Ce volume résulte d’une création de 80.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 3.000 en milieu rural, souligne le HCP (Haut-Commissariat au Plan) dans sa note d’information relative aux principaux indicateurs du marché du travail au 2ème trimestre 2020. L’enquête, arrêtée le 20 mars, ne tient pas compte des effets de l'état d'urgence sanitaire et du confinement sur l'emploi.
Le secteur ayant contribué plus à la création de l'emploi durant cette période est celui des services (192.000 postes), suivi de celui de l’industrie, y compris l'artisanat, (23.000 postes). Par contre, les secteurs de l’"agriculture, forêt et pêche" et des BTP ont enregistré une perte de 134.000 et de 1.000 postes d’emploi respectivement. Dans ce contexte, avec une hausse de 165.000 personnes en milieu urbain et de 43.000 en milieu rural, le nombre total de chômeurs a augmenté de 208.000 personnes au niveau national, s’établissant à 1.292.000 chômeurs.
Le taux de chômage est ainsi passé de 9,1% à 10,5% au niveau national, de 13,3% à 15,1% en milieu urbain et de 3,1% à 3,9% en milieu rural. Sans surprise, les taux de chômage les plus élevés sont relevés, en particulier, parmi les femmes (14,3% contre 9,3% parmi les hommes), les jeunes âgés de 15 à 24 ans (26,8% contre 8,2% parmi les personnes âgées de 25 ans et plus) et les détenteurs d’un diplôme (17,8% contre 3,6% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme).
Selon le type d’emploi, le HCP souligne que 112.000 postes d’emploi rémunérés ont été créés au cours de la période, 97.000 en milieu urbain et 15.000 en milieu rural. L’emploi non rémunéré, composé d’environ 96% d’aides familiaux, a en revanche enregistré une baisse de 35.000 postes, 18.000 en zones rurales et 17.000 en zones urbaines.
Le chômage de longue date sévit encore
Autre fait marquant marché du 1er trimestre 2020, la moitié des chômeurs (50,7%) sont à la recherche de leur premier emploi (44,4% parmi les hommes et 63,0% parmi les femmes). Les deux-tiers des chômeurs (66,1%) sont en situation de chômage depuis une année ou plus (62,1% parmi les hommes et 74,0% parmi les femmes).
D’un autre côté, 30,4% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur.
Le HCP, dirigé par Ahmed Lahlimi, nous fait apprendre que 75,3% des chômeurs sont concentrés dans cinq régions ; Casablanca-Settat vient en première position avec 26,6% de chômeurs, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (14,9%), de Fès-Meknès (12,8%), de l’Oriental (11,6%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (9,5%).
Parallèlement, les taux de chômage les plus élevés sont observés dans la région de l’Oriental (18,8%) et des régions du Sud (16,7%). Avec moins d’acuité, trois autres régions dépassent la moyenne nationale (10,5%) à savoir Casablanca-Settat (12,4%), Fès-Meknès (11,8%) et Rabat-Salé-Kénitra (11,8%). En revanche, les régions de Marrakech-Safi, de Béni Mellal- Khénifra et de Drâa-Tafilalet enregistrent les taux les plus bas avec respectivement 5,4%, 6% et 6,5%.
Le secteur ayant contribué plus à la création de l'emploi durant cette période est celui des services (192.000 postes), suivi de celui de l’industrie, y compris l'artisanat, (23.000 postes). Par contre, les secteurs de l’"agriculture, forêt et pêche" et des BTP ont enregistré une perte de 134.000 et de 1.000 postes d’emploi respectivement. Dans ce contexte, avec une hausse de 165.000 personnes en milieu urbain et de 43.000 en milieu rural, le nombre total de chômeurs a augmenté de 208.000 personnes au niveau national, s’établissant à 1.292.000 chômeurs.
Le taux de chômage est ainsi passé de 9,1% à 10,5% au niveau national, de 13,3% à 15,1% en milieu urbain et de 3,1% à 3,9% en milieu rural. Sans surprise, les taux de chômage les plus élevés sont relevés, en particulier, parmi les femmes (14,3% contre 9,3% parmi les hommes), les jeunes âgés de 15 à 24 ans (26,8% contre 8,2% parmi les personnes âgées de 25 ans et plus) et les détenteurs d’un diplôme (17,8% contre 3,6% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme).
Selon le type d’emploi, le HCP souligne que 112.000 postes d’emploi rémunérés ont été créés au cours de la période, 97.000 en milieu urbain et 15.000 en milieu rural. L’emploi non rémunéré, composé d’environ 96% d’aides familiaux, a en revanche enregistré une baisse de 35.000 postes, 18.000 en zones rurales et 17.000 en zones urbaines.
Le chômage de longue date sévit encore
Autre fait marquant marché du 1er trimestre 2020, la moitié des chômeurs (50,7%) sont à la recherche de leur premier emploi (44,4% parmi les hommes et 63,0% parmi les femmes). Les deux-tiers des chômeurs (66,1%) sont en situation de chômage depuis une année ou plus (62,1% parmi les hommes et 74,0% parmi les femmes).
D’un autre côté, 30,4% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur.
Le HCP, dirigé par Ahmed Lahlimi, nous fait apprendre que 75,3% des chômeurs sont concentrés dans cinq régions ; Casablanca-Settat vient en première position avec 26,6% de chômeurs, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (14,9%), de Fès-Meknès (12,8%), de l’Oriental (11,6%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (9,5%).
Parallèlement, les taux de chômage les plus élevés sont observés dans la région de l’Oriental (18,8%) et des régions du Sud (16,7%). Avec moins d’acuité, trois autres régions dépassent la moyenne nationale (10,5%) à savoir Casablanca-Settat (12,4%), Fès-Meknès (11,8%) et Rabat-Salé-Kénitra (11,8%). En revanche, les régions de Marrakech-Safi, de Béni Mellal- Khénifra et de Drâa-Tafilalet enregistrent les taux les plus bas avec respectivement 5,4%, 6% et 6,5%.