur a fait appel à l’artisan qui a conçu la fresque, qui n’a manqué de vanter “l’héritage” de son pays. “ Nous avons essayé d’illustrer notre culture”, a-t-il dit.
Bien évidemment, le responsable algérien s’est livré à la fanfaronnade prétendant que le zellige est un art algérien. “C’est notre zellige”, a-t-il renchéri, en se réjouissant avec ironie que les Marocains soient lésés de se voir aliénés leur propre patrimoine culturel. En effet, les Marocains ont été unanimes à condamner la tentative d’appropriation du zellige marocain dans la nouvelle collection du nouveau maillot de l’équipe algérienne, dévoilée par Adidas le 23 septembre.
Mandaté par le ministère de la Culture et de la jeunesse et de la communication, le Club des avocats du Maroc a même adressé, le 28 septembre, une lettre de mise en demeure au représentant légal de la marque allemande, lui demandant de retirer la collection.
En effet, selon Adidas, la collection en question est censée être inspirée des designs du palais d'El Mechouar à Tlemcen. Mais l'ex-président, Abdelaziz Bouteflika, lui-même, a reconnu, lorsqu’il avait visité ce palais en 2011, que les Marocains ont su préserver un patrimoine qui a été perdu en Algérie”, selon son expression. Même les responsables du monument lui ont confié que plusieurs pièces ont été ramenées du Maroc pour sa reconstruction.