L'économie nationale devrait connaître, selon le scénario de base retenu par Bank Al-Maghrib, une contraction de 6,3% avec des reculs de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,3% de celle des secteurs non agricoles, indique BAM dans un communiqué sanctionnant les travaux de la troisième réunion trimestrielle du conseil de BAM.
Pour l'ensemble de l'année 2020, la prévision annoncée en juin a été ajustée à la baisse au regard du redémarrage plus lent que prévu de l'activité, de la mise en place de certaines restrictions locales ou sectorielles suite à la recrudescence des infections, ainsi que de la poursuite de la fermeture quasi-totale des frontières pour les voyageurs, précise-t-on de même source.
En 2021, le PIB rebondirait de 4,7%, porté par une hausse de 12,6% de la valeur ajoutée agricole, sous l'hypothèse d'une récolte céréalière de 75 millions de quintaux, et par une amélioration de 3,7% de celle non agricole. Ces perspectives, qui restent entourées d'un niveau exceptionnellement élevé d'incertitudes liées notamment à l'évolution de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), à l'ampleur de ses retombées ainsi qu'au rythme de la reprise, vont devoir être régulièrement actualisées, souligne Bank Al-Maghrib.
Pour l'ensemble de l'année 2020, la prévision annoncée en juin a été ajustée à la baisse au regard du redémarrage plus lent que prévu de l'activité, de la mise en place de certaines restrictions locales ou sectorielles suite à la recrudescence des infections, ainsi que de la poursuite de la fermeture quasi-totale des frontières pour les voyageurs, précise-t-on de même source.
En 2021, le PIB rebondirait de 4,7%, porté par une hausse de 12,6% de la valeur ajoutée agricole, sous l'hypothèse d'une récolte céréalière de 75 millions de quintaux, et par une amélioration de 3,7% de celle non agricole. Ces perspectives, qui restent entourées d'un niveau exceptionnellement élevé d'incertitudes liées notamment à l'évolution de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), à l'ampleur de ses retombées ainsi qu'au rythme de la reprise, vont devoir être régulièrement actualisées, souligne Bank Al-Maghrib.
Export et import en chute libre
Selon la banque centrale, les exportations ressortiraient en chute de 16,6% cette année, estimant qu’ils augmenteront de 22,4% en 2021, et ce, en se basant sur la progression prévue des expéditions du secteur automobile. Les importations de biens se contracteraient également de 17,4% avant de s’accroître de 17% l’année prochaine.
Pour ce qui est des recettes de voyage, elles connaitront une forte diminution pour atteindre 23,9 milliards en 2020 et rebondiraient à 49,1 milliards en 2021. Il sied de préciser qu’elles étaient de 78,8 milliards de dirhams en 2019. En outre, les transferts des MRE une baisseront de 5% à 61,5 milliards avant de rebondir de 2,4% à 63 milliards en 2021.
Les IDE (Investissement direct à l'étranger), enregistraient une baisse à l’équivalent de 1,5% du PIB cette année, contre 2,9% du PIB en 2019. BAM estime qu’il reviendrait en 2021 au niveau moyen observé avant le début de la crise sanitaire.
Selon la banque centrale, les exportations ressortiraient en chute de 16,6% cette année, estimant qu’ils augmenteront de 22,4% en 2021, et ce, en se basant sur la progression prévue des expéditions du secteur automobile. Les importations de biens se contracteraient également de 17,4% avant de s’accroître de 17% l’année prochaine.
Pour ce qui est des recettes de voyage, elles connaitront une forte diminution pour atteindre 23,9 milliards en 2020 et rebondiraient à 49,1 milliards en 2021. Il sied de préciser qu’elles étaient de 78,8 milliards de dirhams en 2019. En outre, les transferts des MRE une baisseront de 5% à 61,5 milliards avant de rebondir de 2,4% à 63 milliards en 2021.
Les IDE (Investissement direct à l'étranger), enregistraient une baisse à l’équivalent de 1,5% du PIB cette année, contre 2,9% du PIB en 2019. BAM estime qu’il reviendrait en 2021 au niveau moyen observé avant le début de la crise sanitaire.