Comme vous le savez, indique Jamal Elbaz, un expert en la matière, la broderie Azemmourie nous vient de l’Italie vers le 15ème siècle. Azemmour était un port ouvert au monde et se sont les juifs Azemmouris qui ont gardé ce style si spécial, indiquant qu’elle tient son origine d’Assise, une petite ville médiévale d’Ombrie, en Italie.
La broderie d’Assise, explique-t-il, est un exemple de blackwork (broderie noire). Opposé à la broderie blanche qui s’exécutait en blanc ton sur ton sur le linge de maison, le blackwork constitue plutôt l’exécution d’un dessin tracé au noir sur du linge blanc, reprenant des motifs traditionnels ou des éléments plus figuratifs…. Les traditions d’autrefois, souligne pour sa part Kamal Belmabkhout de l’association Symbiosis, ordonnaient que les jeunes filles ornaient elles-mêmes leurs robes de mariage, qui sont bien sûre marquées par des signes propres et des traces propres à chaque culture et à chaque identité.
La jeune fille marocaine orne ses habits en attente de son Ulysse, remplissant le vide de tissu avec mille et une croix (Ghorza). Les distances sont soigneusement calculées, puisque c’est un art qui refuse toute erreur: un travail dur, minutieux, axé sur la précision. L’oeil veillant arrange les couleurs.
Cet art est transmis de mère en fille. Chacune garde les secrets de l’art comme elle garde l’héritage des ancêtres, dans des tiroirs. La valeur de l’oeuvre est associée à la précision et le savoir-faire de l’artiste, précise la même source, ajoutant, qu’elles dessinent des croquis: c’est le jeu du fil, et brodent des formes et des couleurs.
Utilisant des couleurs vives: le rouge et le noir, le vert et le jaune, etc... Celle-ci brode des formes géométriques, des fleurs, l’autre illustre à travers le cadre en bois (lemremma) des paons, des lapins, des branches des arbres, des dragons. Et d’ajouter que la broderie d’Azemmour est aussi très connue pour son style « Dragon » et que seule l’antique Azama y apportera certainement une explication, pour mieux comprendre l’histoire du dragon imprimé sur la toile blanche des broderies zemmouries.
Cependant, selon lui, Azemmour reste parmi les rares villes du Maroc à susciter l’intérêt de grands historiens marocains ou étrangers, tels Jean Darlet enseignant français à Azemmour pendant l’occupation française, Zimmerman ou Prosper Ricard.
Par ailleurs, relèvent les mêmes sources, depuis le début du siècle dernier, différents dahirs et arrêtés relatifs à la protection de ce patrimoine, ont été publiés, invitant les responsables et décideurs à redoubler d’efforts pour sauver le patrimoine d’Azemmour et sa broderie, et leur assurer pérennité et rayonnement.
La broderie d’Assise, explique-t-il, est un exemple de blackwork (broderie noire). Opposé à la broderie blanche qui s’exécutait en blanc ton sur ton sur le linge de maison, le blackwork constitue plutôt l’exécution d’un dessin tracé au noir sur du linge blanc, reprenant des motifs traditionnels ou des éléments plus figuratifs…. Les traditions d’autrefois, souligne pour sa part Kamal Belmabkhout de l’association Symbiosis, ordonnaient que les jeunes filles ornaient elles-mêmes leurs robes de mariage, qui sont bien sûre marquées par des signes propres et des traces propres à chaque culture et à chaque identité.
La jeune fille marocaine orne ses habits en attente de son Ulysse, remplissant le vide de tissu avec mille et une croix (Ghorza). Les distances sont soigneusement calculées, puisque c’est un art qui refuse toute erreur: un travail dur, minutieux, axé sur la précision. L’oeil veillant arrange les couleurs.
Cet art est transmis de mère en fille. Chacune garde les secrets de l’art comme elle garde l’héritage des ancêtres, dans des tiroirs. La valeur de l’oeuvre est associée à la précision et le savoir-faire de l’artiste, précise la même source, ajoutant, qu’elles dessinent des croquis: c’est le jeu du fil, et brodent des formes et des couleurs.
Utilisant des couleurs vives: le rouge et le noir, le vert et le jaune, etc... Celle-ci brode des formes géométriques, des fleurs, l’autre illustre à travers le cadre en bois (lemremma) des paons, des lapins, des branches des arbres, des dragons. Et d’ajouter que la broderie d’Azemmour est aussi très connue pour son style « Dragon » et que seule l’antique Azama y apportera certainement une explication, pour mieux comprendre l’histoire du dragon imprimé sur la toile blanche des broderies zemmouries.
Cependant, selon lui, Azemmour reste parmi les rares villes du Maroc à susciter l’intérêt de grands historiens marocains ou étrangers, tels Jean Darlet enseignant français à Azemmour pendant l’occupation française, Zimmerman ou Prosper Ricard.
Par ailleurs, relèvent les mêmes sources, depuis le début du siècle dernier, différents dahirs et arrêtés relatifs à la protection de ce patrimoine, ont été publiés, invitant les responsables et décideurs à redoubler d’efforts pour sauver le patrimoine d’Azemmour et sa broderie, et leur assurer pérennité et rayonnement.
Mohamed LOKHNATI