C’est ce lundi que débutent les travaux de l’Assemblée Générale de l’Union des Conseils économiques sociaux et Institutions similaires d’Afrique (UCESA). Ils prendront fin demain mardi 18 octobre 2022, avec des recommandations et une déclaration sanctionnant les débats. Pour M. Amadou Sanoussi Dafe, vice-président du Conseil Economique, Social et Culturel du Mali, Chevalier de l’Ordre National, « la réunion du Bureau et l’Assemblée Générale qui se tiennent aujourd’hui constituent pour notre Institution, qui a été renouvelée à plus de 80 %, une première prise de contact physique avec la présidence en exercice, le Bureau, les pays membres ici présents ainsi que les structures et organisations
invitées ».
Selon notre interlocuteur, dont le pays assure la présidence d’honneur de l’UCESA, cela revêt « une très grande importance et une opportunité pour mieux jouer le rôle qui est le nôtre au sein de l’UCESA et raffermir davantage les liens avec le CESE du Maroc et les Institutions sœurs ». Il ajoute, en outre, que « du passage de flambeau au CESE du Maroc en 2019 à nos jours, le Conseil économique, social et culturel du Mali, malgré la mise en place tardive de la 6ème mandature, a participé activement aux activités de l’UCESA, à travers la tenue des réunions du Bureau, les Assemblées Générales ordinaire et extraordinaire et les travaux des quatre (04) groupes de travail constitués, tous en visioconférences suite à la pandémie du Covid-19 ».
M. Dafe n’a pas manqué de souligner que la présidence marocaine a marqué son passage à la tête de l’UCESA par un sceau indélébile qui restera, à jamais, gravé dans les annales de cette Institution continentale à travers les importants résultats acquis (nouveaux statuts et règlement intérieur, rallonge du mandat de la présidence en exercice, formalisation des actes et procédures, création d’organes indispensables, etc.).
Mission d’intérêt commun
S’agissant du Conseil économique, social et culturel du Mali, il faut dire qu’il a compétence sur tous les aspects du développement économique, social et culturel. A ce titre, il participe à toute commission d’intérêt national à caractère économique, social et culturel. Il rédige, avec la participation des différentes entités qui le composent, à l’attention du Président de la République, du gouvernement et de l’Assemblée nationale, le recueil annuel des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile avec des orientations et des propositions. Selon les textes fondateurs, le Conseil économique, social et culturel est obligatoirement consulté sur tout projet de loi de finances, tout projet de plan ou de programme économique, social et culturel ainsi que sur toutes les dispositions législatives à caractère fiscal, économique, social et culturel.
Pour ce qui est de la réunion du Bureau exécutif de ce lundi 17 octobre 2022, plusieurs sujets seront à l’ordre du jour, notamment la validation du projet d’agenda, la validation du rapport d’activités de l’UCESA de juillet 2021 à octobre 2022 ainsi que celle du PV de la réunion du Bureau du 13 juillet 2022. Naturellement, les questions économiques et sociales ne seront pas éludées dans un contexte où l’Afrique fait face à plusieurs défis.
La coopération interafricaine ne sera pas non plus en reste. D’ailleurs, le Maroc, qui assure la présidence de l’UCESA, n’a pas du tout chômé, assurent certains délégués. Il en a fait son « cheval de bataille » à travers la mise en place d’un cadre adapté (expertises nécessaires) et l’inclusivité des CES-IS à toutes les étapes des travaux, pour finalement aboutir en juillet 2021 à des innovations très importantes comme, entre autres : l’adoption de nouveaux statuts et règlement Intérieur.
Dans le même sillage, la présidence marocaine a facilité la validation de la prolongation du mandat de la présidence en exercice de 02 à 03 ans et autres textes non moins importants, comme la Charte sur la durabilité pour le développement de l’Afrique. Il s’est agi également des documents de trésorerie (comptabilité, gestion des comptes et gestion budgétaire), ou encore l’introduction de nouveaux organes comme le Secrétariat permanent, les groupes de travail et l’Observatoire des politiques sociales et environnementales pour l’Afrique. En outre, un accent particulier a été mis sur les changements climatiques.
Processus d’intégration
Enfin, rappelons que l’Union des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires d’Afrique a pour buts de mettre en œuvre une dynamique en vue d’une implication effective des organismes membres dans le processus d’intégration africaine et d’œuvrer au rapprochement entre les pays africains pour la constitution d’entités économiques et sociales cohérentes et viables, conformément à la déclaration de Ouagadougou.
L’autre mission assignée à l’UCESA est de favoriser l’examen des sujets d’intérêt commun relevant de sa compétence et s’inscrivant dans la volonté d’un dialogue démocratique en sein et entre les acteurs de la vie économique et sociale des pays membres. Tout comme elle est appelée à organiser des rencontres périodiques, des conférences ou des réunions afin d’identifier les thèmes de travail, d’échanger des réflexions et de susciter la création de nouveaux Conseils économiques et sociaux en Afrique.
