Etalé sur une superficie de 26,7 ha, l’Archipel de Mogador est distant d’un kilomètre de l’extrémité de la jetée ouest du port d’Essaouira et de 1.200 m de l’embouchure de Oued Ksob.
Ce site féerique formé de huit ilots de tailles inégales se présente comme un espace emblématique de par les qualités écolo-biologiques qu’il procure, la richesse de ses écosystèmes et de ses milieux ainsi que ses caractéristiques historiques «impressionnantes», à même d’enrichir fortement l’identité de la ville.
Proclamé «patrimoine culturel» par l’UNESCO depuis 2001, l’Archipel présente cette singularité d’illustrer, brillamment, cette jonction entre moult caractéristiques historiques, géologiques et géomorphologiques impressionnantes, couplées à sa richesse faunistique et floristique.
L’ensemble de ce potentiel fait que cet archipel côtier de la Cité des Alizés (avec les dunes côtières littorales) est classé comme zone humide «RAMSAR». C’est aussi un «Site d’Intérêt Biologique et Ecologique : SIBE», retenu en 1996 dans le cadre du Plan Directeur des Aires Protégées du Maroc.
Selon la Direction Régionale des Eaux et Forêts du Haut Atlas, l’Archipel de Mogador «est protégé par l’ensemble de ces statuts nationaux et internationaux de protection (SIBE, Site RAMSAR, patrimoine culturel de l’UNESCO, réserve de chasse permanente)», notant qu’il possède un fort potentiel éco-touristique, et constitue un laboratoire à ciel ouvert contribuant à la préservation et à la conservation du capital animal et végétal insulaire de la région.
Consciente de l’importance de la préservation de ce Site, la Direction régionale des Eaux et Forêts entreprend des projets ambitieux pour la conservation des espèces et des habitats, la valorisation des atouts culturels et éco-touristiques du site, en passant par la mise en place des aménagements paysagers et des signalétiques.
M. Lemdarsaoui El Mehdi, Chef du Centre de Conservation et de Développement des Ressources forestières d’Essaouira, a fait savoir que l’Archipel de Mogador offre un couvert végétal riche et varié composé d’espèces présentant des valeurs patrimoniales, et des espèces endémiques strictement marocaines, outre des endémiques des Canaries, et de la Mauritanie entre autres.
Quant à la faune terrestre, l’Archipel de Mogador a un grand intérêt ornithologique et est caractérisé par la nidification régulière de neuf espèces d’oiseaux (2 marines, 3 espèces de rapaces et 4 espèces terrestres), 3 reptiles et la présence d’un unique mammifère à savoir le lapin, a-t-il poursuivi.
«Parmi cette importante avifaune nidificatrice, on cite l’espèce la plus emblématique à savoir le Faucon d’Eléonore, espèce hautement protégée à l’échelle mondiale et considérée comme typiquement méditerranéenne», a-t-il relevé, notant que cette espèce s’installe à l’Archipel pour se reproduire entre avril et octobre avant d’entamer sa migration vers le Madagascar.
Ce site féerique formé de huit ilots de tailles inégales se présente comme un espace emblématique de par les qualités écolo-biologiques qu’il procure, la richesse de ses écosystèmes et de ses milieux ainsi que ses caractéristiques historiques «impressionnantes», à même d’enrichir fortement l’identité de la ville.
Proclamé «patrimoine culturel» par l’UNESCO depuis 2001, l’Archipel présente cette singularité d’illustrer, brillamment, cette jonction entre moult caractéristiques historiques, géologiques et géomorphologiques impressionnantes, couplées à sa richesse faunistique et floristique.
L’ensemble de ce potentiel fait que cet archipel côtier de la Cité des Alizés (avec les dunes côtières littorales) est classé comme zone humide «RAMSAR». C’est aussi un «Site d’Intérêt Biologique et Ecologique : SIBE», retenu en 1996 dans le cadre du Plan Directeur des Aires Protégées du Maroc.
Selon la Direction Régionale des Eaux et Forêts du Haut Atlas, l’Archipel de Mogador «est protégé par l’ensemble de ces statuts nationaux et internationaux de protection (SIBE, Site RAMSAR, patrimoine culturel de l’UNESCO, réserve de chasse permanente)», notant qu’il possède un fort potentiel éco-touristique, et constitue un laboratoire à ciel ouvert contribuant à la préservation et à la conservation du capital animal et végétal insulaire de la région.
Consciente de l’importance de la préservation de ce Site, la Direction régionale des Eaux et Forêts entreprend des projets ambitieux pour la conservation des espèces et des habitats, la valorisation des atouts culturels et éco-touristiques du site, en passant par la mise en place des aménagements paysagers et des signalétiques.
M. Lemdarsaoui El Mehdi, Chef du Centre de Conservation et de Développement des Ressources forestières d’Essaouira, a fait savoir que l’Archipel de Mogador offre un couvert végétal riche et varié composé d’espèces présentant des valeurs patrimoniales, et des espèces endémiques strictement marocaines, outre des endémiques des Canaries, et de la Mauritanie entre autres.
Quant à la faune terrestre, l’Archipel de Mogador a un grand intérêt ornithologique et est caractérisé par la nidification régulière de neuf espèces d’oiseaux (2 marines, 3 espèces de rapaces et 4 espèces terrestres), 3 reptiles et la présence d’un unique mammifère à savoir le lapin, a-t-il poursuivi.
«Parmi cette importante avifaune nidificatrice, on cite l’espèce la plus emblématique à savoir le Faucon d’Eléonore, espèce hautement protégée à l’échelle mondiale et considérée comme typiquement méditerranéenne», a-t-il relevé, notant que cette espèce s’installe à l’Archipel pour se reproduire entre avril et octobre avant d’entamer sa migration vers le Madagascar.