Ces artefacts fabriqués à partir de coquilles de Tritia gibbosula (anciennement Nassarius gibbosulus) seraient les plus anciens jamais découverts à ce jour, selon un article paru le 22 septembre dans la revue Science Advances.
Les chercheurs estiment que l’utilisation de ces perles étaient une forme humaine de communication non verbale destinée à marquer l’identité ou l’appartenance. D’autre part, ces colliers de perles renseignent sur une évolution des capacités cognitives et des interactions humaines qui se sont ensuite généralisées à toute l’Afrique du nord. « L’utilisation de ces coquillages marins, probablement en pendentif, témoigne d’un comportement symbolique très ancien chez notre espèce, Homo sapiens », précise-t-on dans ladite étude, expliquant que les premières découvertes ont été réalisées dans des sites du Levant datant d’environ 135.000 ans ainsi qu’en Afrique du Sud vers 76.000 ans. Et d’enchaîner que « d’autres sites d’Afrique du Nord avec la même espèce de gastéropodes marins ont été datés entre 116.000 et 35.000 ans. Grâce à des datations croisées à hautes résolutions (déséquilibre uranium-thorium) les découvertes de Bizmoune vieillissent les premiers témoignages de ce comportement symbolique durant une période géologique froide et aride du Pléistocène (Stade Isotopique Marin 6) ».
Le Maroc, paradis des archéologues
Cette nouvelle découverte conforte une fois de plus le Maroc comme site archéologique d’intérêt. Rappelons que la semaine dernière déjà, une autre équipe d’archéologue de l’institut allemand Max Planck, a identifié les plus anciens outils en os jamais découverts pour la confection d’habits, datant entre 90.000 et 120.000 ans. « C’est une découverte majeur, car si des outils en os plus anciens ont déjà été découverts dans le monde, c’est la première fois qu’on identifie des outils en os ayant servi à confectionner des habits », a souligné l’archéologue Abdeljalil El Hajraoui à l’AFP .
Par ailleurs, pas longtemps dans la périphérie de Casablanca, des archéologues internationaux ont localisé le site préhistorique acheuliéen le plus ancien d’Afrique du Nord, remontant à 1.3 million d’années. « Nous avons trouvé au Maroc l’homo sapiens le plus ancien au Monde, les perles les plus anciennes au monde et les plus anciennes traces africaines de boucheries trouvées dans une grotte. Là, nous avons les traces de la deuxième culture du paléolithique ancien (l’acheuléen) les plus anciennes d’Afrique du Nord. Cette découverte permet pour la première fois à un site de cette région du monde de jouer un rôle important dans le débat actuel sur l’émergence de l’Acheuléen sur le continent africain », nous a confié, jadis l'archéologue Abderrahim Mouhib.
Les chercheurs estiment que l’utilisation de ces perles étaient une forme humaine de communication non verbale destinée à marquer l’identité ou l’appartenance. D’autre part, ces colliers de perles renseignent sur une évolution des capacités cognitives et des interactions humaines qui se sont ensuite généralisées à toute l’Afrique du nord. « L’utilisation de ces coquillages marins, probablement en pendentif, témoigne d’un comportement symbolique très ancien chez notre espèce, Homo sapiens », précise-t-on dans ladite étude, expliquant que les premières découvertes ont été réalisées dans des sites du Levant datant d’environ 135.000 ans ainsi qu’en Afrique du Sud vers 76.000 ans. Et d’enchaîner que « d’autres sites d’Afrique du Nord avec la même espèce de gastéropodes marins ont été datés entre 116.000 et 35.000 ans. Grâce à des datations croisées à hautes résolutions (déséquilibre uranium-thorium) les découvertes de Bizmoune vieillissent les premiers témoignages de ce comportement symbolique durant une période géologique froide et aride du Pléistocène (Stade Isotopique Marin 6) ».
Le Maroc, paradis des archéologues
Cette nouvelle découverte conforte une fois de plus le Maroc comme site archéologique d’intérêt. Rappelons que la semaine dernière déjà, une autre équipe d’archéologue de l’institut allemand Max Planck, a identifié les plus anciens outils en os jamais découverts pour la confection d’habits, datant entre 90.000 et 120.000 ans. « C’est une découverte majeur, car si des outils en os plus anciens ont déjà été découverts dans le monde, c’est la première fois qu’on identifie des outils en os ayant servi à confectionner des habits », a souligné l’archéologue Abdeljalil El Hajraoui à l’AFP .
Par ailleurs, pas longtemps dans la périphérie de Casablanca, des archéologues internationaux ont localisé le site préhistorique acheuliéen le plus ancien d’Afrique du Nord, remontant à 1.3 million d’années. « Nous avons trouvé au Maroc l’homo sapiens le plus ancien au Monde, les perles les plus anciennes au monde et les plus anciennes traces africaines de boucheries trouvées dans une grotte. Là, nous avons les traces de la deuxième culture du paléolithique ancien (l’acheuléen) les plus anciennes d’Afrique du Nord. Cette découverte permet pour la première fois à un site de cette région du monde de jouer un rôle important dans le débat actuel sur l’émergence de l’Acheuléen sur le continent africain », nous a confié, jadis l'archéologue Abderrahim Mouhib.