L’on rappelle que l’UCESA a été créée en 2004, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Elle regroupe en principe l’ensemble des Institutions du continent, mais compte environ une vingtaine de Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires actifs qui sont : Afrique du Sud, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique (suspendue), Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée (suspendue), Mali, Maroc, Maurice (suspendue), Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Tunisie (suspendue), RDC, Togo (candidature en cours de validation).
En fonction des dispositions du chapitre II, article 4 des statuts, treize (13) missions sont assignées à l’UCESA, tandis qu’au chapitre IV, les organes constitutifs de l’Institution sont au nombre de neuf (09) dont l’Assemblée Générale et le Bureau.
invitées ».
Selon notre interlocuteur, dont le pays assure la présidence d’honneur de l’UCESA, cela revêt « une très grande importance et une opportunité pour mieux jouer le rôle qui est le nôtre au sein de l’UCESA et raffermir davantage les liens avec le CESE du Maroc et les Institutions sœurs ». Il ajoute, en outre, que « du passage de flambeau au CESE du Maroc en 2019 à nos jours, le Conseil économique, social et culturel du Mali, malgré la mise en place tardive de la 6ème mandature, a participé activement aux activités de l’UCESA, à travers la tenue des réunions du Bureau, les Assemblées Générales ordinaire et extraordinaire et les travaux des quatre (04) groupes de travail constitués, tous en visioconférences suite à la pandémie du Covid-19 ».
M. Dafe n’a pas manqué de souligner que la présidence marocaine a marqué son passage à la tête de l’UCESA par un sceau indélébile qui restera, à jamais, gravé dans les annales de cette Institution continentale à travers les importants résultats acquis (nouveaux statuts et règlement intérieur, rallonge du mandat de la présidence en exercice, formalisation des actes et procédures, création d’organes indispensables, etc.).
Mission d’intérêt commun
S’agissant du Conseil économique, social et culturel du Mali, il faut dire qu’il a compétence sur tous les aspects du développement économique, social et culturel. A ce titre, il participe à toute commission d’intérêt national à caractère économique, social et culturel. Il rédige, avec la participation des différentes entités qui le composent, à l’attention du Président de la République, du gouvernement et de l’Assemblée nationale, le recueil annuel des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile avec des orientations et des propositions. Selon les textes fondateurs, le Conseil économique, social et culturel est obligatoirement consulté sur tout projet de loi de finances, tout projet de plan ou de programme économique, social et culturel ainsi que sur toutes les dispositions législatives à caractère fiscal, économique, social et culturel.
Pour ce qui est de la réunion du Bureau exécutif de ce lundi 17 octobre 2022, plusieurs sujets seront à l’ordre du jour, notamment la validation du projet d’agenda, la validation du rapport d’activités de l’UCESA de juillet 2021 à octobre 2022 ainsi que celle du PV de la réunion du Bureau du 13 juillet 2022. Naturellement, les questions économiques et sociales ne seront pas éludées dans un contexte où l’Afrique fait face à plusieurs défis.
La coopération interafricaine ne sera pas non plus en reste. D’ailleurs, le Maroc, qui assure la présidence de l’UCESA, n’a pas du tout chômé, assurent certains délégués. Il en a fait son « cheval de bataille » à travers la mise en place d’un cadre adapté (expertises nécessaires) et l’inclusivité des CES-IS à toutes les étapes des travaux, pour finalement aboutir en juillet 2021 à des innovations très importantes comme, entre autres : l’adoption de nouveaux statuts et règlement Intérieur.
Dans le même sillage, la présidence marocaine a facilité la validation de la prolongation du mandat de la présidence en exercice de 02 à 03 ans et autres textes non moins importants, comme la Charte sur la durabilité pour le développement de l’Afrique. Il s’est agi également des documents de trésorerie (comptabilité, gestion des comptes et gestion budgétaire), ou encore l’introduction de nouveaux organes comme le Secrétariat permanent, les groupes de travail et l’Observatoire des politiques sociales et environnementales pour l’Afrique. En outre, un accent particulier a été mis sur les changements climatiques.
Processus d’intégration
Enfin, rappelons que l’Union des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires d’Afrique a pour buts de mettre en œuvre une dynamique en vue d’une implication effective des organismes membres dans le processus d’intégration africaine et d’œuvrer au rapprochement entre les pays africains pour la constitution d’entités économiques et sociales cohérentes et viables, conformément à la déclaration de Ouagadougou.
L’autre mission assignée à l’UCESA est de favoriser l’examen des sujets d’intérêt commun relevant de sa compétence et s’inscrivant dans la volonté d’un dialogue démocratique en sein et entre les acteurs de la vie économique et sociale des pays membres. Tout comme elle est appelée à organiser des rencontres périodiques, des conférences ou des réunions afin d’identifier les thèmes de travail, d’échanger des réflexions et de susciter la création de nouveaux Conseils économiques et sociaux en Afrique.
