Ce huitième rendez-vous virtuel a réuni un panel d’experts de grande qualité, à savoir, Omar Seghrouchni, Président de la Commission Nationale de contrôle des Données Personnelles, Zouheir Lakhdissi, PDG de Dial Technologies, un des développeurs de l’application Wiqaytna et Tawhid Chtioui, Président Fondateur de Aivancity Paris, école hybride axée sur l’Intelligence Artificielle.
Selon Seghrouchni, la définition des données personnelles est très large, car elle porte sur toute information permettant d’identifier la personne, directement ou par le biais de ses comportements divers et variés. Il est vrai que le succès du digital a été porté par des technologies tels que la téléphonie mobile et les réseaux sociaux. Or, le moteur fondamental de ces technologies est l’utilisation de la data. Lakhdissi a cité, à titre d’exemple, les applications mobiles qui ont accès à des données d’identification des usagers. Toutefois, l’usage de ces données varie selon les concepteurs de ces applications. Et le véritable enjeu est de concilier entre la collecte d’un minimum d’informations et la sécurisation de leur traitement et de leur stockage.
Par ailleurs, l’Intelligence Artificielle (IA) existe et évolue grâce à la data. Selon Chtioui, l’humanité a généré autant de données durant les 2 dernières années que depuis sa création. Et la production de données continuera de doubler tous les 2 ans dans le monde. Cette manne est devenue une matière première très prisée qui a généré une nouvelle activité (Data Brooker) aux enjeux économiques très importants. Le marché de la data pèse près de 200 milliards d’euros et devrait atteindre 500 milliards d’euros en 2025. Cela s’explique par la démocratisation des smartphones et des objets connectés. Ces derniers tirent leur valeur de la masse de données qu’ils génèrent. Même si l’on dénonce les conséquences négatives de son utilisation, la data représente un enjeu d’innovation et de croissance pour les entreprises, y compris les PME. Cependant, au-delà de l’enjeu technologique et économique de la data, il faut prendre conscience de l’enjeu éthique.
Quoiqu’il en soit, la protection des données est une question d’équilibre qui varie selon les sociétés. Ainsi, la crise sanitaire de la Covid a rappelé la nécessité de trouver un équilibre entre sécurité sanitaire et maintien de l’activité économique, et mis en exergue l’épineux dosage entre le traçage des données des personnes contaminées et leur exploitation dans le strict respect de l’éthique. Mais l’arbitrage entre ces enjeux a varié selon les pays.
À travers cette conférence-débat animée, la Fondation Attijariwafa bank démontre, une fois de plus, sa volonté de proposer des grilles de lecture constructives et des clés de compréhension d’une actualité complexe, en présence d’experts reconnus pour leur compétence, leur objectivité et leur parfaite connaissance du tissu économique national.
Selon Seghrouchni, la définition des données personnelles est très large, car elle porte sur toute information permettant d’identifier la personne, directement ou par le biais de ses comportements divers et variés. Il est vrai que le succès du digital a été porté par des technologies tels que la téléphonie mobile et les réseaux sociaux. Or, le moteur fondamental de ces technologies est l’utilisation de la data. Lakhdissi a cité, à titre d’exemple, les applications mobiles qui ont accès à des données d’identification des usagers. Toutefois, l’usage de ces données varie selon les concepteurs de ces applications. Et le véritable enjeu est de concilier entre la collecte d’un minimum d’informations et la sécurisation de leur traitement et de leur stockage.
Par ailleurs, l’Intelligence Artificielle (IA) existe et évolue grâce à la data. Selon Chtioui, l’humanité a généré autant de données durant les 2 dernières années que depuis sa création. Et la production de données continuera de doubler tous les 2 ans dans le monde. Cette manne est devenue une matière première très prisée qui a généré une nouvelle activité (Data Brooker) aux enjeux économiques très importants. Le marché de la data pèse près de 200 milliards d’euros et devrait atteindre 500 milliards d’euros en 2025. Cela s’explique par la démocratisation des smartphones et des objets connectés. Ces derniers tirent leur valeur de la masse de données qu’ils génèrent. Même si l’on dénonce les conséquences négatives de son utilisation, la data représente un enjeu d’innovation et de croissance pour les entreprises, y compris les PME. Cependant, au-delà de l’enjeu technologique et économique de la data, il faut prendre conscience de l’enjeu éthique.
Quoiqu’il en soit, la protection des données est une question d’équilibre qui varie selon les sociétés. Ainsi, la crise sanitaire de la Covid a rappelé la nécessité de trouver un équilibre entre sécurité sanitaire et maintien de l’activité économique, et mis en exergue l’épineux dosage entre le traçage des données des personnes contaminées et leur exploitation dans le strict respect de l’éthique. Mais l’arbitrage entre ces enjeux a varié selon les pays.
À travers cette conférence-débat animée, la Fondation Attijariwafa bank démontre, une fois de plus, sa volonté de proposer des grilles de lecture constructives et des clés de compréhension d’une actualité complexe, en présence d’experts reconnus pour leur compétence, leur objectivité et leur parfaite connaissance du tissu économique national.
S. H.