L’on rappelle que l’UCESA a été créée en 2004, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Elle regroupe en principe l’ensemble des Institutions du continent, mais compte environ une vingtaine de Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires actifs qui sont : Afrique du Sud, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique (suspendue), Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée (suspendue), Mali, Maroc, Maurice (suspendue), Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Tunisie (suspendue), RDC, Togo (candidature en cours de validation).
En fonction des dispositions du chapitre II, article 4 des statuts, treize (13) missions sont assignées à l’UCESA, tandis qu’au chapitre IV, les organes constitutifs de l’Institution sont au nombre de neuf (09) dont l’Assemblée Générale et le Bureau.
Wolondouka SIDIBE
Billet
Nathalie Yamb, persona non grata
L’histoire paraît invraisemblable. Et pourtant, c’est la triste vérité. La nouvelle est tombée comme un couperet : la France considère désormais l’activiste suisso-camerounaise Nathalie Yamb comme persona non grata sur son sol. Ainsi donc, cette dame de 53 ans n’est plus autorisée à fouler le sol de l’Hexagone. Il est reproché à Nathalie Yamb d’avoir pris fait et cause pour la Russie sur les réseaux sociaux.
Ah la Russie! La Russie! Il ne fait plus bon parler de ce gigantesque pays, cette puissance dont la seule évocation est synonyme d’être catégorisée, stigmatisée. Tout simplement vous êtes sommés de choisir entre deux camps. Comme dans un certain temps où Gorges Bush fils des USA nous parlait de l’axe du mal et celui du bien. La suite est connue de tous.
Dire que la Russie n’a pas colonisé l’Afrique, dire que la Russie aide les Etats africains dans la lutte contre le terrorisme, le jihadisme et l’islamisme radical est désormais considéré en France comme une atteinte à son intégrité. Pourtant, il faut porter des lunettes de bois pour ne pas voir la vérité en face. La montée en puissance de l’anti-français dans les pays francophones du continent ne relève pas non plus des inventions russes.
Tout serait parti un certain octobre 2019, à l’occasion du premier sommet Russie-Afrique organisé à Sotchi. Ce jour-là, elle aurait ciblé très ouvertement la France quand Nathalie Yamb affirme que ce pays «considère toujours le continent africain comme sa propriété». À partir de là, son discours panafricain, anti-impérialiste et ses sorties contre la France, qu’elle accuse de néo-colonalisme, vont trouver un certain écho sur le continent, affirment les autorités de Paris.
En décrétant l’interdiction, la censure et le non droit de parler sur la France, l’affaire de Nathalie Yamb risque de faire boomerang car, après tout, elle n’a fait que dire ce que tout le monde pense tout bas. D’ailleurs, ne dit-on pas que «ce que femme veut, Dieu le veut». Et «ce que femme dit vient du ciel», peut-on paraphraser. Il fallait simplement procéder autrement pour ne pas réveiller les mort.
Ah la Russie! La Russie! Il ne fait plus bon parler de ce gigantesque pays, cette puissance dont la seule évocation est synonyme d’être catégorisée, stigmatisée. Tout simplement vous êtes sommés de choisir entre deux camps. Comme dans un certain temps où Gorges Bush fils des USA nous parlait de l’axe du mal et celui du bien. La suite est connue de tous.
Dire que la Russie n’a pas colonisé l’Afrique, dire que la Russie aide les Etats africains dans la lutte contre le terrorisme, le jihadisme et l’islamisme radical est désormais considéré en France comme une atteinte à son intégrité. Pourtant, il faut porter des lunettes de bois pour ne pas voir la vérité en face. La montée en puissance de l’anti-français dans les pays francophones du continent ne relève pas non plus des inventions russes.
Tout serait parti un certain octobre 2019, à l’occasion du premier sommet Russie-Afrique organisé à Sotchi. Ce jour-là, elle aurait ciblé très ouvertement la France quand Nathalie Yamb affirme que ce pays «considère toujours le continent africain comme sa propriété». À partir de là, son discours panafricain, anti-impérialiste et ses sorties contre la France, qu’elle accuse de néo-colonalisme, vont trouver un certain écho sur le continent, affirment les autorités de Paris.
En décrétant l’interdiction, la censure et le non droit de parler sur la France, l’affaire de Nathalie Yamb risque de faire boomerang car, après tout, elle n’a fait que dire ce que tout le monde pense tout bas. D’ailleurs, ne dit-on pas que «ce que femme veut, Dieu le veut». Et «ce que femme dit vient du ciel», peut-on paraphraser. Il fallait simplement procéder autrement pour ne pas réveiller les mort.